Wonder Woman’s Pussy Posse

Sous ce titre un poil racoleur, voici la première image officielle du film solo consacré à Wonder Woman. Gal Gadot reprend le rôle lancé dans Batman V Superman : l’Aube de la Justice et apparaît ici avec trois autres guerrières : sa mère, la reine Hippolyte (Connie Nielsen, 3ème à partir de la gauche) et ses deux tantes : le général Antiope, son mentor (Robin Wright, à droite) et Menalippe, le bras droit de cette dernière (Lisa Loven Kongsli, vue dans Snow Therapy, à gauche). Il est assez réjouissant de constater que deux actrices âgées de 50 ans peuvent exister dans l’univers des super-héros sans être privées de leur charme. Leurs costumes qui mettent en valeur leurs formes ont été créés par Lindy Hemming responsable de ceux de la trilogie Dark Knight de Christopher Nolan.

L’on espère que Patty Jenkins, candidate malheureuse à la réalisation de Thor 2 (au grand désarroi de Natalie Portman), parviendra à imposer une vision intéressante du personnage et de son environnement (l’île de Themyscira, recréée sur des îles au large de l’Italie et de la Chine) et à signer une œuvre plus lisible et mieux écrite que le récent long-métrage de Zack Snyder, bien trop inégal pour séduire vraiment. Précisons (sans spoiler vraiment) que l’on y voyait une photo sépia datant de la première guerre mondiale avec Gal Gadot dans son costume de Wonder Woman accompagnée de Steve Trevor, éternel fiancé de Diana Prince, double «civil» de l’Amazone, sous les traits de Chris Pine et d’un inconnu joué par Saïd Taghmaoui. Ils font bien évidemment partie de la distribution avec David Thewlis, Danny Huston, Elena Anaya et Ewen Bremner. La sortie en France de ce film qui permettra d’en savoir plus sur son parcours, de jeune princesse à combattante accomplie, est annoncée pour le 5 juillet 2017.

Signalons enfin que l’autre grande interprète du rôle, Lynda Carter, dans la série diffusée dans la deuxième moitié des années 70, retrouvera l’univers DC : elle sera la présidente des Etats-Unis dans la série Supergirl selon Entertainment Weekly qui s’est entretenu avec son créateur Greg Berlanti.