Critique : Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu

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Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu

Vous allez rencontrer un bel et sombre incconuVous allez rencontrer un bel et sombre inconnu

Etats-Unis, 2010
Titre original : You Will Meet a Tall Dark Stranger
Réalisateur : Woody Allen
Scénario : Woody Allen
Acteurs : Naomi Watts, Anthony Hopkins, Josh Brolin
Distribution : Warner Bros. France
Durée : 1h38
Genre : Comédie
Date de sortie : 6 octobre 2010

Note : 3/5

Un nouveau film de Woody Allen est toujours un événement. Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu est le 46ème film du célèbre réalisateur, une comédie sortie en salle en octobre 2010. Le casting est aguichant avec notamment Naomi Watts, Antonio Banderas, Josh Brolin et Anthony Hopkins. Notons qu’à l’origine Nicole Kidman devait jouer un rôle qu’elle a refusé au dernier moment.

vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu Freida Pinto 01

Synopsis : Tout commence une nuit, lorsqu’Alfie se réveille, paniqué à l’idée qu’il ne lui reste plus que quelques précieuses années à vivre. Cédant à l’appel du démon de midi, il met abruptement fin à quarante années de mariage en abandonnant sa femme Helena. Après une tentative de suicide et une analyse vite arrêtée, celle-ci trouve un réconfort inattendu auprès d’une voyante, Cristal, qui lui prédit une histoire d’amour avec un « grand inconnu tout de noir vêtu »…

Une fois n’est pas coutume, commençons par le scénario : Woody Allen mérite bien que l’on fasse un écart. Le scénario qui, à première vue, semble gentillet et assez basique est en fait bien plus complexe qu’il n’y paraît. On découvre les portraits d’une douzaine de personnages à travers des moments de vie sommaires. Le spectateur est à l’aise face à des images rassurantes, des lieux confortables et un scénario proche de lui. On se rend compte au fur et à mesure que tout ceci n’est présent devant la caméra que pour nous montrer des illusions, des rêves brisés et des entreprises qui s’effondrent. Un scénario qui traite donc d’un sujet grave mais avec une douceur enfantine, merci Monsieur Woody Allen.

vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu Anthony Hopkins Naomi Watts 01

La réalisation est également à la fête, des images comme toujours magnifiques et choisies avec la plus grande minutie. Chaque plan de Londres – qui en temps normal serait banals – se transforme en un paysage grandiose. Filmer est un art et Woody Allen un artiste, il n’y a pas de doute la-dessus et même s’il avance dans l’âge, son talent reste intact.

Concernant le casting, on a peur que tous ces artistes gâchent l’œuvre. Mais là encore on se régale. Comme à son habitude le réalisateur privilégie l’improvisation durant le tournage ce qui offre de superbes passages. Le casting est très bon, Anthony Hopkins que l’on retrouve dans un rôle étonnant de vieillard en pleine crise de jeunesse est parfait, et la belle Naomi Watts nous embarque dans sa petite vie faite de doutes et de désillusions. On regrettera un Antonio Banderas en-dessous du reste du casting.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=0b6PaXVBaTA[/youtube]

Résumé : Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu est un très bon film à regarder au cinéma ou devant sa télévision. Une comédie sans prétention qui réussit à nous transporter pendant 2 heures. Le seul regret en sortant est que le film soit terminé et qu’il faudra attendre le prochain Woody Allen…

1 COMMENTAIRE

  1. Stick with what you know. Woody Allen has started to venture more and more into European territory, starting with smash hit, ‘Match Point’, but it seems to have ended there too.

    ‘You will meet a tall dark stranger’ takes place in London. But this is not London the way a Londoner knows it- it is London the way a New Yorker knows it. And as director, Woody has given the average Brit a New Yorker sensibility. Like seeing another city through familiar eyes, he is not able to fully take a cultural leap in order to understand the real but subtle cultural differences of the day to day. For me this is where the film looses its potential and charm.

    This film suffers from clichés and illusionism. However there are little gems hidden beneath the narrative which cleverly weaves everyday life with story-telling and fantasy, and the same sequence of stories directed in the local hoods of Woody Allen’s beloved Manhattan, might just possibly have produced another bit of magic.

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