En complément de la liste, annoncée fin juillet, des films qui rencontreront pour la première fois leur public lors de leur projection en compétition au prochain Festival de Venise, voici celle des dix-huit films restaurés, inclus dans la septième édition de Venezia Classici, l’équivalent italien de Cannes Classics. Comme lors des programmes de films du patrimoine passés, un prix sera décerné à la Meilleure restauration, ainsi qu’au Meilleur documentaire sur le cinéma. Le jury de ces prix sera présidé par le réalisateur italien Salvatore Mereu (sélectionné à Venise en 2012 dans la section Orizzonti pour son film Bellas mariposas), qui sera accompagné par vingt-six étudiants italiens en Histoire du cinéma. La 75ème Mostra de Venise se déroulera du 29 août au 8 septembre.
Les films américains
A bout portant (1964) de Don Siegel, avec Lee Marvin et Angie Dickinson (critique)
Certains l’aiment chaud (1959) de Billy Wilder, avec Marilyn Monroe et Tony Curtis
La Cité sans voiles (1948) de Jules Dassin, avec Barry Fitzgerald et Howard Duff
Invasion Los Angeles (1988) de John Carpenter, avec Roddy Piper et Keith David, ressortie française prévue début 2019
La Joyeuse suicidée (1937) de William A. Wellman, avec Carole Lombard et Frederic March
Les Tueurs (1946) de Robert Siodmak, avec Burt Lancaster et Ava Gardner
Les films italiens
Mort à Venise (1971) de Luchino Visconti, avec Dirk Bogarde et Björn Andresen
La Nuit de San Lorenzo (1981) de Paolo et Vittorio Taviani, avec Omero Antonutti et Margarita Lozano
Portier de nuit (1973) de Liliana Cavani, avec Dirk Bogarde et Charlotte Rampling
Il posto (1961) de Ermanno Olmi, avec Sandro Panseri et Loredana Detto
Les films européens (France, Russie, Allemagne)
Adieu Philippine (1962) de Jacques Rozier, avec Jean-Claude Aimini et Daniel Descamps
L’Année dernière à Marienbad (1961) de Alain Resnais, avec Delphine Seyrig et Giorgio Albertazzi, ressortie française le 19 septembre
L’Ascension (1976) de Larisa Shepitko, avec Boris Plotnikov et Vladimir Gostyukhin
Der Golem Wie er in die Welt kam (1920) de Paul Wegener, avec Paul Wegener et Albert Steinrück
Les films venus d’ailleurs (Iran, Mexique, Japon)
Brick and mirror (1964) de Ebrahim Golestan, avec Taji Ahmadi et Zackaria Hashemi
Ce lieu sans limites (1977) de Arturo Ripstein, avec Roberto Cobo et Fernando Soler
Koiya koi nasuna koi (1962) de Tomu Uchida, avec Hashizo Okawa et Michiko Saga
La Rue de la honte (1956) de Kenji Mizoguchi, avec Machiko Kyo et Aiko Mimasu
Les documentaires sur le cinéma
24 / 25 il fotogramma in piu (Italie) de Giancarlo Rolandi et Federico Pontiggia
Friedkin uncut (Italie) de Francesco Zippel
The Great Buster (États-Unis) de Peter Bogdanovich, sur Buster Keaton
Humberto Mauro (Brésil) de André Di Mauro, sur le pionnier du cinéma brésilien Humberto Mauro
Living the Light Robby Müller (Pays-Bas) de Claire Pijman, sur le chef-opérateur décédé le mois dernier
Nice Girls don’t stay for Breakfast (États-Unis) de Bruce Weber
Women make film A New Road Movie through Cinema (Royaume-Uni) de Mark Cousins