Ce qui est formidable avec les mauvaises nouvelles, c’est qu’elles s’enchaînent. Après l’annonce des remakes en live de TOUS les films d’animation Disney (franchement à part Les 3 Caballeros, on ne voit pas quel classique y échappera), de La Dolce Vita par des producteurs italiens, des Sept Mercenaires par Antoine Fuqua (là, à la limite, ça peut se justifier, il y a de la matière…) ou encore de Mary Poppins par Rob «beurk» Marshalll, en voilà un de plus avec l’annonce par Hollywood reporter d’une nouvelle adaptation du roman autobiographique Papillon de Henri Charrière après celle réalisée en 1973 par Franklin J. Schaffner avec Steve McQueen dans le rôle-titre et Dustin Hoffman dans celui de Louis Dega, un faussaire devenu son ami.
L’histoire est celle de celui qui fut surnommé Papillon à cause de ses tatouages, injustement condamné à vie pour meurtre dans les années 30 et à purger sa peine au bagne en Guyane dont il tentera inlassablement de s’évader. Si le film n’est pas un chef d’oeuvre, il reste un classique des années 70 et une œuvre marquante de la filmographie de l’acteur disparu à l’âge de cinquante ans en 1980 et dont la bataille pour le tournage du film Le Mans de Lee H. Katzin est relatée dans un documentaire Steve McQueen: The Man & Le Mans de Gabriel Clarke et John McKenna qui sort en salles le 25 novembre prochain.
Le projet sera produit par Riza Aziz et Joey McFarland pour Red Granite (Le Loup de Wall Street) et réalisé par le danois Michael Noer (Northwest et R co-dirigé avec Tobias Lindholm) d’après un scénario écrit par Aaron Guzikowski, à qui l’on doit celui de Prisoners de Denis Villeneuve.
Bon, les remakes de Citizen Kane, Sueurs Froides ou Les 400 Coups, c’est pour quand ?
