Hélas passé trop inaperçu, le très joli long-métrage d’animation Tout en haut du monde de Rémi Chayé, beau récit d’initiation d’une jeune fille, avec du romanesque et un sens de l’aventure réjouissant, reçoit le Prix Jean Renoir des lycéens succédant à des films bien différents, Une bouteille à la mer de Thierry Binisti (2012), relation épistolaire inattendue entre une adolescente en Israël et un jeune palestinien, César doit mourir de Paolo et Vittorio Taviani alias Shakespeare en prison, le drame de l’immigration Rêves d’or de Diego Quemada-Diez (2014) (critique) et la comédie dramatique Une belle fin de Uberto Pasolini (2015) sur l’activité d’un employé des pompes funèbres solitaire.
Les autres films en lice, représentant différents types de cinéma pour le moins, mais portés par une même indépendance d’esprit, étaient Le Bouton de nacre de Patricio Guzman, Fatima de Philippe Faucon, Good luck Algeria de Farid Bentoumi, Mia madre de Nanni Moretti, Rosalie Blum de Julien Rappeneau, Tempête de Samuel Collardey et Vers l’autre rive de Kiyoshi Kurosawa.
Les huit films avaient été préselectionnés par un comité de pilotage national composé de représentants de la DGESCO, de l’inspection générale de l’éducation nationale, du CNC et de la fédération nationale des cinémas français. Le trophée a été créé par les élèves du lycée Jean-Pierre Timbaud de Brétigny-sur-Orge.
Les objectifs de ce prix :
- éveiller et entretenir l’intérêt des lycéens pour la création cinématographique contemporaine ;
- encourager la formulation d’un jugement raisonné sur les oeuvres, l’échange et la confrontation avec d’autres points de vue ;
- susciter la réflexion sur ce qui constitue la formation du goût et de l’esprit critique.
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