Tous les garçons aiment Mandy Lane
USA : 2006
Titre original : All the Boys Love Mandy Lane
Réalisateur : Jonathan Levine
Scénario : Jacob Forman
Acteurs : Amber Heard, Anson Mount, Michael Welch
Production : Dimension Films
Durée : 1h28
Genre : Horreur, Épouvante,
Date de sortie : 3 août 2010
Réalisation : [rating:4.0]
Scénario : [rating:2.5]
Acteurs : [rating:3.0]
Musique : [rating:3.5]
Globale : [rating:3.5]
[five-star-rating]
Tous les garçons aiment Mandy Lane est le premier film de Jonathan Levine. Il s’agit d’un mélange de film d’horreur et de romance adolescente traitant du passage à l’âge adulte, nouveau genre à la mode qu’on appelle Coming of age Movies (The Loved ones). Il a été présenté en avant-première au 33ème Festival du cinéma américain de Deauville en 2007.
Synopsis : Mandy Lane. Belle. Pure et innocente. Une reine lycéenne en attente d’être couronnée. Depuis le début de l’année scolaire, tous les garçons ont cherché à la conquérir. Certains ont même trouvé la mort dans leur quête désespérée de cet ange texan de 16 ans. Chloé et Red invitent Mandy à passer le week-end dans un ranch familial. Pour Mandy, c’est une opportunité de se faire de nouveaux amis. Pour les garçons présents, une chance unique de la côtoyer. Sur la route qui mène au ranch, les travaux d’approche commencent…
Un film d’horreur sous fond de nostalgie de l’adolescence
Sorti directement en DVD et Blu-Ray, on n’aura malheureusement jamais la chance de voir Tous les garçons aiment Mandy Lane sur grand écran. Dommage, car le premier film de Jonathan Levine est des plus intéressants, bien plus qu’un film d’horreur avec le traditionnel slasher bien lourd. Il s’agit plutôt d’un long-métrage sur l’adolescence et son coté mélancolique, avec un scénario qui, à y regarder de plus près, est très romantique avec une note de pessimisme sur les relations adolescentes.
Jonathan Levine nous propose une première partie très réussie dans laquelle on suit un groupe d’adolescents et la belle Mandy Lane. Ils passent un weekend festif dans une maison de campagne. La première scène est tout bonnement excellente et s’en suit une ode à cette belle période de la vie avec de jolies chansons pop, de nombreux ralentis et de longs plans poétiques. L’avantage de cette première partie, plutôt lente pour un film de ce genre, est qu’elle nous fait ressentir un véritable attachement pour les personnages.
Puis la violence arrive et là, la réalisation qui était originale devient plus classique et les codes du film d’horreur prennent le dessus pour enlever le petit plus qui était si agréable jusqu’à présent. C’est bien dommage, mais on se rend compte que le coté horrifique n’est qu’un prétexte, puisque le tueur en série symbolise plus la fin de l’adolescence. Malgré tout, l’horreur n’est pas totalement ratée et certains meurtres sont assez réussis avec une violence juste et bien dosée.
Un switch final inattendu
On trouve du romantisme dans le scénario de Mandy Lane, mais aussi de l’horreur et surtout un switch final totalement inattendu. Un retournement de situation qui nous prouve qu’il faut se méfier des apparences, notamment à l’adolescence puisque ce que l’on est est bien différent de ce que l’on essaie de montrer. En revanche, ce final nous fait aussi penser que Tous les garçons aiment Mandy Lane est un film qui se veut différent mais ne l’est pas tant que ça.
Mandy Lane : l’archétype de la femme fatale
Les personnages sont les caricatures des personnalités rencontrées à cet âge, d’autant plus que les interprètes forcent les traits et les rendent encore plus stéréotypés. Mandy Lane au milieu de tout ça cristallise tous les désirs masculins et féminins. C’est un personnage très froid, au centre des obsessions. Il est interprété par Amber Heard qui réussit vraiment à séduire le spectateur et à lui faire ressentir l’émoi qu’elle provoque autour d’elle.
Résumé :
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