The Cat
Corée : 2011
Titre original : The Cat
Réalisateur : Seungwook Byun
Scénario : Seungwook Byun
Acteurs : Kim Dong-Wook, Min-young Park, Min-jae Kim
Distribution : Inconnue
Durée : 1h46
Genre : Horreur
Date de sortie : Prochainement
Globale : [rating:1][five-star-rating]
Seul film coréen en compétition au festival de Gérardmer 2012, on attendait beaucoup de The Cat. En effet, la Corée du Sud nous avait régalé en 2011 avec Bedevilled (Grand prix) et J’ai rencontré le Diable (Prix du public, Prix du jury jeunes, Prix de la critique). La surprise sera malheureusement de taille…
Synopsis : Soyeon est toiletteuse dans une animalerie. Un jour, suite au décès de l’un de ses clients, elle se voit dans l’obligation de recueillir un chat persan prénommé Silky. Désormais des images d’une petite fille aux yeux de chat hantent en permanence Soyeon et bouleversent sa vie. Ces apparitions, ainsi que les miaulements plaintifs poussés par Silky, semblent liés à l’étrange hécatombe qui touche les proches de Soyeon, assassinés les uns après les autres. Terrifiée à l’idée d’être la prochaine victime, Soyeon décide de rechercher l’identité de la mystérieuse petite fille avec l’aide d’un policier, Junseok.
Rien de nouveau, que du recyclé…
L’affiche de The Cat est prometteuse, son synopsis intriguant, c’est donc avec une confiance presque aveugle dans les films d’horreur Coréen qu’on se rend dans la salle de projection. Et l’entame est emballante, On y suit le meurtre d’une femme dans un ascenseur dans une ambiance glauque puis des débuts d’apparitions de spectres qui font doucement frémir. Le problème est, que les bons cotés du film s’arrêtent ici. La suite est beaucoup moins sympathique.
Un sentiment de déjà vu se détache rapidement du film. The Cat est un énième film d’horreur asiatique dans lequel le monstre représente le fantôme d’une petite fille, qui a toujours la même coupe de cheveux, au carré, le même regard vide, et qui se cache dans des lieux archi-prévisibles (penderie, sous le lit…). Les fans du genre (et même les autres) feront forcement la comparaison avec The Grudge, Le Cercle et autres Dark Water. Et « le chat » dans tous ça ?! Il s’agit juste d’une manière de se différencier alors qu’il est totalement anecdotique, le fond de l’histoire étant un copié-collé des classiques du genre.
Une réussite visuelle
Heureusement que dans ce naufrage, la réalisation est graphiquement réussie. Une fois de plus le cinéma Coréen prouve qu’il maîtrise l’image. Visuellement The Cat est soigné, la photographie est splendide et on se délecte d’une image toujours tournée avec précision. Le montage est, lui aussi, toujours parfait et permet au moins au spectateur qui s’ennuie, devant des scènes ultra-prévisibles et une ambiance peu horrifique, de se délecter de belles images.
Résumé
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