The Amazing Spider-Man
États-Unis : 2012
Titre original : The Amazing Spider-Man
Réalisateur : Marc Webb
Scénario : James Vanderbilt
Acteurs : Andrew Garfield, Emma Stone, Rhys Ifans
Distribution : Sony Pictures
Durée : 2h17
Genre : Action, Aventure, Fantastique
Date de sortie : 4 juillet 2012
Note : 2,5/5
Cinq ans seulement après le contestable Spider-Man 3 de Sam Raimi, Sony a préféré privilégier un « reboot », à la mode à Hollywood, face à un quatrième volet de la saga. En plus du fait que vous allez devoir oublier que les 3 premiers films ont existé, la réalisation de ces « nouvelles » aventures de l’homme araignée a été confié à un jeune réalisateur au nom tout trouvé: Marc Webb. Mais était-ce vraiment une bonne idée?
Abandonné par ses parents lorsqu’il était enfant, Peter Parker a été élevé par son oncle Ben et sa tante May. Il est aujourd’hui au lycée, mais il a du mal à s’intégrer. Comme la plupart des adolescents de son âge, Peter essaie de comprendre qui il est et d’accepter son parcours. Amoureux pour la première fois, lui et Gwen Stacy découvrent les sentiments, l’engagement et les secrets. En retrouvant une mystérieuse mallette ayant appartenu à son père, Peter entame une quête pour élucider la disparition de ses parents, ce qui le conduit rapidement à Oscorp et au laboratoire du docteur Curt Connors, l’ancien associé de son père. Spider-Man va bientôt se retrouver face au Lézard, l’alter ego de Connors. En décidant d’utiliser ses pouvoirs, il va choisir son destin…
Un teen-movie réussi
Difficile de passer après une saga aussi bien tournée que celle de Spiderman de Sam Raimi, surtout si peu de temps après. Toutefois, après toutes les rumeurs et les a priori gravitant autour de ce reboot, le casting de cet Amazing Spiderman fini par mettre quasiment tout le monde d’accord. Peu importe ce qu’on pense de ce film, Andrew Garfield s’en sort plus que bien en homme araignée version 2012. Même si son visage d’ange quasi parfait a du mal à convaincre qu’un garçon comme cela est le mal-aimé du lycée, Garfield campe l’adolescent rebelle à merveille, et l’humour lui va comme un gant.
A mille lieux d’un Tobey Maguire et de son expression unique un peu coincée il faut le dire, Andrew Garfield apporte un souffle de fraîcheur et d’émotion à un personnage sensé découvrir ses premiers émois amoureux et ses premiers pouvoirs super cool. Face à lui, une Gwen Stacy/ Emma Stone, remplaçant la Mary Jane/ Kirsten Dunst que l’on connait, lui donne la réplique. Même si Emma Stone ne manque pas de talent dans le film, il est déjà plus difficile avec elle de la voir comme une ado première de sa classe a cause de son physique de femme difficile à cacher.
Quoi qu’il en soit, Marc Webb, réalisateur de la comédie romantique « 500 jours ensemble » centre son film sur son couple phare. Leur histoire est alors primordiale et plutôt bien tournée. On attend le baiser tant attendu, on rigole avec eux, et on a hâte de voir comment Spidey va s’en sortir face à son futur beau-père chef de la police très protecteur et anti-spiderman. Le souci, c’est qu’on se dit très vite que Webb aurait du en rester au registre de la comédie romantique…
Un Spider-man complètement raté
Car n’oublions pas que nous allons voir The Amazing Spiderman pour (re)découvrir un super héros à la découverte de ses pouvoirs. Et là, c’est le drame. Tout ce qui ne touche pas à l’histoire d’amour entre les deux protagonistes se voit complètement ruiné par une réalisation très mauvaise et un scénario bancal. Ne parlons pas des personnages secondaires complètement ridicules et sans aucun traitement d’importance. Même les scènes importantes déjà vues dans la première version de Spidey sont bâclées, mal expliquées et ne procurent aucune émotion (adieu oncle ben!).
Malgré un début de film prometteur, le film se précipite soudainement, surement lorsque la réalisateur se rend compte que tout ne tiendra jamais en 2h de pellicule à ce rythme. S’enchaînent alors à tout vitesse des scènes primordiales, comme celles ou Peter découvre ses pouvoirs. Pas déstabilisé pour un sou, l’adolescent trouve le fait d’avoir des toiles qui lui sortent des poignets trop cool pour ses exercices de skateboard, et il devient alors super rock’n roll dans son costume moulant.
Marc Webb fait alors de Peter Parker un personnage ultra arrogant, en mode beau gosse qui fait craquer les filles, et uniquement habité par l’esprit de vengeance ridicule contre les pseudo caïd de son lycée (qui finissent très vite par être ami avec lui dans ce monde de bisounours) et contre l’assassin de ses parents et de son oncle. Mais cet aspect encore une fois, sera éclipsé par l’histoire d’amour, visiblement plus importante. Pour de vraies réponses donc, il vous faudra attendre la suite du reboot, logique. Webb use et abuse de l’humour à en lasser, et répète une bonne dizaine de fois la même scène, à savoir Peter qui découvre sa force et ses réflexes, mais sous un angle différent. Passionnant quand on voit que l’action patine à côté dans un film brouillon.
Au milieu de tout ça évidemment il faut un méchant. Malheureusement, il reste peu de temps, donc on choisit là aussi d’expédier sa petite histoire entre deux scènes, en en faisant un lézard gonflable ridicule, habité par un désir obscure de vouloir détruire la ville comme une envie de faire pipi. Ne vous attendez donc pas à un combat épique, il n’y en aura pas. Il n’y a d’ailleurs aucun moment épique ou héroïque dans ce film, dommage pour un film de super-héros. Rien ne décolle jamais, si ce n’est Peter lui-même.
Car malgré tous ces défauts qui parviennent à nous ennuyer rapidement et qui font de the Amazing Spiderman un film de super-héros raté, restent alors des scènes visuellement impressionnantes de Spidey dans les airs. Face aux effets spéciaux vieillissant du film de Raimi, TASM (pour les intimes) cumule des plans aériens de toute beauté à vous coller le vertige, surtout en 3D. Même le nouveau costume, maintes fois décrié, est filmé dans le détail et respire la légèreté. En revanche, rien ne fait de ce nouveau film un Spiderman plus sombre que les précédents, puisque la ville de New york n’est pas du tout mise en avant, écrasée par l’idylle adolescente de nos deux protagonistes. S’il doit y avoir une suite à ce reboot (ce que suggèrent les dernières images, dont une scène bonus des plus mauvaises), il faudra faire mieux avec un budget si conséquent, ou simplement changer d’équipe…
Résumé
The Amazing Spiderman est un film visuel, plein d’effets spéciaux réussis et une histoire d’amour à faire pâlir les comédies romantiques. Mais il est aussi et surtout l’un des pires films de super-héros existant, très vite oubliable et incomparable avec la version de Raimi. Un teen-movie simplement « fun » qui offre la plus belle apparition de Spike Lee au cinéma. Mais ça ne suffit malheureusement pas à en faire un bon film…
Je vous trouve très dure ! J’ai beaucoup aimé ce film, alors que j’y allais à reculons. Les acteurs sont justes et rafraîchissants, la légèreté fait du bien, le méchant est plus profond qu’il n’y parait (presque trop sympathique d’ailleurs).
Moi, je vous trouve trop gentille, déjà dire que c’est Amazing Spider-Man ça, il faut oser, c’est une parodie et c’est tout, Andrew Garfield ne laisse pas un moment croire qu’il est Peter Parker, trop dans le registre beau gosse, humour à 2 balles.
Emma Stone enfin Gwen, est assez proche physiquement du comics mais là elle a droit à une mère et des frères, elle n’est plus la fille du Captain Stacy qui a élevé seul.
De plus Captain Stacy fini par savoir que Spidey est Peter Parker, une scène très émouvante dans le comics
http://25.media.tumblr.com/tumblr_m6z8v5ISNq1rag363o1_500.jpg
Mais Gwen rendra responsable Spider-Man de la mort de son père, elle détestera Spidey, impossible de retrouver ça dans le film, vu la tournure du film.
Je vous conseille de voir d’autres films avec Tobey Maguire, ainsi vous verre le talent de cet acteur.