Still Alice
États-Unis, France : 2014
Titre original : –
Réalisateur : Richard Glatzer, Wash Westmoreland
Scénario : Richard Glatzer, Wash Westmoreland
Acteurs : Julianne Moore, Alec Baldwin, Kristen Stewart
Éditeur : Sony Pictures Entertainment
Durée : 1h37
Genre : Drame
Date de sortie cinéma : 18 mars 2015
Date de sortie DVD/BR : 5 août 2015
Mariée, heureuse et mère de trois grands enfants, Alice Howland est un professeur de linguistique renommé. Mais lorsqu’elle commence à oublier ses mots et qu’on lui diagnostique les premiers signes de la maladie d’Alzheimer, les liens entre Alice et sa famille sont mis à rude épreuve. Effrayant, bouleversant, son combat pour rester elle-même est une magnifique source d’inspiration…
Le film
[3/5]
Adapté d’une histoire vraie et traitant d’un sujet difficile (la maladie d’Alzheimer et ses conséquence), Still Alice est un mélo carré et efficace, sans excès ni fioritures, d’une sobriété formelle et thématique rappelant beaucoup les téléfilms destinés au câble américain qui atterrissent souvent en France pour occuper les ménagères l’après-midi sur TF1 et M6. La principale (seule ?) différence entre le film de Richard Glatzer et Wash Westmoreland et les productions bon marché qui se bousculent sur nos chaines de TV se situe en réalité dans le casting du film. Still Alice impose en effet un casting haut de gamme, mené par Julianne Moore qui, comme à son habitude, nous livre une prestation exceptionnelle en femme malade tentant de lutter contre sa mémoire. A ses côtés, on retrouvera les excellents Alec Baldwin, Kristen Stewart et Kate Bosworth, qui nous proposent également de gentilles prestations, toutes en finesse, et tout à fait convaincantes.
Bref, au fil de ses performances d’acteurs, Still Alice se laisse suivre tout doucement, mais n’évite pas la mièvrerie et les bons sentiments au cœur d’un script vraiment à 100% cousu de fil blanc. Ce qui n’empêche pas les qualités, comme nous le disait Tobias Dunschen à l’occasion de la sortie du film dans les salles françaises en mars dernier.
Le DVD
[4/5]
Côté DVD, il n’y a aucun doute, l’éditeur Sony Pictures Home Entertainement connait le support sur le bout des doigts et maîtrise l’encodage de façon vraiment remarquable. Qu’il s’agisse de la définition, des couleurs ou de la gestion bruit vidéo, tous les écueils auxquels on pourrait s’attendre sont brillamment et soigneusement évités. Niveau image, c’est donc vraiment un sans faute, mais il faut également reconnaître que le boulot de l’éditeur a été facilité par une photo et des prises de vue purement « indie », très symptomatiques d’un certain cinéma indépendant américain, ne nécessitant pas forcément de grands efforts, notamment dans la restitution des couleurs. Coté son, les deux mixages Dolby Digital 5.1 font le boulot sans génie, de façon pas forcément très immersive mais relativement dynamique.
Dans la section suppléments, on trouvera, outre les traditionnelles bandes-annonces, une featurette d’une durée inférieure à dix minutes, revenant principalement sur la prestation de Julianne Moore, sur la maladie d’Alzheimer en elle-même et sur les difficultés d’adaptation du roman de Lisa Genova, traduit en France sous le titre « L’envol du papillon ».