Pretty little liars – Saison 5
États-Unis : 2014
Titre original : –
Créateur : I. Marlene King
Acteurs : Troian Bellisario, Ashley Benson, Lucy Hale
Éditeur : Warner Bros.
Durée : 17h00 environ
Genre : Série TV, Thriller
Date de sortie DVD : 5 avril 2017
Aria, Emily, Hanna et Spencer sont soulagées d’apprendre qu’Alison et Ezra sont en vie et de retour à la maison, mais la découverte de deux nouveaux cadavres suscite d’autres questions. Un mystérieux « A » les menace de dévoiler leurs secrets les plus terrifiants. S’agit-il vraiment d’Alison ? D’un usurpateur ? Alors que des aveux surprenants déchirent les cinq amies, la partie est loin d’être terminée…
La saison
[3,5/5]
« Personne ne m’aime de toute façon dans cette maison ! Si c’est comme ça, je m’en vais ! ». Votre adolescente a quitté la maison familiale mardi dernier en ces termes, la moue boudeuse et l’œil empli de reproche et de mascara, avant de revenir quelques heures plus tard pour s’enfermer dans sa chambre remplie de posters tailladés de Justin Bieber, et vous vous demandez ce qu’elle a pu faire pendant ce laps de temps ? Il y a fort à parier qu’elle s’est rendue chez sa BFF (« Best Friend Forever ») du moment afin de regarder l’épisode de la semaine de Pretty little liars sur Elle Girl ou sur OCS.
Si vous vous sentez un peu coupable de l’avoir privée de TV afin de regarder un match de foot lénifiant qui de toute façon ne vous intéressait pas juste histoire de rentabiliser un minimum l’abonnement à beIN Sports, Warner bros. pourrait bien être votre sauveur, puisqu’après une interruption de presque deux ans, l’éditeur a décidé d’éditer cette année sur support DVD la cinquième saison de Pretty little liars (disponible depuis le 5 avril), qui sera suivie le 7 juin de la sixième. A la vue du coffret négligemment posé sur la table du salon à l’heure du début des Anges, votre ado atteindra le nirvana, et repassera son statut sur les réseaux sociaux de « adoptée » à « merveilleusement bien ».
Maintenant, vous n’êtes pas à l’abri que pleine de reconnaissance, votre adolescente vous invite à visionner les 25 épisodes de la saison 5 à vos côtés – ne commettez pas d’impair en lui rétorquant « bah moi tu sais, tes conneries pour pucelles en chaleur, ce n’est pas mon truc, avec ton père / ta mère [rayez la mention inutile] on va plutôt se mater un épisode de Game of thrones ». Non, grand dieu non ! Elle flairerait ainsi le coup fourré et vous renverrait le coffret au visage avant de re-fuguer raconter ses malheurs à sa BFF, et toutes deux resteraient allongées sur un lit rose bonbon à explorer en silence et pendant de longues heures les entrailles de leurs portables respectifs. La réponse adéquate à apporter à sa requête est donc naturellement « mais bien sûr ma chérie », ce à quoi elle vous répondra naturellement, excédée mais rassurée (dans le fond), de ne plus l’appeler par ce genre de sobriquet.
Pretty little liars est une série que les plus de vingt ans ne peuvent pas connaitre. Série « pop corn » par excellence, assumant clairement son statut de divertissement. Pour les parents ayant suivi les premières années du show aux côtés de leur progéniture, cette cinquième saison marque en réalité un véritable tournant, puisqu’en plus du retour d’Alison et d’autres intrigues formant un ensemble relativement cohérent, on découvrira enfin et surtout l’identité du fameux « A », le mystère autour duquel tournent les « liars » depuis des années… L’heure n’est donc plus aux atermoiements sans fin, et on avouera ici que cette révélation en forme de « deus ex machina », qui intervient en toute fin de saison, laisse augurer de nouvelles péripéties pour la saison suivante, et ouvre un terrain de jeux inédit qui, finalement, pourrait amener la série à se renouveler en profondeur. On est curieux de voir la suite !
Le coffret DVD
[4/5]
La cinquième saison de Pretty little liars débarque donc sous les couleurs de Warner bros, : c’est approximativement dix-sept heures de réconciliation inter-générationnelle, réparties sur six DVD. L’image est de très bonne qualité, d’un excellent niveau technique, composant habilement avec les limites évidentes d’un encodage en définition standard. Côté son, les possesseurs des premiers coffrets ont l’habitude : la version originale anglaise est proposée dans un Dolby Digital 5.1 plutôt dynamique et immersif, tandis que la version française reste fidèle au mixage stéréo des diffusions TV, dans un mixage Dolby Digital 2.0 tout à fait satisfaisant.
On trouvera bien sûr en complément de programme la traditionnelle poignée de featurettes de l’éditeur (notamment sur le tournage du centième épisode ou sur la conception du décor de l’épisode de Noël), ainsi qu’une courte série de scènes coupées et un récapitulatif de la saison.