Nom de code : Oies sauvages
Italie, Allemagne : 1984
Titre original : Geheimcode Wildgänse
Réalisateur : Antonio Margheriti
Scénario : Michael Lester
Acteurs : Lewis Collins, Lee Van Cleef, Ernest Borgnine
Éditeur : Artus Films
Durée : 1h37
Genre : Guerre
Date de sortie cinéma : 16 juillet 1985
Date de sortie DVD : 5 juillet 2016
Un milliardaire Hongkongais recrute une troupe de mercenaires pour démanteler un réseau de trafiquants de drogue dans le Triangle d’Or asiatique. Le commando s’entraîne durement et lance enfin l’opération. Alors que la mission débute avec succès, les Oies Sauvages vont se trouver face à une véritable milice paramilitaire aux ordres du cartel…
Le film
[3,5/5]
Formidable technicien, Antonio Margheriti a œuvré, au fil de ses quarante ans de carrière, dans à peu près tous les genres du cinéma d’exploitation italien : polar, horreur, fantasy, guerre, érotique, western… Autant de genres où le cinéaste, plutôt enclin au mélange des genres, nous a offert de solides séries B. Au tournant des années 80, et alors que le cinéma d’exploitation rital était en net déclin, ce « grand » artisan du bis a réalisé une poignée de films de guerre afin de surfer sur les nombreux films américains liés à la guerre du Vietnam qui pulvérisaient le box-office mondial à l’époque.
Nom de code : Oies Sauvages fait partie de ces films de guerre décomplexés, enchainant séquences guerrières et explosions avec une belle et plaisante régularité et dans une ambiance badass et bon enfant, proche du comic-book. Affichant un casting international assez prestigieux (Lee Van Cleef , Ernest Borgnine , Klaus Kinski, Mimsy Farmer, une série de « gueules » mémorables), le film nous propose un scénario « prétexte » à toutes sorties de scènes d’action, dont la plus mémorable ne se situe pas dans la « jungle » mais au début du film, en ville, et met en scène une course-poursuite en voiture pas piquée des hannetons, tournée à base de maquettes et de modèles réduits et pour tout dire assez énorme et, il faut bien l’admettre, hilarante. Présenté en scope, s’avère un petit plaisir coupable, un divertissement généreux, pas crédible pour deux sous mais jouissif et très attachant.
Le DVD
[4/5]
C’est grâce à Artus Films que l’on redécouvre aujourd’hui Nom de code : Oies Sauvages, qui s’offre un DVD de toute beauté, techniquement parfait, le film affichant un master propre et stable, à la définition solide et aux couleurs naturelles, malgré bien sûr quelques tâches ou poussières occasionnelles. Le grain cinéma est bien respecté, on regrettera simplement un léger grain vidéo sur les séquences les plus sombres. Côté son, l’éditeur nous propose les versions allemande et française du film, en Dolby Digital 2.0. Les amateurs seront ravis de retrouver la VF d’origine, qui s’avère bien gratinée.
Côté suppléments, Artus Films nous offre les traditionnelles bandes-annonces et la galerie photos d’usage, auxquelles vient s’ajouter une présentation du film par Curd Ridel, dessinateur et grand amateur de films de genre, qui aborde d’avantage le « genre » que le film à proprement parler.