Malcolm – Saison 6
États-Unis : 2005
Titre original : Malcolm in the middle
Créateur : Linwood Boomer
Acteurs : Frankie Muniz, Bryan Cranston, Erik Per Sullivan
Éditeur : Showshank Films
Durée : 9h environ
Genre : Série TV, Comédie
Date de sortie DVD : 7 avril 2015
Suivez le quotidien complètement déjanté de Malcolm, petit génie de 9 ans, de ses frères Francis, Reese et Dewey et de leurs parents Lois et Hal…
La saison
[5/5]
Au visionnage de la sixième saison de Malcolm, on se prend à penser qu’au fur et à mesure que le public s’attache à une série et à ses personnages, les ambitions artistiques des auteurs se modifient. Au fil des épisodes, certains personnages évoluent, prennent plus ou moins de poids narratif, apparaissent ou disparaissent, et de fait, les excellentes séries comiques évoluent avec le temps.
Prenons le cas des Simpson par exemple : du portrait au vitriol de la famille américaine type durant ses premières années, le show s’est au fil des ans mué en un délire volontiers absurde et créatif ; le personnage principal de la série est ainsi vite devenu Homer, propice à toutes les exubérances. A l’image de ceux créés par Matt Groening, les personnages de South Park sont également vite devenus leurs propres caricatures, les quatre enfants héros de la série laissant de plus en plus la place à d’autres, s’effaçant même parfois complètement du show. Ce constat est valable pour beaucoup de séries : plus celles-ci sont fantaisistes et riches en personnages, plus les possibilités de mutation en un gros délire culte seront grandes.
Malcolm n’échappe pas à cette règle : au fil des saisons, le personnage de Malcolm, probablement au final le moins intéressant des personnages de la série, s’est au fur et à mesure effacé pour laisser place aux « autres » membres de sa famille : Lois la mégère tacticienne et machiavélique, Hal le père créatif et incompris, Reese ou la bêtise crasse, et Dewey l’étrange enfant venu d’ailleurs. Autour de ces personnages vont s’articuler une série de scénarios absolument géniaux, les plus absurdes et les plus désopilants qui soient, mis en image avec classe et provoquant, et c’est bien là l’essentiel, de francs éclats de rire de la part du public.
Le vrai héros de la sixième saison de Malcolm, c’est donc Dewey, qui nous offre notamment un épisode indispensable, probablement un des tous meilleurs de la série, au cœur duquel il écrit un opéra d’un tout nouveau genre. Mais passer à côté des vingt-et-un autres épisodes de cette saison formidable serait une énorme erreur, tant les auteurs du show en état de grâce maitrisaient leur petit univers, et ne semblaient connaître aucune limite créative.
Le coffret DVD
[4,5/5]
Côté vidéo, le coffret 3 DVD Malcolm – Saison 6 proposé par Showshank Films nous propose de redécouvrir ces épisodes au format et en 16/9, c’est à dire sans le recadrage occasionnel que nous imposait M6 lors de la diffusion de la série en France. L’encodage ne pose pas de problème particulier (couleurs vives, définition très satisfaisante), et pour les plus puristes d’entre nous, la série est proposée à la fois en VF (naturellement avec le doublage que nous connaissons) et en VO sous-titrée en français. Du beau boulot.
Ce n’est pas terminé d’ailleurs, car l’éditeur Showshank Films nous offre également quelques suppléments sur la troisième galette : on découvrira tout d’abord un hommage animé à Malcolm. Signé Quentin Dron, ce très court petit dessin animé musical revient sur les scènes cultes qui auront émaillé la série durant les sept saisons de bonheur qu’elle aura duré. Le second bonus s’intitule Rêves et cauchemars et s’avère un montage d’une douzaine de minutes regroupant les scènes « oniriques » ou assimilées parmi les plus marquantes et décalées de la série.
Test DVD : Malcolm – Saison 6: Le vrai héros de la sixième saison de Malcolm, c’est donc Dewey, qui nous offre… http://t.co/VvX3oEe0tH
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