Cell 213
Canada : 2011
Titre original : –
Réalisateur : Stephen Kay
Scénario : Maninder Chana
Acteurs : Bruce Greenwood, Eric Balfour, Michael Rooker
Éditeur : Universal Pictures
Durée : 1h49
Genre : Thriller, Horreur
Date de sortie DVD : 4 novembre 2015
Après avoir été accusé de la mort de son client, un avocat se retrouve en prison. Il doit faire face à un garde sadique et à un énigmatique directeur. Enfermé dans la cellule 213, la même que l’homme qu’il devait défendre en premier lieu, Dieu et le Diable vont batailler pour son âme…
Le film
[3/5]
Même s’il s’avère un peu décevant dans le sens où il n’exploite que peu des idées qu’il met sur le tapis dans sa première demie-heure, Cell 213 est tout de même un film d’horreur ambitieux. Doté d’un scénario très original jouant de façon assez habile avec les notions de bien et de mal, le film réalisé par Stephen Kay (responsable -mais pas coupable ?- du remake de Get Carter avec Stallone, ou encore du film d’horreur Boogeyman – La porte des cauchemars) se met en route sur un rythme lent, prend le temps de s’attarder sur ses personnages et passe finalement assez subrepticement du thriller carcéral au fantastique.
Porté par un casting quatre étoiles, composé des tronches inoubliables d’Eric Balfour (Six feet under), Michael Rooker (Henry, portrait d’un tueur en série) ou encore Bruce Greenwood (la série L’homme de nulle part), ce film étrange passe d’une ambiance à l’autre de façon très fluide, pour mener le spectateur vers un final assez surprenant et inattendu.
Le DVD
[4/5]
Il n’y a pas rien à redire, le DVD édité par Universal Pictures nous permettra de découvrir ce DTV horrifique dans des conditions tout à fait excellentes. On saluera d’ailleurs bien bas Universal, qui est un éditeur toujours prêt, contre vents et marées, à se lancer dans l’aventure du DTV en France, ce qui est loin d’être évident économiquement parlant, étant donné le nombre ahurissant de téléchargements illégaux tournant malheureusement autour des films de genre. Et il faut de toutes façons avouer qu’Universal est rodé au format DVD, et nous propose une nouvelle fois un master sans faille : définition, piqué et couleurs composent plutôt bien avec les limites d’un encodage en définition standard. VF et VO sont proposées en Dolby Digital 5.1, dans des mixages dynamiques et bien enveloppants. Pas de suppléments.