Vampire Diaries – L’intégrale de la saison 6
États-Unis : 2014
Titre original : –
Créateurs : Kevin Williamson, Julie Plec
Acteurs : Nina Dobrev, Paul Wesley, Ian Somerhalder
Éditeur : Warner bros.
Durée : 42 minutes
Genre : Série TV, Fantastique, Romance
Date de sortie DVD/BR : 5 octobre 2016
Bonnie et Damon ont disparu. Elena est de retour à l’université faisant difficilement face à la perte de Damon. Caroline désespère de trouver un moyen de rompre le sort lancé sur Mystic Falls par les Travelers. Alors que tout le monde croit que Stefan est sur une piste afin de ramener Damon et Bonnie, Elena est choquée lorsqu’elle apprend ce qu’il fait en réalité…
La saison
[4/5]
Pour ceux qui l’ignoreraient encore alors que la diffusion de la huitième et dernière saison vient tout juste de commencer aux États-Unis, la série Vampire Diaries est adaptée de romans de L.J Smith (et non de Stéphenie Meyer) par Kevin Williamson et Julie Plec. Pour éviter les « spoilers » concernant cette sixième saison (disons simplement que plusieurs personnages TRÈS importants du show vont être amenés à disparaitre cette année), on va plutôt vous rappeler comment cette brillante série à destination des ados et jeunes adultes a rendu accro (à crocs ?) notre chroniqueuse Anaïs Berno :
« Si son synopsis vous rappelle quelque chose, c’est parce que la saga Twilight et son flot de fans en furie sont passés par là. Pourtant, Vampire Diaries fut écrit bien avant les romans de Stéphenie Meyer. De plus, passé cette intrigue principale, on réalise rapidement que Vampire Diaries n’a plus grand chose à voir avec Twilight… ni même avec True Blood, autre série vampirisée à la mode.
Certes, il y un a un peu plus de contacts physiques et de scènes sexy dans Vampire Diaries que dans Twilight… mais on est bien loin du côté trash de True Blood. C’est quand même diffusé par CW, il ne faudrait pas choquer le public de la chaîne connue pour One Tree Hill non plus. Certes (bis), Elena (Nina Dobrev) a une meilleure amie black… comme dans True Blood. Mais ici, pas d’accent du fin fond des USA à couper au couteau, et Bonnie, l’amie en question, recèle bien plus de secrets qu’il n’y paraît.
En bref, les comparaisons s’arrêtent là. L.J Smith a sa propre interprétation des vampires. Exit donc l’eau bénite et l’argent, ici les vampires marchent en plein jour et ont quelques troubles avec de la verveine. Sans trop révéler des passages de la série, Vampire Diaries nous ressert de l’histoire de vampire… mais version 2010s, avec son lot de trahisons, de sorcelleries et de secrets gardés depuis des siècles et des siècles (Amen).
La série ne manque pas de rebondissements, ce qui vous force un minimum à suivre les épisodes si vous ne voulez pas avoir l’impression d’avoir loupé deux saisons de Lost. En plus de l’action, Vampire Diaries ne manque pas d’humour grâce au personnage de Damon, et encore moins de glamour.
En effet, le casting que l’on croirait tout droit sorti d’un magazine de mode contribue sûrement à l’addiction que l’on ressent devant ces 45 minutes hebdomadaires. Le vampire a toujours été sexy. Mais le vampire version Paul Wesley (pas vraiment connu en France) et Ian Somerhalder (qui a retrouvé son chemin depuis Lost pour notre plus grand bonheur) l’est doublement. Pour ces messieurs, Nina Dobrev (Degrassi) n’est pas ce qu’il y a de plus désagréable à l’œil non plus, il faut l’avouer.
Le pire, c’est qu’ils jouent bien. Le pire, c’est que l’éternel coup du triangle amoureux fait toujours mouche. Lequel des deux frères aux dents longues la belle Elena choisira-t-elle ? Damon et Stefan arriveront-ils à se supporter malgré les siècles d’hostilités qui les opposent ? Quels secrets douloureux la petite ville de Mystic Falls cache-t-elle ?
Ajoutez à cela une bande-son très présente et vous obtenez une sorte de Grey’s Anatomy du vampire. En gros, une série dont on pourrait supprimer l’intrigue principale (le fait d’être des vampires) mais qui resterait une intrigue bien ficelée avec des personnages attachants qui ont tous leurs problèmes. D’ailleurs il n’y a pas vraiment de seconds rôles, et les personnages secondaires ont tous leur part du gâteau à un moment ou un autre.
En deux mots : pour votre bien, cédez à la tentation de Vampire Diaries. On a tous une série que l’on adore regarder sans oser l’avouer. Vampire Diaries se doit d’être l’une d’entre elles. Pour l’histoire, le style, la réalisation, la musique, et le casting… à croquer ! »
Le coffret Blu-ray
[4,5/5]
Longtemps attendue, régulièrement repoussée, la sixième saison de Vampire Diaries débarque aujourd’hui en Blu-ray sous les couleurs de Warner bros. Et comme c’était déjà le cas pour les premières saisons du show sur support Blu-ray, cette sixième saison est une valeur sûr niveau haute définition. Les 22 épisodes s’imposent d’eux-mêmes avec un rendu d’une précision absolue, vraiment de toute beauté ; les couleurs sont naturelles, et lors des (forcément nombreuses) séquences nocturnes, les noirs affichent une densité et une profondeur abyssale. Côté son, la série propose une spatialisation très dynamique et démonstrative en matière de mixage multicanal. La scène arrière est omniprésente, distillant des ambiances en tous genres, c’est du très beau travail. On privilégiera cela dit naturellement la VO, encodée en DTS-HD Master Audio 5.1, à sa petite sœur la VF, mixée dans un Dolby Digital 2.0 fidèle à la diffusion TV, mais forcément nettement plus restreint.
Du côté des suppléments, outre un commentaire audio du quinzième épisode en VO non sous-titrée, on retrouvera une belle série de scènes coupées, habilement réparties sur les quatre Blu-ray composant le coffret. Le quatrième disque est par ailleurs le plus riche en bonus, puisqu’il nous réserve quelques featurettes tout à fait plaisantes : des « tweets » de fans de la série lus par les acteurs, un sujet sur les « adieux » des acteurs à la série (mais chut ! n’en révélons pas trop) et un retour sur les lieux du tournage. Enfin, et comme le veut la tradition sur les galettes Warner, on retrouvera un extrait du panel du Comic-con, où Julie Plec et quelques acteurs de Vampire Diaries répondent dans la bonne humeur aux questions du public.