Test Blu-ray : The musketeers – Saison 1

Inspirée du roman éponyme d’Alexandre Dumas, cette histoire située au 17ème siècle suit des frères entrainés à être soldats au service de leur Roi et de leur pays…

La saison

[4/5]

Adaptation « moderne » de l’œuvre d’Alexandre Dumas par la BBC, The musketeers remet donc une fois de plus en scène la rencontre entre les mousquetaires Athos, Porthos, Aramis et le jeune D’Artagnan. Série d’aventures destinée à être regardée en famille, naviguant entre action et humour tout en mettant en place, au fil des épisodes, une réelle intensité dramatique, la série créée par Adrian Hodges (à qui l’on doit également Nick Cutter et les portes du temps) tend à redéfinir le héros de cape et d’épée, comme avait tenté de le faire Paul W.S. Anderson il y a quelques années avec Les trois mousquetaires 3D, son « adaptation » branque et steampunk du roman de Dumas.

Mais la volonté des producteurs et de la BBC n’était pas de reproduire le gros délire 100% fun et nawak conçu par Anderson, mais d’en saisir l’esprit très « bande dessinée » afin d’accoucher d’un divertissement de qualité, à la fois romanesque et populaire. Comme dans le cas de Sherlock, le pari est remporté haut la main : si les premiers épisodes prennent certes un peu de temps à mettre les différentes intrigues en place, le tout se déroule sans trop de lenteurs, et passés les quatre premiers épisodes, au fil de son évolution, la série s’avère de plus en plus enthousiasmante et addictive, se terminant sur un trio d’épisodes assez grandiose, nous laissant pantelants et impatients de découvrir la deuxième saison de la série.

Le coffret Blu-ray

[4/5]

A l’occasion de la sortie de cette première saison de The musketeers sur support Blu-ray, nos amis de chez France Télévisions Distribution ont vraiment bien soigné leur copie, puisque l’image affiche une belle précision / un beau piqué, malgré un grain que d’aucuns jugeront par moments un poil envahissant. Côté son, VF et VO sont proposées en DTS-HD Master Audio 2.0 d’origine, assez typique des productions britanniques, les rozbifs étant généralement allergiques à la spatialisation multicanal de leurs séries. Les mixages sont néanmoins parfaitement immersifs et très efficaces dans les séquences d’action ; on privilégiera cela dit le mixage anglais, plus ample et dynamique, mais surtout beaucoup plus convaincant d’un point de vue artistique – aussi paradoxal que cela puisse paraître, étant donné que les personnages seraient logiquement censés s’exprimer en français. Pas de bonus, mais la série se suffit à elle-même !