Test Blu-ray : The boy

1
1470

The boy

 
États-Unis, Chine, Canada : 2016
Titre original : –
Réalisateur : William Brent Bell
Scénario : Stacey Menear
Acteurs : Lauren Cohan, Rupert Evans, James Russell
Éditeur : Metropolitan Vidéo
Durée : 1h37
Genre : Horreur
Date de sortie cinéma : 27 janvier 2016
Date de sortie DVD/BR : 27 mai 2016

 

 

Pour essayer d’échapper à son passé, Greta, une jeune Américaine, se fait engager comme assistante maternelle en Angleterre, dans une maison perdue en pleine campagne. À son arrivée, elle découvre qu’elle a été embauchée non pas pour s’occuper d’un petit garçon de 8 ans en chair et en os, mais d’une poupée de porcelaine grandeur nature. Seule dans la maison, loin de tout, Greta assiste à des événements tous plus étranges les uns que les autres. La poupée serait-elle vivante ? Il se trouve que Greta n’a pas seulement été engagée, elle a été choisie…

 

 

Le film

[3,5/5]

En attirant quelques 410.000 curieux dans les salles françaises en début d’année, The boy a véritablement créé la surprise. S’agit-il d’un effet post-Walking dead, dû à la présence de Lauren Cohan au générique (elle incarne Maggie dans la série aux zombies), ou simplement d’un nouveau signe de l’engouement des français pour le genre horrifique, en particulier quand celui-ci met en scène des poupées pas si innocentes ? Quelle qu’en soit la raison, le succès de ce petit film old school très efficace est pleinement mérité, et a de quoi nous réjouir.

Pourtant, on partait de loin, avec la présence derrière la caméra de William Brent Bell, dont les faits d’armes se limitaient jusqu’ici au médiocre Stay alive et à l’épouvantable Devil inside. Mais le miracle s’est pourtant produit : avec cette série B solidement ficelée, ses décors somptueux, sa photographie soignée et ses deux acteurs au top de leur forme (Lauren Cohan et Rupert Evans, parfaits), William Brent Bell respecte scrupuleusement le cahier des charges de l’effroi en mode gothique, et signe un film d’horreur en huis-clos absolument fréquentable, loin des modes et du jeunisme habituellement de rigueur dans ce genre de productions.

Et s’il n’égale certes pas en qualité quelques-unes des plus franches réussites récentes du genre, telles que La maison de cire (2005) ou encore Esther (2009) qu’il rappelle par certains points dans sa narration, The boy s’avère une production aussi soignée qu’attachante. Et si naturellement ses derniers plans appellent la production d’une inévitable suite, on saluera l’intelligence d’un scénario relativement fermé qui pourrait bien la rendre non pas impossible, mais du moins très difficile à mettre en œuvre pour qui osera s’y risquer.

 


 

Le Blu-ray

[4,5/5]

Les chroniques et tests Blu-ray des films édités par Metropolitan Vidéo se suivent et finissent par se ressembler. Que dire sinon que techniquement, les galettes Haute Définition de l’éditeur au cheval ailé dénotent d’un savoir-faire indéniable en matière de définition et d’encodage. Avec The boy, c’est un nouveau sans faute à mettre à l’actif de Metro : définition et piqué sont d’une précision à couper le souffle, le léger grain est scrupuleusement respecté, les couleurs dépotent, les noirs sont d’une densité exceptionnelle et les contrastes sont nets et affirmés. Côté son, les deux mixages DTS-HD Master Audio 5.1 privilégient l’ambiance et savent se révéler tonitruants lors des quelques « jump-scares » qui émaillent le film : l’immersion est totale, le mixage dynamique en diable. Voilà donc un disque dont l’aspect technique s’avère vraiment épatant.

Dans la section suppléments en revanche, c’est le calme plat. Comme dans le cas de son homologue américain, le Blu-ray français de The boy ne propose aucun bonus, si ce n’est la traditionnelle sélection de bandes-annonces éditeur.

 

1 COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici