Test Blu-ray : Seven sisters

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Seven sisters

Royaume-Uni, France, Belgique : 2017
Titre original : What happened to Monday
Réalisation : Tommy Wirkola
Scénario : Max Botkin, Kerry Williamson
Acteurs : Noomi Rapace, Glenn Close, Willem Dafoe
Éditeur : M6 Vidéo
Durée : 2h03
Genre : Science-fiction
Date de sortie cinéma : 30 août 2017
Date de sortie DVD/BR : 30 décembre 2017

2073. La Terre est surpeuplée. Le gouvernement décide d’instaurer une politique d’enfant unique, appliquée de main de fer par le Bureau d’Allocation des Naissances, sous l’égide de Nicolette Cayman. Confronté à la naissance de septuplées, Terrence Settman décide de garder secrète l’existence de ses 7 petites-filles. Confinées dans leur appartement, prénommées d’un jour de la semaine, elles devront chacune leur tour partager une identité unique à l’extérieur, simulant l’existence d’une seule personne : Karen Settman. Si le secret demeure intact des années durant, tout s’effondre le jour où Lundi disparait mystérieusement…

Le film

[3,5/5]

Si l’on considère volontiers que la présence de Noomi Rapace au générique d’un film est une raison suffisante pour se plonger dans n’importe quel long-métrage, on peut déjà d’entrée de jeu aligner sept bonnes raisons de voir Seven sisters : l’actrice d’origine suédoise y incarne non pas un mais rien de moins que sept personnages… Sept rôles de sœurs jumelles et « hors-la-loi » dans un film de science-fiction nous présentant un monde dystopique au cœur duquel un seul enfant par couple est permis, et les fratries sévèrement réprimées par le pouvoir en place. Sur ce point de départ ambitieux, cette co-production européenne s’avère une parfaite démonstration d’un certain savoir-faire dans le genre. A la croisée des chemins entre des films tels que Les fils de l’homme ou Soleil vert et le blockbuster pur et dur à l’Hollywoodienne, Seven sisters s’avère une belle réussite, portée non seulement par son actrice principale, mais également par la virtuosité de la mise en scène, que l’on doit à Tommy Wirkola.

Ce nom, qui constituera donc au minimum la huitième bonne raison de se ruer sur le film, rappellera aux fans de cinéma de genre la très bonne impression qu’il leur avait fait sur son dernier film en date, Dead Snow 2 (2014), une comédie horrifique extrêmement bien torchée, qui se payait le luxe de pulvériser dans les grandes largeurs le film original, réalisé par le même Wirkola en 2009. Entre temps, le cinéaste s’était par ailleurs essayé au blockbuster en mode décérébré et fun avec Hansel & Gretel : Witch hunters (2013). Plus ambitieux, plus sérieux, et globalement absolument convaincant, Seven sisters contient encore quelques grosses ficelles et autres facilités narratives un peu trop « Hollywoodiennes », mais surprendra à coup sûr dans le déroulement de son intrigue, qui plonge avec délice dans une certaine cruauté, ses excès visuels et surtout son rythme soutenu, qui ne permettra jamais réellement au spectateur de reprendre son souffle entre deux moments de bravoure.

On notera également que le titre international du film, What happened to Monday, est autrement plus poétique que le titre « français », dont la particularité est d’être… en anglais.

Le Blu-ray

[4/5]

Comme d’habitude avec M6 Vidéo, le Blu-ray de Seven Sisters est proposé dans un écrin HD du tonnerre, rendant justice à la fois au support et au boulot de Tommy Wirkola et José David Montero (directeur photo) sur l’image et le son de leur formidable bébé. Piqué, niveau de détail, couleurs, profondeur de champ, il n’y a pas grand chose à redire, tout juste remarque-t-on une légère baisse de définition sur certains plans épars. Côté son, les deux versions (VF et VO) sont naturellement proposées en DTS-HD Master Audio 5.1, finement et habilement spatialisées. Du beau très boulot !

Rayon suppléments, M6 Vidéo nous propose de découvrir un court making of revenant de façon très concise (12 minutes) sur les éléments graphiques et narratifs les plus marquants du film. On poursuivra avec un entretien avec Noomi Rapace réalisé par les équipes de SND pendant la promotion de en France, ainsi qu’avec un sujet sur les époustouflants effets spéciaux sur le mode toujours payant du « avant / après ».

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