Pirates des Caraïbes : La vengeance de Salazar
États-Unis : 2017
Titre original : Pirates of the Caribbean – Dead men tell no tales
Réalisateurs : Joachim Rønning, Espen Sandberg
Scénario : Jeff Nathanson, Terry Rossio
Acteurs : Johnny Depp, Javier Bardem, Geoffrey Rush
Éditeur : Walt Disney France
Durée : 2h09
Genre : Aventures, Fantastique
Date de sortie cinéma : 24 mai 2017
Date de sortie DVD/BR : 6 octobre 2017
Jack Sparrow et ses compagnons se lancent dans la quête du Trident de Poséidon, sur lequel le Capitaine Teague détient des informations précieuses. Cet artefact légendaire, qui donne tous les pouvoirs sur les océans, est leur seul moyen d’échapper aux fantômes du redoutable Capitaine Salazar, échappés du Triangle des Bermudes pour éliminer tous les pirates des océans…
Le film
[4/5]
« Les admirateurs indécrottables de Jack Sparrow vont probablement adhérer sans réserve à ses cinquièmes aventures, qui épousent sans l’ombre d’une quelconque originalité la formule éprouvée des films précédents. »
C’est par ces mots que notre chroniqueur Tobias Dunschen terminait sa critique de Pirates des Caraïbes : La vengeance de Salazar il y a quelques mois, lors de la sortie en salles du cinquième opus des aventures de Jack Sparrow et sa clique, cette fois mises en scène par Joachim Rønning et Espen Sandberg, réalisateurs il y a un peu plus de dix ans de Bandidas, western rigolo tourné pour EuropaCorp. Et force est de constater que l’auteur de notre critique a tout à fait raison : ce cinquième épisode de la saga Pirates des Caraïbes plaira avant tout aux amateurs de ces swashbucklers d’antan, se regardant en famille comme des livres d’images ou les BD de notre enfance, éditées dans les années 70 chez Arédit / Artima (Capitaine Courage) ou même dans Pilote (Barbe-Rouge de Charlier et Hubinon).
Conscient des scories de l’épisode précédent, qui capitalisait trop sur la personnalité de Jack Sparrow, Disney revient par ailleurs à l’essentiel avec Pirates des Caraïbes : La vengeance de Salazar, qui nous propose une galerie de personnages soignés, n’existant pas uniquement par leurs interactions avec le pirate incarné par Johnny Depp ; le récit mêle par ailleurs légendes et éléments fantastiques de façon toujours aussi plaisante, et l’ensemble s’avère une excellente surprise. Si bien sûr cet épisode ne vaut peut-être pas ni le premier ni, surtout, l’époustouflant deuxième opus de la franchise, il nous réserve suffisamment de séquences hautes en couleur (la banque baladée dans tout le village) et pleines d’humour et de fantaisie (la séquence de Jack Sparrow sur la guillotine) pour remporter la franche adhésion des petits et des grands !
Le Blu-ray
[5/5]
Avec la sortie de Pirates des Caraïbes : La vengeance de Salazar sur support Blu-ray, Walt Disney France démontre à nouveau son savoir-faire technique, et nous livre une véritable galette de démonstration, à la définition et au piqué d’une précision excellente, offrant également des couleurs littéralement explosives et des contrastes soignés. Côté son, la version originale est traditionnellement proposée dans un impressionnant mixage DTS-HD Master Audio 7.1, mais la version française se voit aussi découvrir les joies de la Haute Définition sonore puisque l’éditeur nous offre un mixage français en DTS-HD Haute Résolution Audio 5.1 : le rendu est ample et dynamique, voire même carrément explosif au niveau des basses ; les deux versions sont somme toute très proches en terme de spectacle.
Au rayon des suppléments, Walt Disney France ne se moque pas du consommateur non plus, puisqu’il propose, outre les traditionnelles bandes-annonces Disney, un passionnant making of d’une durée d’envirn 50 minutes et revenant sur quasiment tous les aspects de la production, un bêtisier court mais amusant, et surtout une poignée d’intéressantes et sympathiques scènes coupées aux effets spéciaux pas toujours finalisés à 100%. On terminera avec le carnet de bord de Jerry Bruckheimer, nous proposant quelques jolies photos prises par le producteur sur le tournage du film. Un tour du propriétaire quasi-exhaustif et visiblement assez sincère malgré un aspect « promotionnel » assez prononcé. Du beau travail éditorial.