Test Blu-ray : Nos pires voisins 2

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Nos pires voisins 2

 
États-Unis : 2016
Titre original : Neighbors 2 – Sorority rising
Réalisateur : Nicholas Stoller
Scénario : Andrew J. Cohen, Brendan O’Brien, Nicholas Stoller, Evan Goldberg, Seth Rogen
Acteurs : Seth Rogen, Rose Byrne, Zac Efron
Éditeur : Universal Pictures
Durée : 1h32
Genre : Comédie
Date de sortie cinéma : 6 juillet 2016
Date de sortie DVD/BR : 15 novembre 2016

 

 

Mac et Kelly Radner, pour l’arrivée de leur deuxième enfant, sont enfin prêts à franchir l’étape ultime vers la vie adulte et déménager en banlieue. Mais alors qu’ils mettent tout en oeuvre pour vendre leur maison, une sororité d’étudiantes décomplexées succède à l’ancienne fraternité de Teddy, les surpassant largement en termes de débauche et tapage nocturne…

 


 

Le film

[4/5]

Après un premier opus qui n’avait que partiellement convaincu notre rédac’ chef Pascal Le Duff (lire notre article), Nos pires voisins 2 est donc le deuxième opus d’une nouvelle franchise œuvrant dans le genre de la comédie gentiment trash, dont le seul but avoué (et plutôt réussi dans son genre) est de secouer les zygomatiques du spectateur à intervalles réguliers à coups de vannes tantôt carrément absurdes tantôt plus réfléchies et incisives.

Reprenant plus ou moins la même trame que le premier film en mode « harder better faster stronger », le nouveau film de Nicholas Staller ne se repose non plus sur un trio mais sur un quatuor d’acteurs absolument formidables : à Seth Rogen, Rose Byrne et Zac Efron s’ajoute donc Chloë Grace Moretz, et le moins que l’on puisse dire, c’est que les quatre acteurs vont loin dans l’auto-dérision. Pour s’assurer la sympathie du spectateur et provoquer le rire, Seth Rogen jouera donc plus que jamais de son image de « geek » un peu gauche et enveloppé (la formidable séquence de l’avant-match), on rira sans vergogne des origines australiennes de Rose Byrne, et Zac Efron capitalisera sur son image de beau gosse écervelé et de son impact sur la culture gay. La nouvelle venue Chloë Grace Moretz s’amusera également avec son image publique d’éternelle adolescente, bref, les cartes sont distribuées avec talent et si le film ne révolutionne certes rien, les gags sont nombreux, le rythme excellent et on rit beaucoup.

Et c’est bien là l’essentiel : que l’on soit plutôt client d’outrances trash ou de vannes plus référentielles, Nos pires voisins 2 fournira à chaque spectateur ou presque son quota de francs éclats de rire. Au point que l’on en finisse même par espérer que la rentabilité du film au box-office, presque trois fois inférieure à celle du premier opus, ne soit pas un frein à la mise en chantier d’une nouvelle suite, d’autant que les idées développées par l’équipe dans les suppléments du Blu-ray nous réserveraient sans doute quelques beaux moments de déconne.

 

 

Le Blu-ray

[4,5/5]

Côté Blu-ray, d’un strict point de vue technique, le master proposé par Universal Pictures s’avère, comme souvent avec l’éditeur, en tous points parfait. Définition, piqué, couleurs, contrastes et gestion des noirs : tout est littéralement impeccable, c’est du grand Art. Coté enceintes, comme toujours chez l’éditeur, seule la version originale est encodée en DTS-HD Master Audio 5.1, dans un mixage littéralement tonitruant, qui prend toute son ampleur quand la fureur de la sororité entre en scène : les séquence de fêtes sont naturellement riches en basses, en gros surrounds et effets multi-directionnels à gogo. La version française est quant à elle uniquement mixée en DTS 5.1, mais s’avère également très spectaculaire et immersive ; au final les deux versions s’imposent toutes deux par un dynamisme et une ampleur rares.

Côté bonus, outre un commentaire audio de Nicholas Stoller (réal.) et James Weaver (prod.), la galette éditée par Universal Pictures prolongera le plaisir et les fous rires provoqués par le film. Une poignée de featurettes sur les aspects les plus importants du tournage, permettant notamment à l’équipe d’évoquer quelques idées de script avortées. Pour l’anecdote, une des idées évoquées ici se déroulait, à la manière de The raid, dans un immeuble de huit étages que gravirait le couple Radner, et dont chaque nouvel étage proposerait une fête encore plus folle que la précédente – une idée pour le moins géniale, mais dont la mise en forme parait très difficilement. Mais le « gros » de ces suppléments est à venir, avec un court bêtisier, auquel on ajoutera presque une demie-heure de scènes coupées et/ou étendues (dont certaines valent vraiment leur pesant de cacahuètes) ainsi que le traditionnel « line-o-rama », mélange de bêtisier et de phases d’improvisation non conservées au montage final, qui démontre la constante ébullition des acteurs sur le tournage, et leur motivation à aller toujours un peu plus loin dans l’humour.

 

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