Monster cars
États-Unis, Canada : 2016
Titre original : Monster trucks
Réalisateur : Chris Wedge
Scénario : Derek Connolly, Matthew Robinson, Jonathan Aibel, Glenn Berger
Acteurs : Lucas Till, Jane Levy, Thomas Lennon
Éditeur : Paramount Pictures
Durée : 1h44
Genre : Fantastique, Comédie, Aventures
Date de sortie cinéma : 21 décembre 2016
Date de sortie DVD/BR : 2 mai 2017
Pour échapper à la vie trop tranquille de sa ville natale, Tripp, un lycéen, construit une « Monster Car ». À la suite d’un accident près d’un site de forage pétrolier, il découvre une créature étrange et souterraine qui a le goût et un talent certain pour la vitesse. Tripp a peut-être trouvé le moyen de sortir de la ville et gagné un ami très improbable…
Le film
[3,5/5]
Un coup d’œil rapide au générique de Monster cars nous donnera un aperçu de ce qu’on pourra s’attendre à voir : à la réalisation, on retrouvera Chris Wedge, surtout connu pour son travail dans le petit monde de l’animation (L’âge de glace, Robots, Epic). Au scénario, rien de moins que quatre noms : Derek Connolly (Jurassic World, Kong : Skull Island), Matthew Robinson (The invention of lying), ainsi que Jonathan Aibel et Glenn Berger (la trilogie Kung Fu Panda, Bob l’éponge : Un héros sort de l’eau…). Forcément, ces noms nous incitent déjà, avant même d’avoir vu le film, à supposer un produit carré, autant dans la forme que dans l’écriture, calibré pour s’imposer comme un divertissement familial imparable.
Et en effet, sous ses airs de mélange d’Un amour de coccinelle et de CJ7, on ne pourra que reconnaître que Monster cars donne dans le divertissement assez enthousiasmant ; suffisamment rythmé pour passionner les enfants (même les plus jeunes), suffisamment drôle pour ne pas ennuyer les parents, il s’agit du DVD / Blu-ray idéal pour une soirée pantoufling (si si, ça existe) à la maison, entre la livraison de pizza et le coca qui coule à profusion dans les gobelets Pat Patrouille et/ou Vaiana.
Comme le film n’oublie pas non plus les ados, il prend la forme d’un « film de bagnoles », avec d’impressionnants monster trucks aux roues surdimensionnées. Et comme dans tout film de bagnoles qui se respecte, qu’il soit appréhendé sous la forme du polar, de la comédie, du road movie ou tout simplement du film de course, le genre répond comme toujours à une dialectique lui imposant non seulement de proposer des courses poursuites dynamiques, mais aussi et surtout de faire rouler les voitures où nul ne s’attendrait normalement à voir une auto, et/ou de lui faire faire (ou subir) ce que personne n’imaginerait possible avec une caisse. Et à ce niveau là, puisqu’il comporte un élément fantastique (les voitures sont « habitées » par de gentils poulpes gigantesques), Monster cars en donnera pour son argent au spectateur, avec des voitures qui escaladent les murs, sautent de toits en toits et effectuent toutes sortes de cascades improbables. Un bon moment en mode 100% divertissement !
Le Blu-ray
[4,5/5]
Paramount Pictures démontre à nouveau son savoir-faire technique avec le Blu-ray de Monster cars, et nous livre une véritable galette de démonstration, aux couleurs explosives et aux contrastes soignés. La définition n’est jamais prise en défaut, et l’ensemble nous propose un piqué d’une précision absolu doublé d’un niveau de détails tout simplement extraordinaire. Côté son, la VO est proposée dans un mixage Dolby Atmos (que les amplis non équipés décoderont en Dolby TrueHD 7.1) tandis que la VF ne s’offre quant à elle qu’un classique Dolby Digital 5.1. En termes de spectacle sonore multi-canal, la VO affiche donc une supériorité assez nette, proposant une spatialisation complètement folle et des basses omniprésentes, en particulier durant les scènes de courses poursuites, par ailleurs complètement folles.
Au rayon des suppléments, Paramount nous propose une belle poignée de featurettes revenant sur le tournage et les effets spéciaux du film, en donnant la parole aux acteurs et à l’équipe du film. On notera tout particulièrement l’humour volontiers absurde dont fait preuve Thomas Lennon, acteur comique encore assez méconnu (il incarne Leo Getz dans la série télé L’arme fatale), mais dont la carrière devrait fort logiquement exploser dans les années à venir. Tout cela s’accompagne de quelques scènes coupées et d’un amusant bêtisier.