Test Blu-ray : Maggie

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Maggie

 

États-Unis : 2015
Titre original : –
Réalisateur : Henry Hobson
Scénario : John Scott 3
Acteurs : Arnold Schwarzenegger, Abigail Breslin, Joely Richardson
Éditeur : Metropolitan Vidéo
Durée : 1h35
Genre : Drame, Horreur
Date de sortie cinéma : 27 mai 2015
Date de sortie DVD/BR : 28 septembre 2015

 

 

Alors qu’une terrible pandémie se propage à travers les États-Unis, le gouvernement impose de placer les malades infectés par le virus en quarantaine, où ils se transformeront en zombies, totalement retranchés du monde. Lorsque Maggie, 16 ans, apprend qu’elle a été contaminée, elle s’enfuit. Mais son père, Wade Vogel, est déterminé à la retrouver et à la protéger coûte que coûte, même s’il lui faut affronter les forces de police…

 


 

Le film

[3,5/5]

Depuis l’explosion planétaire de la série Walking dead, le fantastique en général, et le zombie en particulier, est redevenu à la mode. Aujourd’hui, si l’on veut être dans le moove, il faut donc se lancer dans le fantastique. Ces deux dernières années, on aura donc vu une bande de hipsters arborant fièrement lunettes rétro et chemises à carreaux délaisser un moment leurs bandes dessinées de Daniel Clowes et le genre du teen movie mélancolique pour aborder de front le fantastique, en y exportant leurs tics de mise en scène hérités de la scène indé / arty. Au final, cette mouvance a créé une vague entière de longs-métrages fantastiques froids, maniérés, presque ampoulés dans leur façon d’aborder le genre.

Ou alors peut-être David Robert Mitchell (It follows), Jeff Baena (Life after Beth) ou Henry Hobson (Maggie) sont-ils des anticonformistes tous droit sortis du lycée de Lawndale, tout comme Daria avant eux ?

maggie-réals

Maggie est un poil différent néanmoins des films pré-cités, dans le sens où son réalisateur s’était spécialisé dans la réalisation de génériques de films et/ou séries assez brillants (la première saison de Walking dead) avant de passer au long-métrage. Mais laissons la parole à notre rédac’ chef Pascal Le Duff, qui s’exprimait dernièrement sur le film dans les pages du Télégramme :

« Arnold Schwarzenegger change radicalement de registre avec ce film d’horreur intimiste. Malgré quelques scènes choc, l’approche relève plus de la tragédie personnelle que du cinéma gore. L’acteur musclé, rarement reconnu pour ses talents dramatiques, impressionne dans un style inédit pour lui, tout en tendresse et fragilité, impuissant face à la mort annoncée de sa fille jouée par la «Little Miss Sunshine» Abigail Breslin. C’est en douceur qu’elle révèle les douleurs psychologique et physique de sa lente et inéluctable décomposition, accompagnant l’ex (et futur) Terminator vers une possible nouvelle étape dans sa carrière. Le film de Henry Hobson est très séduisant malgré quelques réserves sur le rythme et l’émotion amoindris par un récit trop linéaire qui n’évolue guère une fois son concept fort exposé. »

Tout est dit !

 

 

Le Blu-ray

[5/5]

Côté Blu-ray, la galette éditée par Metropolitan Vidéo nous propose une image assez superbe, ne délaissant pas l’épais grain d’origine et nous offrant une précision de tous les instants, ne manquant jamais de piqué (piqué Colégram). Le format est respecté, l’encodage en 1080p parachève le tableau, permettant au Blu-ray de Maggie de concourir au titre du « plus beau Blu-ray de l’année », sans le moindre problème. Niveau son, l’immersion est immédiate et totale avec deux pistes DTS-HD Master Audio 5.1 tonitruantes, très dynamiques et riches en détails de toutes sortes.

Du côté des suppléments, et outre ses habituelles bandes-annonces, Metropolitan Vidéo nous propose de découvrir une scène coupée nous plongeant dans l’intimité du couple Vogel, ainsi qu’un court making of, donnant la parole au trio d’acteurs vedettes ainsi qu’au réalisateur et au scénariste, qui déclare avoir livré beaucoup de lui-même et de son enfance à travers le script du film. Le maitre mot de ce retour sur la genèse du film est l’originalité du script, que l’on pourra évidemment remettre en cause : si le thème de l’invasion de zombies est rarement traitée sur le mode mélancolique dans les blockbusters hollywoodiens, il s’agit d’une direction et de partis pris régulièrement empruntés par la série B fantastique, et ce depuis de nombreuses années.

 

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