Le Labyrinthe – Le remède mortel
États-Unis : 2018
Titre original : Maze runner – The death cure
Réalisation : Wes Ball
Scénario : T.S. Nowlin
Acteurs : Dylan O’Brien, Ki Hong Lee, Kaya Scodelario
Éditeur : 20th Century Fox
Durée : 2h24
Genre : Science-fiction
Date de sortie cinéma : 7 février 2018
Date de sortie DVD/BR : 11 juin 2018
Dans ce dernier volet de l’épopée Le Labyrinthe, Thomas et les Blocards s’engagent dans une ultime mission, plus dangereuse que jamais. Afin de sauver leurs amis, ils devront pénétrer dans la légendaire et sinueuse Dernière Ville contrôlée par la terrible organisation WICKED. Une cité qui pourrait s’avérer être le plus redoutable des labyrinthes. Seuls les Blocards qui parviendront à en sortir vivants auront une chance d’obtenir les réponses tant recherchées depuis leur réveil au cœur du Labyrinthe…
Le film
[3,5/5]
Au sein de la profusion de films de « djeun’s » qui occupent régulièrement les salles des multiplexes autant que les esprits de notre fougueuse jeunesse, la trilogie du Labyrinthe occupe une place un peu particulière, dans le sens où cette dernière s’avère proposer des films certes sous influence mais parfaitement cohérents, solidement réalisés et finalement bien sympathiques.
Troisième opus de la série, Le remède mortel continue sur la lancée du deuxième épisode en délaissant totalement le labyrinthe qui servait de décor au premier film, afin de prolonger l’exploration d’un univers très orienté science-fiction fortement influencé par, entre autres, les sagas Mad Max, Star wars ou encore Resident evil. Se reposant sur des personnages ayant le mérite d’être autre chose que de simples « silhouettes » (la psychologie de chacun est finalement relativement fouillée), cet ultime film est également l’occasion pour Wes Ball le réalisateur de prouver qu’il en a sous le pied en termes de mise en scène, imposant sans la moindre peine un long-métrage parfaitement rythmé (malgré ses 143 minutes au compteur), enchainant les moments de bravoure dans un ensemble très graphique, nous proposant des compositions de plans habiles et une photo régulièrement superbe.
Bien sûr, on regrettera bien quelques raccourcis narratifs parfois un brin agaçants, mais dans l’ensemble, on pourra mettre ces derniers sur le compte d’un esprit très « bande dessinée », au cœur duquel tout est fait pour assurer le divertissement sans prise de tête. Et dans ce créneau, Le labyrinthe : Le remède mortel fait indéniablement le boulot, terminant la saga sur un mode « Bigger, Better & Louder » qui devrait aisément mettre d’accord à la fois les adultes et les plus jeunes spectateurs qui suivent les films avec assiduité depuis le début de la saga en 2014 : avec 2,8 millions d’entrées dans les salles françaises et 287 millions de dollars de recettes mondiales avant même son exploitation en vidéo, le film a de toutes façons déjà réussi son pari, ouvrant la porte en grand à l’adaptation cinéma des deux romans de James Dashner servant de « prequel » à la série, publiés en France dans un cycle intitulé « Avant le labyrinthe ».
Le Blu-ray
[4,5/5]
Le Blu-ray édité par 20th Century Fox représente la référence, le top du top en matière de Blu-ray : le piqué est précis, avec des couleurs somptueuses, des noirs profonds et des contrastes au top niveau. La définition et l’encodage sont irréprochables, tout est littéralement impeccable, il n’y a absolument rien à redire. Côté son, le Blu-ray nous offrira tout d’abord un puissant mixage DTS-HD Master Audio 7.1 en VO, proposant une immersion absolue au cœur du film, assurant un spectacle sonore extraordinaire, d’un dynamisme littéralement époustouflant. La VF doit quant à elle composer avec un mixage DTS 5.1 très efficace dans son genre, mais logiquement bien moins dynamique et convaincant que son équivalent dans la langue de Shakespeare.
Dans la section suppléments, outre le traditionnel commentaire audio du réalisateur Wes Ball, du scénariste T.S. Nowlin et du co-producteur Joe Hartwick Jr (proposé en VOST), l’éditeur nous propose une expérience interactive extrêmement complète. On commence avec quasiment une demi-heure de scènes coupées ou alternatives, parfois intéressantes, parfois nettement plus dispensables. On poursuivra avec un making of (« Libérer le remède », 21 minutes) qui s’avère en réalité quatre featurettes mises bout à bout, contenant des informations sur la production et la genèse du film, avec des interviews et des images volées dans les coulisses du tournage. On continuera ensuite l’exploration des arcanes « techniques » du tournage, avec une featurette consacrée à la création de la scène d’ouverture du film (4 minutes) qui s’accompagnera de deux modules plus conséquents sur les effets visuels du film (28 minutes). Mais ce n’est pas tout puisque 20th Century Fox nous propose également un long bêtisier (11 minutes), ayant la particularité de n’être malheureusement jamais très drôle. On terminera avec une très riche et impressionnante galerie de photos / dessins préparatoires ainsi qu’avec deux bandes-annonces du film.