Kong : Skull Island
États-Unis, Chine, Australie, Canada : 2017
Titre original : –
Réalisateur : Jordan Vogt-Roberts
Scénario : Dan Gilroy, Max Borenstein, Derek Connolly
Acteurs : Tom Hiddleston, Samuel L. Jackson, Brie Larson
Éditeur : Warner bros.
Durée : 1h58
Genre : Fantastique, Aventures
Date de sortie cinéma : 8 mars 2017
Date de sortie DVD/BR : 12 juillet 2017
Un groupe de scientifiques, de soldats et d’explorateurs plus différents les uns que les autres s’aventurent au cœur d’une île inconnue du Pacifique, aussi belle que dangereuse. Privés de tout repère, ils ne savent pas encore qu’ils viennent de pénétrer sur le territoire du puissant Kong et de provoquer le combat ultime entre l’homme et la nature. Pour survivre, ils doivent désormais tenter de fuir un environnement paradisiaque où l’être humain n’a pas sa place…
Le film
[4/5]
Bien malin celui qui aurait parié sur l’inconnu Jordan Vogt-Roberts, parachuté par Warner aux commandes du gros film de monstres qu’est Kong : Skull Island. Pourtant, s’il y a une chose à retenir au final de ce deuxième film s’inscrivant dans la mouvance du Monsterverse (avant Godzilla II – Roi des monstres en 2019 et Godzilla vs. Kong en 2020), c’est bel et bien l’émergence d’un vrai cinéaste, qui nous livre ici un vrai concentré de plaisir cinématographique pur et intense, blindé de personnages attachants aussi brièvement que solidement caractérisés, de plans iconiques absolument fous et de références aux jeux vidéo, allant, entre autres, de Tomb Raider à Metal Gear Solid.
Kong : Skull Island est donc un film popcorn en mode fun et décomplexé : ne cherchez pas la moindre noblesse à l’horizon, Jordan Vogt-Roberts est visiblement venu sur ce projet pour s’éclater, et livre au public un pur film d’action décérébré, une série Z à 200 millions de dollars, d’une générosité sans borne en termes de grand spectacle. Et qu’importe finalement si le film souffre de deux-trois effets spéciaux un peu ratés – l’énergie du film emportera forcément tout sur son passage avec elle, y compris nos éventuelles petites réserves, qui n’en mèneront de toutes façons pas large face à cette série B ultra-burnée.
Le Blu-ray
[5/5]
Avec plus d’1,6 millions d’entrées en France, Kong : Skull Island semble avoir rempli toutes ses promesses de notre côté de l’Atlantique, et le Blu-ray édité par Warner bros. rend clairement honneur à cet engouement populaire, avec un transfert HD de toute beauté et, à nouveau, une volonté claire et nette de privilégier la VF pour ce qui est des mixages audio. Côté image, la définition est irréprochable, le piqué d’une précision redoutable, les contrastes affichent une belle pêche, et les couleurs sont éclatantes : du grand Art. Du côté des enceintes, VF et VO s’offrent de puissants mixages en Dolby Atmos, qui seront décodé en l’absence de matériel adéquat en Dolby TrueHD 7.1 pour la VF, et Dolby Digital + pour la VO. A nouveau, la branche française de Warner bros. fait donc le choix de privilégier la VF en Haute-Définition, ce qui est un vrai « plus » pour la plupart des consommateurs de l’hexagone, qui visionne le plus souvent ce genre de film en version française. Dynamisme époustouflant et spatialisation impeccable sont naturellement au rendez-vous, de même que des basses littéralement tonitruantes, renforçant encore l’immersion au cœur du film.
Coté suppléments, l’éditeur nous propose, outre un commentaire audio du réalisateur malheureusement en VO non sous-titrée, un court mais intéressant making of, divisé en deux parties et revenant sur la volonté de proposer une nouvelle vision du monstre, et sur les effets spéciaux ayant permis de mettre en scènes les différents moments de bravoure qui émaillent le film. On continuera avec une featurette consacrée à Tom Hiddleston, aux airs de sympathique journal de bord et une autre consacrée aux photos prises par Brie Larson sur le plateau. On continuera avec une featurette sur les « Dossiers Monarch 2.0 », fausses archives de Monarch, la société à l’origine de l’expédition dans le film. On terminera enfin avec une courte série de scènes coupées. Du beau travail éditorial !
