Dumb and dumber
États-Unis : 1994
Titre original : Dumb and dumber
Réalisateur : Peter Farrelly
Scénario : Bobby Farrelly, Peter Farrelly, Bennett Yellin
Acteurs : Jim Carrey, Jeff Daniels, Lauren Holly
Éditeur : Metropolitan Vidéo
Durée : 1h53
Genre : Comédie
Date de sortie cinéma : 14 juin 1995
Date de sortie DVD/BR : 17 novembre 2014
Harry et Lloyd partagent depuis le lycée de nombreuses aventures, toutes plus loufoques les unes que les autres. Sous doués au QI proche de zéro, les deux amis rivalisent de stupidité. Un jour, dans un aéroport, Lloyd a le coup de foudre pour une jeune et jolie fille, Mary. Par mégarde, il croit comprendre que cette dernière a perdu sa valise, remplie de dollars, et décide de la suivre pour la lui rendre. Malgré eux, Harry et Lloyd viennent de déjouer les plans de deux gangsters qui les prennent alors en chasse…
Le film
[4/5]
Si en France, Jim Carrey a atteint la notoriété avec le moyen The mask en 1994 (qui proposait un hommage plutôt laborieux à Tex Avery), l’acteur était surtout connu aux Etats-Unis pour ses prouesses physiques hallucinantes liées à un ton et à un humour ultra-régressifs dans Ace Ventura, détective pour chiens et chats, qui trouveraient leur prolongement logique et évident dans Dumb and dumber. Première incursion des frères Farrelly dans le long-métrage, Dumb and dumber est un film « con ». Mais si con et régressif qu’il soit, le film des Farrelly porte en lui une réelle force libératrice. Comme si le spectateur, pour se libérer de tous les carcans sociaux et culturels, mourrait d’envie de retomber en enfance et de se comporter en parfait abruti, sans avoir à se soucier des conséquences, à l’image de ses deux héros. Et le film de devenir un réel petit plaisir coupable, du genre qu’on montre à ses amis lors d’une soirée pizza en les prévenant, vaguement inquiet : « Vous allez voir : c’est très marrant… Mais c’est vraiment con ! »
Le Blu-ray
[4/5]
Le Blu-ray édité par Metropolitan Vidéo s’avère tout à fait satisfaisant. Présenté au format 1.85 respecté et en 1080p, le film propose une définition manquant certes un peu de piqué, mais conserve le léger grain argentique d’origine, tout en renforçant des couleurs vives et éclatantes. C’est très correct, et le rendu général est bien supérieur à d’autres films de Jim Carrey disponibles sur galettes Blu-ray (Menteur, menteur en tête), mais on suppose que la restauration HD a été faite il y a quelques années, ce que nous confirme un encodage audio en Dolby True HD 5.1 pour la version originale (la VF s’offrant quant à elle un clinquant DTS-HD Master Audio 5.1). Côté son donc, une fois n’est pas coutume, la piste française s’avère plus convaincante que la V.O, avec une spatialisation plus dynamique que sa grande sœur.
Niveau suppléments, l’éditeur reprend l’intégralité des suppléments de l’édition DVD sortie en 2007, en SD et VOST : le sujet intitulé Toujours aussi débiles après toutes ces années est un docu rétrospectif donnant la parole à l’équipe du film, à l’exception notable de Jim Carrey et des frères Farrelly. Les autres comédiens et producteurs évoquent cela-dit des anecdotes liées à la difficile mise en chantier du film. Six scènes coupées, cinq scènes alternatives et deux séquences de fin alternatives complètent le joyeux délire, de même que deux courts sujets sur la scène de kung-fu et celle du cri qui tue poussé par Jim Carrey. De quoi prolonger un peu les éclats de rire après le générique de fin. Une poignée de bandes-annonces (en mode « comédie romantique » ou « polar »), ainsi qu’une série de spots TV ferment le bal.