Test Blu-ray 4K Ultra HD : Bad Boys – Ride or Die

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Bad Boys : Ride or Die

États-Unis, Mexique : 2020
Titre original : –
Réalisateur : Adil El Arbi, Bilall Fallah
Scénario : Chris Bremner, Will Beall
Acteurs : Will Smith, Martin Lawrence, Jacob Scipio
Éditeur : Sony Pictures
Durée : 2h04
Genre : Action
Date de sortie cinéma : 5 juin 2024
Date de sortie BR4K : 9 octobre 2024

Les Bad Boys préférés du monde entier sont de retour avec leur mélange emblématique d’action à couper le souffle et de comédie scandaleuse, mais cette fois-ci avec un tournant : les meilleurs flics de Miami deviennent les hommes les plus recherchés d’Amérique…

Le film

[3,5/5]

Quatre ans après leur retour aux affaires dans Bad Boys for life, Will Smith et Martin Lawrence reprennent les rennes de la franchise avec Bad Boys : Ride or Die. Rompant net avec l’idée de « passage de relais » à une équipe de flics plus jeunes qui avait été initiée dans le film précédent, ce Bad Boys cuvée 2024 sonne vraiment comme un retour aux sources pour les deux acteurs : les deux quinquas reprennent ici clairement le lead du film, en rajoutant même dans l’idée de « bromance » largement utilisée par les deux premiers opus.

Même s’il ne s’agit évidemment pas du meilleur film de la franchise, Bad Boys : Ride or Die demeure un excellent divertissement : les fans du duo Mike/Marcus y trouveront assurément leur compte, d’autant que, comme le précédent, le film ne se contente pas simplement de reprendre les ingrédients d’une recette éprouvée. Les personnages ont évolué avec la société, l’humour également, mais l’alchimie entre Will Smith et Martin Lawrence fonctionne toujours aussi bien, leurs facéties étant soutenues par la série de scènes d’action impressionnantes qui rythment le récit.

Derrière la caméra, Adil El Arbi et Bilall Fallah continuent de repousser leurs propres limites, avec une caméra extrêmement mobile et des idées de mise en scène absolument dingues, qui permettent à Bad Boys : Ride or Die de s’offrir une belle personnalité, très éloignée du cinéma d’action « de cascadeurs » très en vogue depuis quelques années. Eux vont naturellement plutôt chercher leurs sources du côté du maestro Michael Bay, qui refait d’ailleurs ici une apparition clin d’œil dans la peau d’un conducteur excédé. Juste après ce caméo, le spectateur pourra également en découvrir un autre : celui de Khaby Lame, l’influenceur TikTok le plus populaire au monde, qui y ira de son fameux mouvement d’épaules.

Alors bien sûr, Bad Boys : Ride or Die ne nous propose qu’un récit cousu de fil blanc, sans réelle surprise et/ou évolution narrative notable. Ainsi, on grille la nature du personnage incarné par Ioan Gruffudd à la première seconde de sa première apparition dans le film, et le retournement de veste du personnage de Jacob Scipio (découvert dans l’opus précédent en tant que fils de Will Smith) ne fait aucun doute à partir du moment où il apparaît dans l’intrigue. Pour autant, Bad Boys : Ride or Die fonctionne indéniablement, alternant punchlines, Skittles et gunfights assez dantesques. Un très bon moment !

Avant de terminer, si vous me permettez exceptionnellement un aparté personnel, les enfants qui chantonnent à côté de moi alors que je tape ces mots me font réaliser que Bad Boys : Ride or Die est, en réalité, une transposition cinématographique de la chanson de Carla « Bim Bam toi ». Première séquence, dans les rues de Miami, « Et ça fait Bim, Bam, Boum », la bagarre, arrivée de Mike pour tirer Marcus d’un mauvais pas. « Ça fait pschitt et ça fait vroum », Mike et Marcus retournent dans leur Lamborghini. « Et ça fait bim, bam, boum », retour des scènes d’action, « dans ma tête y’a tout qui tourne » – rapport évident à la mise en scène virevoltante d’Adil El Arbi et Bilall Fallah.

Le Blu-ray 4K Ultra HD

[5/5]

Si on a créé le format Blu-ray 4K Ultra HD, c’était assurément pour des films tels que Bad Boys : Ride or Die. A moins que cela ne soit l’inverse, et que le film n’ait été conçu par Adil El Arbi et Bilall Fallah que pour pousser le format jusqu’à sa plus extrême limite. Toujours est-il que le Blu-ray 4K Ultra HD de Bad Boys : Ride or Die édité par Sony Pictures nous propose aujourd’hui un véritable feu d’artifice de couleurs et de son. Une tuerie atomique. Il n’y a pas un pixel qui ne soit pas à sa place, pas une lumière rose ou verte qui ne vous échappera. Les couleurs sont riches, parfaitement saturées, avec des teintes de peau toujours convaincantes sous le cagnard de Miami, le tout étant encore renforcé par des niveaux de noir et des contrastes d’une profondeur époustouflante. Le niveau de détail est précis, bref, il s’agit vraiment d’une présentation Katka à couper le souffle. Bravo Sony.

Les applaudissements continuent en ce qui concernent les pistes audio de cette galette Blu-ray 4K Ultra HD de Bad Boys : Ride or Die. Mixé en Dolby Atmos en VO (Dolby True HD 7.1 en ce qui concerne les amplis non compatibles), le film d’Adil El Arbi et Bilall Fallah prend véritablement ici tout son ampleur. Les dialogues sont cristallins et clairs tout au long du film, ce qui n’est pas négligeable compte tenu de la quantité de bruit et de chaos qui émaillent des différents canaux Surround. Les coups de feu, explosions, bruits de moteurs rugissants assaillent littéralement le spectateur, dans toutes les directions. Le caisson de basses donne encore une dimension supplémentaire au champ sonore général, donnant du poids et de la présence à chaque Bim, Bam, Boum. Et ça fait Bim, Bam, Boum, Ça fait pschitt et ça fait vroum, ça fait bim, bam, boum, dans ma tête y’a tout qui tourne. En VF, le film est proposé dans un mixage DTS-HD Master Audio 5.1, et le spectacle acoustique est également assez exceptionnel. Les basses font littéralement trembler les murs, l’immersion est totale et vraiment bluffante.

Pour la section suppléments, il faudra se diriger vers le Blu-ray du film disponible dans le boitier, le Blu-ray 4K Ultra HD étant quant à lui vierge de tout bonus. La version Blu-ray de Bad Boys : Ride or Die ne nous a pas été fournie par l’éditeur, mais on fait confiance à Sony Pictures pour nous livrer l’habituelle série de featurettes revenant sur la complicité Will Smith / Martin Lawrence ou la conception des scènes d’action, qui seront accompagnées du traditionnel bêtisier et de quelques scènes coupées.

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