Tag: Wild Side Video
Test Blu-ray : 47 meters down
Si la première pensée qui nous vient à l’esprit à la découverte de 47 meters down est que l’on va avoir droit à une resucée de Instinct de survie, succès surprise de l’été dernier, il faut quand même relativiser cette assertion : si le film mettant en scène Blake Lively est le dernier film « de requin » à être sorti dans les salles obscures, ce sous-genre du film d’attaque animale n’a jamais réellement disparu depuis Les dents de la mer. Sans même évoquer les innombrables séries Z qui pullulent chaque mois sur le marché de la vidéo ou même à la télévision, avec des titres et des intrigues de plus en plus improbables (la franchise Sharknado bien sûr, mais aussi des films tels que Avalanche sharks, Sharkenstein, Raiders of the lost shark, Mega Shark vs. Kolossus…), des films mettant en scène des requins sont régulièrement apparus sur nos écrans depuis une vingtaine d’années : Peur bleue (1999), Open water (2003), The reef (2010), Shark 3D (2011), Bait 3D (2012), Dark tide (2012)… Le requin aura donc toujours été « bankable ».
Test DVD : K.O
Imaginez-vous, un jour, au réveil, vous êtes toujours vous-mêmes, vous reconnaissez les gens de votre entourage et vice-versa, mais votre situation professionnelle et privée a changé de fond en comble ! C’est à ce genre de prémisse, mi-fantastique, mi-cauchemardesque que nous convie le deuxième long-métrage de Fabrice Gobert. K.O s’inscrit dans un métissage thématique entre La vie est belle de Frank Capra, à la différence près que ce n’est pas l’anonymat qui turlupine le protagoniste mais la dégringolade sociale, et Un jour sans fin de Harold Ramis
Test Blu-ray : The Jane Doe identity
Attention, second coup de cœur de Gérardmer 2017 (après Split), The Jane Doe identity a glacé le public du festival. Un véritable film d’horreur sans concession qui met mal à l’aise dès son entame (en même temps, une morgue ça aide bien). Le film nous fait plonger dans l’autopsie la plus terrifiante jamais vu à l’écran. On ne ressort pas indemne de The Jane Doe identity… pour le plus grand bonheur des fans de cinéma de genre.
Test Blu-ray : Memories of war
Suivant la trajectoire d’un petit groupe de soldats durant l’opération « Chromite », une mission d’infiltration ayant eu lieu durant la Guerre de Corée, Memories of war télescope donc « petite » et grande Histoire. Car en effet, le film de John H. Lee s’attache beaucoup plus à ses soldats qu’à la guerre en elle-même : une belle façon de rendre un hommage à ces huit soldats oubliés par les livres d’Histoire au bénéfice du général MacArthur. Le plus ironique aujourd’hui est bel et bien que le film, qui s’impose comme une ode au courage de ces soldats coréens anonymes, se « vend » internationalement uniquement sur la présence au générique de Liam Neeson, qui incarne MacArthur, en occultant complètement le reste du casting, composé d’acteurs pour la plupart inconnus en Occident (même si on se souvient d’avoir vu le héros Lee Jung-jae dans The housemaid d’Im Sang-soo). Une injustice qui a la vie dure…
Test Blu-ray : L’emprise des ténèbres
Le décès en 2015 de Wes Craven, à l'âge de 76 ans seulement, a soulevé beaucoup d'émotion au sein de la communauté des fans de cinéma fantastique. Dans les colonnes de critique-film.fr, notre brillant rédac' chef Pascal Le Duff s'était carrément fendu d'un hommage en trois parties (cliquez sur ce lien), revenant sur les qualités de l’œuvre du cinéaste.
Test Blu-ray : Barberousse + Dodes’kaden
La sortie sur support Blu-ray de Barberousse et Dodes'kaden sous les couleurs de Wild Side est un double événement : il s'agit non seulement de deux des plus beaux films d'Akira Kurosawa, mais surtout, la sortie le 30 août de ces deux chefs d’œuvre met le point final à une luxueuse collection initiée il y a maintenant presque deux ans, entièrement dédiée aux réalisations du cinéaste japonais pour le studio Toho. 17 films représentant le plus gros d'une œuvre majeure, qui plus est présentés dans des version restaurées en Haute Définition, et toujours accompagnés d'un riche livret...
Test DVD : Bienvenue au Gondwana
Si vous êtes friand de nouvelle scène comique, le nom de Mamane ne vous est peut-être pas inconnu : en effet, cet ex-membre du « Jamel Comedy Club » s'est au fil des années créé une petite réputation, notamment grâce à ses chroniques de « la République très très démocratique du Gondwana », petites vignettes diffusées sur l’antenne de Radio France internationale (RFI) fustigeant sans les citer les soi-disant démocraties africaines.
Test Blu-ray : Osiris – La neuvième planète
Si depuis l’avènement de la saga Star wars, le genre du « space opera » était devenu un genre quasiment exclusivement réservé aux grands studios nantis de budgets confortables, la « démocratisation » des effets numériques au tournant des années 2000 a finalement permis depuis quelques années à une poignée de cinéastes passionnés d’aborder de front la science-fiction sans pour autant dépendre des impératifs –et des contraintes– liés à la gestion d’un énorme budget.
Test Blu-ray : Guardians
Guardians n’a qu’une seule ambition et une seule raison d’être : il s’agit de la « réponse russe » à la profusion de films de super-héros made in Marvel / DC Comics qui abondent sur nos écrans depuis une dizaine d’années.
Test Blu-ray : Grave
Grave est une métaphore de l’adolescence qui joue avec nos sens pour créer un paradoxe dans notre façon de voir les choses, dans notre appréhension des actes de la protagoniste. Chaque plan est millimétré jusqu’à ce final cynique de haute volée.
Test Blu-ray : Tuez Charley Varrick !
Alors que le cinéaste a déjà largement contribué à façonner le polar moderne avec des œuvres majeures telles que La ronde du crime (1958), A bout portant (1964) et bien sûr L’inspecteur Harry (1971), Don Siegel s’attaque en 1973 avec Tuez Charley Varrick ! à l’un des plus gros morceaux de sa riche filmographie. Délaissant pour un temps la « grande ville » et son complice Clint Eastwood, le film met en scène Walter Matthau aux prises à la fois avec la police et la mafia suite à un braquage qui l’a amené à dérober 750.000 dollars d’argent « sale ».
Test Blu-ray : Clown
La petite histoire autour de Clown est intéressante : tout remonte à l'automne 2010, quand Jon Watts met en ligne sur Youtube la fausse bande-annonce d'un film d’horreur intitulé Clown. Sa démarche s'inscrit dans la lignée des « Grindhouse faux trailer contests » organisés autour de la sortie de Grindhouse en 2007 ; en introduction du court-métrage, on peut lire « Par le maître de l’horreur Eli Roth ». Il n'en faudra pas plus pour enflammer le Web, et la vidéo atteint rapidement plus d'un million de vues. Interloqué par le public qui l’interpelle pour le féliciter de ce nouveau trailer, Eli Roth finira par s'intéresser à cette fameuse bande-annonce ; enthousiasmé par le projet, il contactera John Watts afin de lui proposer de produire le « vrai » long-métrage... Un conte de fées d'Halloween en quelque sorte, confirmant l'intérêt d'Eli Roth pour la créativité artistique.