Tag: Universal Pictures
Test Blu-ray : Upgrade
S’il est déjà passé derrière la caméra afin de réaliser le troisième opus de la franchise Insidious, Leigh Whannell s’est enfin décidé à livrer un véritable premier projet « solo », avec Upgrade, récit de science-fiction pure et dure
Test Blu-ray : Mandy
Le nom de Panos Cosmatos ne vous sera pas nécessairement inconnu : vous aviez en effet peut-être découvert le cinéma du film de George P. Cosmatos lors de l'édition 2011 de l’Étrange Festival, où le public présent dans la salle avait pu découvrir, médusé, son premier film Beyond the black rainbow, gros délire hardcore de science-fiction, aussi fascinant que réellement abstrus, mais qui laissait apparaître une réelle personnalité derrière la caméra. Depuis ces premiers pas dans la cour des « grands », les spectateurs qui avaient été charmés par son premier film, tout autant que ceux qui avaient été déroutés par ce dernier, attendaient la suite, attendaient de voir ce que ce jeune prodige, comparable par exemple à un Ben Wheatley, allait nous proposer au cœur de son deuxième film. Sauf que voilà, Ben Wheatley, découvert à peu près au même moment (et dont le cinéma sera, lui aussi, loin de mettre tout le monde d'accord), a signé cinq films entre Kill list (2011) et l'année dernière, auxquels on pourra ajouter plusieurs téléfilms, courts-métrages et épisodes de série TV.
Test DVD : Contrôle parental
Alors que Judd Apatow semble actuellement d’avantage porté sur les projets télévisuels que sur sa carrière de cinéaste, la « famille » d’acteurs et de collaborateurs qu’il a contribué à mettre sur le devant de la scène depuis le tournant des années 2000 continue quant à elle année après année de développer des films perpétuant le ton à la fois tendre et trash de son œuvre. Ainsi, Seth Rogen et Evan Goldberg produisent régulièrement depuis 2011 d’efficaces comédies « à la Apatow », ouvertement tournées vers la famille américaine, par le biais de leur compagnie Point Grey Pictures.
Test Blu-ray : BlacKkKlansman – J’ai infiltré le Ku Klux Klan
BlacKkKlansman est probablement l'œuvre la plus aboutie de Spike Lee depuis des années, puisque ses derniers coups d’éclat, La 25ème heure et Inside man - L’homme de l’intérieur, faisaient largement l’impasse sur la question raciale.
Test Blu-ray : Future world
Contre toute attente, le premier « Direct To Video » édité par Universal Pictures en 2019 ne sera signé ni Roel Reiné ni Don Michael Paul… mais James Franco, dont la carrière en tant que réalisateur semble plus que jamais jouer la carte de la diversité. En effet, après les documentaires, les adaptations de William Faulkner ou Cormac McCarthy, l’acteur / réalisateur s’attaque aujourd’hui à la grosse série B avec Future World, film de science-fiction post-apocalyptique, ouvertement fauché et volontiers bourrin – dans la plus droite lignée de cinéastes comme Albert Pyun par exemple.
Test Blu-ray : Skyscraper
Selon la génération à laquelle vous appartenez, vous rapprocherez ce film-ci, entièrement dépourvu d’originalité, soit de La tour infernale de John Guillermin, soit de Piège de cristal de John McTiernan. Du premier, Skyscraper a vaguement hérité le frisson du feu qui se fraie sans ménagement son chemin à travers les hautes sphères de la mégalomanie humaine, au détail près que le travail exemplaire des pompiers mis en valeur dans le film catastrophe des années 1970 est supplanté ici par la toute-puissance informatique, à la fois l’enjeu de toutes les convoitises et en mesure d’éteindre le brasier infernal en à peine quelques secondes. Du deuxième, on retrouve les grandes lignes dramatiques de la guerre des nerfs et des armes improvisées dans un immeuble désert, mais là encore sans la moindre verve scénaristique ou formelle, susceptible de conférer un minimum de personnalité à ce spectacle fâcheusement aseptisé. La mécanique de la menace qui est censée monter crescendo s’enraye en effet très vite, faute de méchant charismatique dans l’équilibre ennuyeusement manichéen de l’intrigue. Et les prouesses physiques du héros, capable de toujours s’accrocher in extremis à la bonne ligne de vie, ne font qu’ajouter à la longue à l’impression d’esbroufe bancale qui se dégage de l’ensemble du film.
Test DVD : Pur-sang
Film indépendant littéralement sorti de nulle-part, Pur-sang a pourtant, de façon très étonnante, été distribué en France par Universal courant juin. Sorti, oui, mais au cœur d’un circuit extrêmement réduit, puisque le film n’a été visible que dans UNE SEULE SALLE parisienne, réunissant la bagatelle de 302 spectateurs sur une semaine d’exploitation. Il faut donc croire que la présence d’une intrigue tournant autour des chevaux et la présence au générique du phénomène Anya Taylor-Joy, révélée par un certain nombre de films fantastiques ces dernières années, n’auront pas suffi à Universal pour trouver une façon de « vendre » ce film bizarre navigant entre les genres sans jamais réellement se fixer sur l’un d’entre eux.
Test Blu-ray : Section 99 – Quartier de Haute Sécurité
Deux ans après Bone Tomahawk, western mâtiné d’horreur qui explosait littéralement avec son final-choc absolument répugnant, S.Craig Zahler revient avec dans sa besace un autre film de genre dégénéré et absolument fou. On vous prévient donc d’entrée de jeu : le film a beau naviguer dans un genre absolument différent du premier (le film de prison en l’occurrence), Section 99 - Quartier de Haute Sécurité n’en est pas moins à nouveau un film complètement taré, dissimulé derrière un sérieux de façade durant ses deux premiers tiers et nous proposant dans son dernier acte un véritable déchainement d’ultra-violence et de brutalité extrême à ne pas mettre devant tous les yeux. Bien sûr, la décontraction avec laquelle le cinéaste enchaine les horreurs dans la dernière partie du film a un côté vraiment surréaliste et cartoonesque (certains plans, tels que celui du visage à la peau complètement arrachée, semblent tout droit sortis de la série animée Happy tree friends), mais beaucoup de spectateurs risquent cependant aussi d’être choqués, voire même de ne pas réussir à aller au bout du long-métrage.
Test Blu-ray : Action ou vérité
Un concept aussi chtarbé que celui d'Action ou vérité nécessitait une folie furieuse et décomplexée, qui aurait été propice aux dérives et aux excès en tous genres... que le film de Jeff Wadlow se refuse obstinément à délivrer.
Test DVD : Stephanie
A l'instar de Brett Ratner ou Francis Lawrence, Akiva Goldsman fait partie de ces scénaristes et metteurs en scène Hollywoodiens dont les projets ne trouvent que très occasionnellement grâce aux yeux de la critique internationale, et s'avèrent par conséquent souvent montrés du doigt par les cinéphiles un peu partout à travers le monde. On a un peu tendance à penser que ça doit lui faire une belle jambe, dans le sens où en tant que scénariste, Goldsman accumule les succès depuis une vingtaine d'années, ce qui lui vaudra probablement un jour ou l'autre de voir son travail réhabilité, même si l'on peut supposer que cette reconnaissance arrivera sans doute trop tardivement pour flatter son égo.
Test DVD : Instalife
S'il s'avère plus intéressant qu'une bonne partie des comédies américaines qui sortent dans les salles françaises à longueur d'année, et s'il marque sans le plus petit doute possible la naissance d'un réel « auteur » de cinéma en la personne de Matt Spicer, Instalife fait néanmoins de cette race -relativement récente- de films américains qui embarrassent fortement les producteurs et distributeurs à travers le monde. Mais si le film n'a pas trouvé de distributeur pour une programmation dans les salles françaises et débarque aujourd'hui directement en DVD, ce n'est pas à cause d'éventuels défauts ou de critiques assassines : c'est juste qu'Instalife ne rentre réellement dans aucune « case » prédéterminée, de celles qui arrangeraient bien tout le monde afin de le vendre dans le monde entier.
Test Blu-ray : Pacific rim – Uprising
Une des caractéristiques les plus notables du blockbuster américain depuis le milieu des années 90 réside dans l’appropriation décomplexée des grands concepts, genres et autres éléments narratifs et visuels de l’animation japonaise. Petit à petit, le cinéma à grand spectacle américain a digéré les différents gimmicks des mangas et OAV de fantasy / science-fiction, jusqu’à trouver la bonne recette, le bon équilibre afin de faire prendre, entre autres, la fameuse recette du film de « super-héros » qui semble aujourd’hui indétrônable dans le monde du divertissement.