Tag: Une femme douce
Quinzaine 50 : voyage dans la première édition
Les sélections des trois premières années de la Quinzaine ont dépassé à chaque fois allègrement les 50 longs-métrages. Michel Ciment, déjà présent en 1969, partage ses réserves |dans Positif numéro 107, été 1969] sur cet embouteillage dans un des rares textes de la presse cinéma à l'époque évoquant la première Quinzaine :
European Film Awards 2017 : 51 films en lice
L'Académie du cinéma européen a annoncé hier la liste des 51 films éligibles pour être nommés aux 30èmes European Film Awards. Ils sont issus de 31 pays européens. Les plus de trois mille membres de l'Académie devront faire leur choix pour désigner les candidats dans les cinq catégories principales du Meilleur Film Européen, du Meilleur réalisateur, de la Meilleur actrice et du Meilleur acteur, ainsi que du Meilleur scénario.
Entretien avec Sergei Loznitsa (Une Femme douce)
Entretien avec le réalisateur Sergei Loznitsa à l'occasion de la sortie en salles le 16 août 2017 du film Une Femme douce, présenté en compétition...
Les sorties du 16 août 2017
La disette estivale continue sur nos écrans de cinéma, au moins d'un point de vue quantitatif. Même côté qualité, il n'y a pas grand-chose à se mettre devant les yeux ce mercredi, un constat qui devrait hélas encore être de rigueur la semaine prochaine, en attendant une amélioration au moment du renouveau cyclique de la rentrée d'ici la fin du mois d'août.
Critique : Une Femme douce
Alors que nous vivons actuellement une période dont le pessimisme n’a d’égal que le cynisme ambiant, voir Dostoïevski être adapté dans le cadre d’un film réalisé par un ukrainien est révélateur de notre époque contemporaine. Dans sa manière d’ausculter la société tsariste, et d’analyser avec une acuité formidable la psyché de l’âme slave, l’écrivain russe a su retranscrire mieux que quiconque une certaine forme de déliquescence sociétale de l’époque, celle d’avant les révolutions d’octobre 1917. D’aucuns y ont vu les prodromes de la sédition populaire amenant la prise de pouvoir par les Bolcheviks. Le nouveau film de Sergei Loznitsa, qui concourait en sélection officielle au dernier festival de Cannes, s’inscrit dans le courant du cinéma russe contemporain (bien que le cinéaste soit d’origine ukrainienne), à forte connotation sociale. Soit une cinématographie se faisant le reflet d’un pays miné par la corruption, le cynisme et une violence inhérente à tout régime autoritaire replié sur sa grandeur de jadis. Un siècle sépare l’événement historique précité avec la sortie de ce long-métrage, mais au-delà de cette distance temporelle symbolique, Loznitsa, à l’instar de Dostïevski, bien qu’ils différent dans leurs manières de s’exprimer, se rejoignent sur cette façon à révéler les tares et dysfonctionnement de la société russe.
Cannes 2017 : Le bilan de Jean-Jacques
Impression générale : un Festival très moyen, de nombreux films qui auraient beaucoup gagné à être raccourcis, remarque qui vaut d'ailleurs, malgré toutes leurs qualités, à la Palme d'Or, au Grand Prix du Jury et, surtout, au Prix du Jury.