Tag: Tye Sheridan
Test Blu-ray : Black Flies
Si Black Flies est régulièrement impressionnant dans sa forme (on notera une poignée d’idées visuelles absolument remarquables), il tend à en oublier le fond, ne cherchant jamais à étendre son discours, à comprendre les responsabilités professionnelles de ses personnages ou à pointer du doigt les dérives de la société contemporaine...
Critique Express : Black Flies
On se demande ce qu'un tel film, qu'on a oublié 15 jours après l'avoir vu, faisait parmi les films en compétition au dernier Festival de Cannes.
Test Blu-ray : The Card counter
Distribué en France fin 2021, sur un circuit de 89 salles seulement, son dernier film, The Card Counter, n’a probablement pas bénéficié de la promotion nécessaire afin d’attirer les spectateurs français, et est, de ce fait, passé plutôt inaperçu.
Test Blu-ray : Voyagers
Impossible de ne pas penser, à la découverte de Voyagers, au fameux roman de William Golding intitulé « Sa Majesté des mouches ». Le film met en effet en scène une bande de jeunes gens qui, sans adulte pour les encadrer, reviendront à l’état sauvage...
Test Blu-ray : Ready player one
Au grand dam de certains cinéphiles, que l’on devine dépassés, voire submergés par la frénésie d’images folles dont nous submergent les blockbusters contemporains, les liens entre le cinéma et le jeu vidéo n’ont jamais été si forts. L’influence du duo Neveldine/Taylor et de leur diptyque Hyper tension, dont l’esprit frondeur a été recyclé par James Gunn sur le mode « familial » dans les deux premiers Gardiens de la galaxie se ressent ainsi de plus en plus sur le blockbuster actuel, qui y va de ses références à gogo à la culture populaire et/ou geek. Ainsi, le cinéma de studios actuel plonge son grand spectacle sous un véritable déluge d’effets numériques et une frénésie boulimique de rythme et d’images ; à l’écran et dans les salles, ça passe ou ça casse. Mais au final, on en revient toujours aux « bases » : l’essentiel afin de réussir son coup est toujours bel et bien de proposer une réelle « vision » de cinéaste, une personnalité qui va s’imprégner au spectacle et transcender le matériau de base.
Critique : Ready player one
Comme tout le monde le sait, nous vivons une drôle d’époque en général, mais également pour le cinéma. Jusqu’aux années 2000, chaque décennie pouvait se targuer d’avoir eu son identité propre artistiquement, et selon ses préférences, chacun pouvait affirmer haut et fort que telle ou telle décennie était la plus productive, la plus passionnante. Mais depuis le début des années 2000, et encore plus la décennie actuelle, il faut bien reconnaître au cinéma américain, puisque c’est lui qui domine le monde, d’avoir vu son modèle quelque peu dérailler. Certes, il n’a jamais autant battu de records mondiaux, et la main mise du studio Disney, si elle est fortement inquiétante pour les cinéphiles exigeants et la liberté artistique, n’en reste pas moins une valeur sûre que rien ne semble pouvoir arrêter. Mais ce qui domine principalement actuellement, c’est un certain culte pour la nostalgie, principalement de la pop culture des 80’s, qui déborde sur tous les médias. On a beaucoup reproché à « Stranger things » de se contenter de reproduire les motifs ayant fait la gloire des films Amblin sans chercher à moderniser quoi que ce soit, mais on peut au moins lui reconnaître de créer un univers à partir de ces éléments connus de tous que le public a tant plaisir à retrouver. Dans un tel contexte, on était impatients et particulièrement curieux de voir ce qu’un maître comme Steven Spielberg, pape malgré lui du blockbuster tel qu’il est vu et conçu aujourd’hui, derrière la plupart des films cités aujourd’hui dans ce type d’entreprise nostalgique, allait bien pouvoir tirer d’un matériel de base dont on peut supposer, en voyant le film tel qu’il est, et même sans l’avoir vu, qu’il ne va pas beaucoup plus loin qu’un délire de geek étalant ses références comme un adolescent immature.
Test Blu-ray : Detour
Detour marque le retour très attendu de Christopher Smith au cinéma de genre, et d’entrée de jeu, le spectateur se rendra compte qu’il a ici à faire à un pur polar, lorgnant finalement beaucoup plus du côté de son ambitieux et réflexif Triangle (2009).
Bilan : les acteurs & actrices qui ont fait 2016
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Bande annonce : X-Men: Apocalypse
X Men Apocalypse dévoile sa première bande-annonce rassurante sur son ambiance et l'aspect impressionnant du méchant de service, le bien nommé Apocalypse, créature du...
Deauville, épisode 2 !
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Critique : Mud – Sur les rives du Mississippi
Ellis et Neckbone, 14 ans, découvrent lors d’une de leurs escapades quotidiennes, un homme réfugié sur une île au milieu du Mississipi. C’est Mud : un serpent tatoué sur le bras, un flingue et une chemise porte-bonheur. Mud, c’est aussi un homme qui croit en l’amour, une croyance à laquelle Ellis a désespérément besoin de se raccrocher pour tenter d’oublier les tensions quotidiennes entre ses parents. Très vite, Mud met les deux adolescents à contribution pour réparer un bateau qui lui permettra de quitter l’île. Difficile cependant pour les garçons de déceler le vrai du faux dans les paroles de Mud. A-t-il vraiment tué un homme, est-il poursuivi par la justice, par des chasseurs de primes ? Et qui est donc cette fille mystérieuse qui vient de débarquer dans leur petite ville de l’Arkansas ?
Mud
Mud
USA : 2012
Titre original : Mud
Réalisateur : Jeff Nichols
Scénario : Jeff Nichols
Acteurs : Matthew McConaughey, Tye Sheridan, Reese Witherspoon
Distribution : Ad Vitam
Durée : 2h10
Genre...