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Test Blu-ray : Le puits et le pendule

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Vaguement inspiré de la très courte nouvelle éponyme d’Edgar Allan Poe, Le puits et le pendule permet au début des années 90 à l’excellent Stuart Gordon (dont l’œuvre -certes inégale- ne se limite pas à Re-Animator et devrait réellement être réhabilitée d’urgence) de signer une série B efficace et bien déviante, qui devrait trouver une place de choix dans le cœur de tous les cinéphiles amateurs de bizarreries de celluloïd. En effet, avec Le puits et le pendule, le cinéaste peut enfin aborder avec « sa » vision si particulière, empreinte de bande dessinée et de pop culture, les dérives de l’Inquisition Espagnole (et de l’inquisition en général), qui avaient déjà permis à une poignée de cinéastes avant lui de livrer de véritables petits chefs d’œuvres du genre horrifique… On pense bien sûr à La chambre des tortures (Roger Corman, 1961), adapté par Richard Matheson de la même nouvelle de Poe, au sublime Grand inquisiteur (Michael Reeves, 1968), ou à des films sans doute un peu moins « majestueux » mais tout aussi attachants, tels que Les diables (Ken Russell, 1971), La marque du diable (Michael Armstrong, 1970) ou même le plus récent Black death (Christopher Smith, 2010).

Test Blu-ray : La nuit de la grande chaleur

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S’il y a une certitude qui a su s’imposer presque naturellement dans le cœur de tous les cinéphiles, c’est bel et bien que n’importe quel long-métrage proposant en tête d’affiche les légendaires Christopher Lee et Peter Cushing mérite non seulement d’être vu, mais s’imposera quasiment toujours à coup sûr comme un excellent moment de cinéma. Et quand on ajoute derrière la caméra le nom de Terence Fisher, on obtient de facto la Sainte Trinité de la Hammer, et le film devient tout simplement indispensable.

Test DVD : Doomwatch

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Durant les années 60/70, deux sociétés de production régnaient en maitres quasi-absolus sur le petit monde de l’horreur gothique au Royaume-Uni : il s’agit bien sûr de Hammer et Amicus. Néanmoins, si elle n’a jamais été réellement considérée comme une concurrente sérieuse pour les deux sœurs ennemies, la boite de production appelée Tigon, ou de son nom complet Tigon British Film Productions est néanmoins parvenue à mettre sur les rails une série non négligeable de films fantastiques entre 1968 et 1972 : Le vampire a soif, Le grand inquisiteur, La maison ensorcelée, La maison de l'épouvante, La vampire nue (du français Jean Rollin), Le monstre des oubliettes, La nuit des maléfices et enfin l’étrange Doomwatch qui nous occupe aujourd’hui.

Test DVD : Monstres invisibles

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Tourné en 1958 en Grande-Bretagne, Monstres invisibles est une série B de science-fiction signée Arthur Crabtree. Aujourd’hui, en France, on connait surtout ce cinéaste pour son magnifique Crimes au musée des horreurs (1959), mais outre-Atlantique, son film de SF bénéficie d’une belle côte de popularité, au point d’avoir bénéficié il y a quelques années d’une édition DVD sous les couleurs du prestigieux label Criterion. Bien évidemment, Monstres invisibles n’est pas, et ne deviendra jamais un classique du genre de la trempe de La chose d’un autre monde (Christian Nyby / Howard Hawks, 1951), de L’invasion des profanateurs de sépultures (Don Siegel, 1956) ou encore du Village des damnés (Wolf Rilla, 1960), mais il s’inscrit dans la même mouvance : le cinéma de science-fiction était très populaire dans les années 50, et mettait régulièrement en scène des militaires aux prises avec des créatures de l’espace.

Test Blu-ray : Ssssnake

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Rats, serpents, araignées, ours, requins, oiseaux, insectes divers, et même lapins, crapauds, limaces ou vers de terre : dans les années 70 au cinéma, il pleuvait littéralement des animaux sur les écrans, chaque espèce rivalisant de malice pour renverser de façon meurtrière le règne de l’homme. Mais malgré une croyance populaire encore assez tenace, le sous-genre du cinéma fantastique que l’on appelle familièrement le film de « menace animale » n’est pas né en 1975 avec Les dents de la mer. Si le succès du chef d’œuvre de Spielberg a bien ouvert la voie à une véritable déferlante, l’origine du genre serait d’avantage à chercher une douzaine d’années plus tôt, du côté du classique d’Alfred Hitchcock Les oiseaux (1963), qui sera suivi de Willard (Daniel Mann, 1971), Les crapauds (George McCowan, 1972) ou encore du sympathique Ssssnake (Bernard L. Kowalski, 1973) qui nous intéresse aujourd’hui.