Tag: Thomas Bidegain
Critique : Emilia Pérez (Deuxième avis)
Avec "Emilia Perez", son dixième long métrage, récompensé au dernier Festival de Cannes par le Prix du Jury et un prix d'interprétation féminine obtenu collectivement par les 4 têtes d'affiche du film,Jacques Audiard s'est écarté encore plus que d'habitude de tout ce qu'il avait déjà réalisé dans le passé tout en restant fidèle aux thèmes qui lui sont chers, la paternité et la transmission de la violence.
Critique : Emilia Perez
Emilia Perez, c’est à la fois pour Jacques Audiard le retour au fantasme mais aussi à la maîtrise. En affichant par la forme de la comédie musicale le décalage de son spectacle, Audiard réussit à accomplir un très joli scénario en piochant encore une fois dans la tradition américaine mais cette fois pour la pirater de l’intérieur.
Test Blu-ray : Stillwater
Quelques années après Spotlight, qui lui permit d'obtenir 2 Oscars, Tom McCarthy revient sous les feux de la rampe avec Stillwater, un intéressant drame prenant la forme d’une chronique familiale teintée d’enquête policière.
Test DVD : #JeSuisLà
Alain Chabat en homme-enfant redécouvrant dans l’attente les joies simples de la vie, Blanche Gardin avec un accent du Sud-Ouest, le temps dilué, les rencontres, les rires… #JeSuisLà est un joli film, plein de charme et d’espoir.
Disponible en VOD : Selfie
Habilement sous-titré « De l’influence du numérique sur les honnêtes gens », Selfie est un film à sketches nous donnant à suivre cinq histoires assez différentes les unes des autres, ayant pour dénominateur commun notre addiction aux nouvelles technologies.
Nouveaux membres de l’Académie : la promotion 2018
L'initiative de l'ancienne présidente de l'Académie du cinéma américain Cheryl Boone Isaacs, de promouvoir la représentativité au sens large des membres de cette vénérable institution, a pour le moins été pérennisée par son successeur, le chef opérateur John Bailey. En effet, le nombre des nouveaux membres de l'Académie, dont la liste a été annoncée hier, a une fois de plus fait un bond spectaculaire, puisqu'il s'établit désormais à 928, c'est-à-dire 150 de plus qu'en l'année record 2017.
Premières images de tournage : Le Fidèle
Michaël R. Roskam dirige pour la troisième fois son acteur fétiche Matthias Schoenaerts après Bullhead et Quand vient la nuit. Révélés ensemble grâce à...
Un remake de Un prophète par Sam Raimi ?
Le réalisateur de Evil Dead, Un Plan Simple et la trilogie Spider-Man serait en négociations avancées avec Sony et le producteur Neal Moritz pour...
Critique : Les Cowboys
Scénariste à succès, Thomas Bidegain a pris le risque de se lancer dans la réalisation. Risque d'autant plus grand que le sujet choisi est particulièrement explosif. Coup d'essai, coup de maître ! Sans se lancer dans la description "casse-gueule" d'un véritable choc de civilisation, il montre avec tact et subtilité les dégâts qu'une coupure culturelle mal gérée peuvent générer, tant à la petite échelle d'une famille qu'à celle de la planète toute entière.
Test DVD : Vincent n’a pas d’écailles
L'idée de Thomas Salvador de signer un film de super-héros « à la française » en refusant le spectaculaire à tout crin s'avère d'une fraicheur et d'une originalité certaines. S'il ne tient pas toutes ses promesses et ressemble certes à un court-métrage étiré sur un peu plus d'une heure, son premier long-métrage Vincent n'a pas d'écailles a au moins pour lui de créer une bouffée d'air frais dans le paysage cinématographique français.
Critique : Vincent n’a pas d’écailles
A de nombreux points de vue, Vincent n'a pas d'écailles est un film éminemment sympathique. Il souffre toutefois d’un gros défaut : la matière scénaristique n’est pas assez importante pour un long métrage, quand bien même le film ne dure que 78 minutes. Ce scénario, en effet, n’est construit que sur une idée et une seule ! Certes, l'histoire d'amour est tout à fait charmante, certes on sourit la première fois où on voit qu'un Vincent en danger devient très vulnérable lorsque l'environnement l'empêche d'avoir un quelconque contact avec de l'eau, mais il est difficile de tenir 78 minutes sans répétitions sur un scénario idéal pour un moyen métrage de 40 minutes. On attend Thomas Salvador sur un deuxième long métrage au scénario plus riche et plus construit.
De rouille et d’os
Ça commence dans le Nord. Ali se retrouve avec Sam, 5 ans, sur les bras. C’est son fils, il le connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa sœur à Antibes. Là-bas, c’est tout de suite mieux, elle les héberge dans le garage de son pavillon, elle s’occupe du petit et il fait beau.