Tag: Thelma Ritter
Livre : La Seconde femme (Murielle Joudet)
A quelques anomalies statistiques dues à la pandémie du coronavirus près, on vit de plus en plus longtemps. Pourtant, est-ce que cela signifie aussi qu'on vit de mieux en mieux ? Et surtout, existe-t-il un accompagnement social et culturel envers ces personnes de plus en plus âgées, auxquelles nous commençons à nous identifier chaque jour un peu plus ?
Test Blu-ray : Le prisonnier d’Alcatraz
Plus de cinquante ans après sa réalisation, Le prisonnier d’Alcatraz s’est imposé comme l’un des plus grands classiques du « Film de prison ». Genre à part entière, ayant offert au spectateur une sacrée poignée de grands films et séries TV au fil des années, le film de prison ne se démode jamais réellement, dans le sens où si la société évolue, les conditions de vie carcérale en revanche tendent à rester les mêmes malgré le temps qui passe : une cellule reste une cellule, et le dénuement spartiate des décors utilisés pour ce genre de films demeure, à d’infimes détails architecturaux près, très similaire que l’on visionne un film des années 50, 80 ou 2000.
Test Blu-ray : Le port de la drogue
Aujourd'hui unanimement considéré comme un grand classique du Film Noir, Le port de la drogue a pourtant été, durant de nombreuses années, assez mal aimé des cinéphiles. Déjà, on notera qu'il a une histoire un peu particulière pour nous autres français : si le titre évoque une sombre histoire de drogue complètement absente du métrage en VO, c'est qu'à l'occasion de sa sortie en salles en France au début des années 60, le distributeur avait jugé bon de gommer toute référence au fait que les « méchants » du film soient de dangereux espions communistes. Le film fut tourné en plein maccarthysme triomphant aux États-Unis (1953), mais en France à cette époque, les idées du parti communiste sont encore assez populaires ; aussi la version française du film ne parlera pas de cocos, mais de trafiquants de coco. Pour beaucoup de cinéphiles, même s'il est loin d'être central au film de Fuller, cet aspect « anti-rouge » n'aura valu aucune sympathie au Port de la drogue, au point d'être parfois considéré comme un vulgaire film de propagande.