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Tag: Taxi Téhéran

Hommage au cinéaste Abbas Kiarostami

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Le cinéma iranien existait-il avant Abbas Kiarostami ? Au risque d'être prise pour radicale, la question est plutôt légitime, son œuvre ayant permis de découvrir une cinématographie méconnue à défaut d'être inexistante. Comme vient de le déclarer La dessinatrice et réalisatrice Marjane Satrapi à l'AFP : «Sans lui, je n'aurais jamais pu faire Persepolis. En Europe, on avait vu ses films, donc on ne voyait plus les Iraniens comme un peuple de terroristes, mais comme des êtres humains. Il a ouvert la voie à toute une génération d'artistes iraniens. Nous lui sommes tous redevables». Akira Kurosawa, disparu en 1998, l'avait déjà adoubé avec enthousiasme à l'occasion d'une rencontre en septembre 1993 (compte-rendu à retrouver sur le site Cinephilia & Beyond en anglais) : «Quand Satyajit Ray est décédé, j’ai été très déprimé. Mais après avoir vu les films de Kiarostami, j’ai remercié Dieu de nous avoir donné exactement la bonne personne pour prendre sa place».

Incontournables UGC / Semaine Télérama sorties 2015

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Depuis quelques années déjà, UGC anticipe le Festival annuel Télérama d'une semaine avec une sélection d'oeuvres marquantes, de plus ou moins grande qualité, sortis...

Berlinale 2016 : Meryl Streep présidente

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L’actrice américaine Meryl Streep sera la présidente du jury du 66ème Festival de Berlin, qui se déroulera du 11 au 21 février 2016 dans la capitale allemande. C’est ce que le directeur de la Berlinale Dieter Kosslick a annoncé ce jour.

Mad Max Fury Road reçoit le grand prix 2015 de la...

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Choix pour le moins original pour le prix annuel de la critique internationale. C'est en effet le film australien Mad Max Fury Road de...

Test DVD : Taxi Téhéran

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Incroyable la richesse que peut receler un film tourné dans un taxi ! Sous la forme d'une comédie passionnante, drôle et riche en surprises, "Taxi Téhéran" est un véritable cri d'amour au cinéma, un authentique pied de nez à toutes les censures.

Critique : Taxi Téhéran

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Pour le réalisateur iranien Jafar Panahi, tourner des films relève de la nécessité vitale, voire de la principale raison d’être, plus forte que tous les obstacles qui peuvent l’en empêcher. Le cinéma fait partie de ses gènes, au grand dam du régime totalitaire de son pays et au profit des cinéphiles à travers le monde, qui ont le privilège de découvrir ses œuvres interdites de sortie dans leur pays d’origine. Le fait de regarder un film de Jafar Panahi, sous le coup depuis cinq ans d’une condamnation sévère qui était censée le réduire au silence pendant deux décennies, a hélas toujours quelque chose de politique.