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Stéphane Brizé apporte une fois de plus la preuve qu'il est un des meilleurs réalisateurs français du moment, voire le meilleur.

La grève des scénaristes et des acteurs américains a beau avoir lieu à près de dix mille kilomètres du Lido, le prochain Festival de Venise en ressentira forcément les répercussions. Ainsi, le film d'ouverture de la 80ème Mostra avait dû être changé au début du mois d'août, à cause du report à l'année prochaine de la sortie du film initialement annoncé, Challengers de Luca Guadagnino.

Que dire sinon que ce film est tout simplement une réussite totale avec, cette fois ci, comme victime du système économique qui règne sur la planète, système basé sur les exigences du marché et la compétitivité, non pas un ouvrier, non pas un chômeur, mais un cadre de haut niveau !

Est-ce dû à la durée traditionnellement plus courte du mois de février que les sorties littéraires autour du cinéma nous paraissent moins nombreuses qu'en d'autres mois ?

Dans ce film absolument remarquable, les interprètes sont, eux aussi, remarquables.

Vous l'aurez compris, une fois de plus, l'enthousiasme n'a pas été de mise face aux films de la compétition, même si quelques films ont trouvé grâce à mes yeux. Précisons toutefois que je n'ai vu que 14 films sur les 21 en compétition.

Retour gagnant pour Stéphane Brizé et Vincent Lindon, quatre ans après La loi du marché, qui avait permis au deuxième de remporter le...

Le cinéma français contemporain n'a pas vraiment de porte-parole national de la conscience sociale, comme peut l'être Ken Loach du côté du cinéma britannique. Ce qui ne veut pas dire que des thématiques à forte valeur d'engagement soient totalement absentes des écrans, bien au contraire.

Espérons que ce DVD permette à un large public de vérifier, une fois de plus, combien Maupassant et le cinéma ont la très bonne habitude de faire bon ménage.

Avec son 7ème long-métrage, Stéphane Brizé succède à Fatima de Philippe Faucon, un drame intimiste qui remporta ensuite le César. Une vie raconte le trajet de Jeanne Le Perthuis des Vauds qui revient dans le château familial après avoir passé quelques années dans un couvent. Peu après, elle épouse Julien de Lamare qui décevra ses attentes. Le récit d'une vie bien sombre et désabusée...

Avec "Une vie", Stéphane Brizé réussit haut la main son examen de passage parmi les grands réalisateurs d'adaptations cinématographiques de classiques de la littérature.

Lundi 24 octobre, jour 11 du Festival 2016 : 2 films en avant-première, "La Sociale" de Gilles Perret et "Une vie" de Stéphane Brizé. jamais-contente-2