Tag: Sissy Spacek
Test DVD : Castle Rock – Saison 1
Depuis la parution de Carrie en 1973, l’œuvre littéraire de Stephen King s’est considérablement étoffée : avec plus de 70 romans et recueils de nouvelles à son actif, l’auteur américain a vendu plus de 350 millions de livres à travers le monde, et s’impose depuis presque cinquante ans comme l’écrivain de tous les records. L’impact de son œuvre sur la culture populaire de ces trente dernières années est considérable : tout le monde connaît de nom soit l’auteur soit quelques-uns de ses personnages, les adaptations de ses œuvres au cinéma ou à la télévision sont innombrables… Stephen King est donc parvenu, au fil de ses romans, à créer un véritable « univers », comparable à celui développé depuis quelques années par les studios Marvel, dans le sens où King développe dans toute son œuvre des « passerelles » entre ses différents romans depuis une vingtaine d’années, parsemant chaque nouvelle parution de clins d’yeux plus ou moins appuyés à d’autres de ses écrits. L’œuvre monumentale que constitue La tour sombre (neuf volumes et plus de 4000 pages à ce jour) en est l’exemple le plus frappant, avec sa « Tour » servant de colonne vertébrale à différents univers parallèles, et permettant à l’auteur de relier entre elles ses œuvres antérieures, de créer des passerelles afin de revenir, à loisir, sur certains sujets, lieux ou personnages au sujet desquels il aurait l’impression de ne pas en avoir « terminé ».
Test Blu-ray : Trois femmes
Dans son autobiographie « Altman on Altman », série d'entretiens passionnants avec David Thompson, il décrit l’héroïne de Trois femmes, Pinky, comme pouvant être une extra-terrestre arrivant sur notre planète et qui pour se fondre dans la foule déciderait de voler une personnalité au hasard. Manque de bol, elle choisit ce modèle qui se révèle très vite bien peu intégrée à ses contemporains. Tentative de vol d'identité par une criminelle en fuite ou enfant perdue dans un monde trop grand pour elle ? Pinky ne se révèle pas beaucoup et ce ne sont pas ses parents très âgés qui apporteront une réponse à ce mystère. Sissy Spacek joue avec son emploi de ses premières années de comédienne, celui de la femme-enfant, entre le repoussoir et une attirance trouble, Carrie au bal du diable en étant le jalon. Elle est impressionnante de fragilité d'abord, de dureté implacable ensuite.
Test Blu-ray : Costa-Gavras – Intégrale vol. 1 (1965-1983)
Depuis le temps qu’on l’espérait, on n’osait plus trop croire qu’un éditeur français se lancerait dans une réédition des premiers films de Costa-Gavras ; si cultes et réputés soient-ils, la plupart de ses films réalisés à partir du milieu des années 60 demeuraient à ce jour encore inédits en France sur support DVD. Grâce soit donc rendue à Arte Éditions, qui a pris l’heureuse initiative fin 2016 de remédier à cette énorme lacune avec l’édition d’un coffret INTÉGRALE VOL.1, réunissant l’intégralité des films du cinéaste de 1965 à 1983.
Et comme un bonheur ne vient jamais seul, ce coffret Costa-Gavras - Intégrale vol. 1 (1965-1983) débarque dans deux versions, et se voit donc décliné soit en DVD, soit en Blu-ray, dans des versions restaurées supervisées par le réalisateur lui-même…
Carrie au bal du diable
Carrie au bal du diable est un film d'épouvante de Brian De palma sorti en 1976 et adapté du roman Carrie de Stephen King. Le film a connu un véritable succès critique en remportant le Grand Prix au Festival d'Avoriaz de 1977 et 2 nominations aux Oscars pour Sissy Spacek (Carrie) et Piper Laurie (la mère de Carrie, Maragaret) dans les catégories Meilleure actrice et Meilleure actrice dans un second rôle.
La Balade sauvage
Récent vainqueur de la Palme d’Or à Cannes, avec le génial mais contesté The Tree Of Life, Terrence Malick s’est quelques peu dévoilé au monde entier malgré lui, lui qui cultive depuis désormais 40 ans une discrétion s’exprimant par une présence fantomatique dans les médias. En 1975, La Balade sauvage son premier film marquait les débuts de ce très grand cinéaste aussi atypique que légendaire.