Tag: Sidonis Calysta
Test Blu-ray : Un justicier dans la ville
Film fondateur du « vigilante movie », Un justicier dans la ville est, on ne vous apprendra rien, un film prônant l’auto-défense.
Test Blu-ray : La nuit des morts vivants
L'idée de produire un remake d'un film aussi « séminal » que La nuit des morts vivants pouvait paraître absurde, nulle et non avenue. C'était sans compter sur le talent de Tom Savini et de ses équipes qui, en 1990, sont pourtant parvenus à réaliser cet exploit : celui de proposer un prolongement bienvenu au film de George A. Romero, à la fois innovant, respectueux et d'une efficacité redoutable.
Test Blu-ray : Ton heure a sonné
Avec son personnage principal en quête de vengeance, pour qui seules de sanglantes représailles permettront de retrouver enfin la paix, Ton heure a sonné semble, avec le recul, avoir permis à Randolph Scott de créer un nouvel « archétype » au sein du western : celui d’un personnage âpre, taciturne et impitoyable, uniquement mû par le désir d’appliquer la loi du talion, et n’hésitant pas à traquer son ennemi à travers l’Ouest tout entier. Ce personnage-là deviendra d’ailleurs par la suite un véritable cliché, non seulement au cœur de la carrière de Scott, mais également dans le western dans sa totalité.
Test Blu-ray : La vallée maudite
Comme beaucoup de films mettant en scène Randolph Scott, acteur ayant voué l’essentiel de sa carrière au western, La vallée maudite fait partie de ces petits films de cowboys imparfaits mais attachants, de ces solides représentants du « petit » western, désuet et plein de charme, que les afficionados du genre se régalent à voir et à revoir malgré le temps qui passe. Tourné en couleurs selon le procédé du Cinecolor, le film de George Waggner multiplie les jolies séquences et les bonnes idées, mais manque malheureusement toujours un peu de l’étincelle de folie et du dynamisme qui auraient été nécessaires pour que ce dernier atteigne le statut de véritable réussite.
Test Blu-ray : Les desperados
Unique western de la carrière de Charles Vidor, Les desperados est un film un peu paradoxal. Comme il s’agissait du tout premier film réalisé en Technicolor par Columbia Pictures, le film a selon toute probabilité bénéficié d’un budget relativement confortable. En fait, on peut même affirmer que le film est visuellement assez somptueux, bénéficiant d’une photographie (signée George Meehan) tout simplement superbe, et dénotant d’un soin vraiment tout particulier du côté des cadrages et des compositions de plans. Qu’il s’agisse des luxueux salons et autres décors qui émaillent le film, des tenues féminines ultra-colorées
Test Blu-ray : Salomon et la reine de Saba
Il semble bien difficile, à l’évocation de Salomon et la reine de Saba, de ne pas citer « LE » gros problème de production qu’a rencontré le film : Tyrone Power, qui devait incarner à l’écran le roi Salomon, est décédé pendant le tournage, ce qui a forcé King Vidor et la United Artists non seulement à engager un nouvel acteur pour interpréter le roi d'Israël, mais également à retourner toutes les scènes déjà tournées avec Tyrone Power (entre un tiers et la moitié du film selon Patrick Brion, mais les chiffres varient très largement selon les sources).
Test Blu-ray : Alexandre le grand
La vie d’Alexandre le Grand ne cesse d’enflammer les imaginations. Si le roi de Macédoine avait, de son vivant, fait en sorte de perpétuer le souvenir de ses hauts faits en s'entourant d'historiographes « officiels », les récits de son existence tenus par Callisthène ou, plus tard, par Clitarque, contenaient de nombreux éléments romancés, tenant de la propagande, de l’affabulation, voire même du surnaturel pur et simple. Encore aujourd’hui, son règne et sa personnalité sont sujets à de nombreux débats, au point qu’Alexandre, le dernier film en date lui ayant été consacré, a déjà connu quatre montages et différents, Oliver Stone étant revenu plusieurs fois sur sa « copie » entre 2004 et 2012.
Test Blu-ray : A l’ombre des potences
En 1954, la découverte de Johnny Guitar a littéralement fait exploser la popularité de Nicholas Ray, surtout dans le cercle – pas si fermé – des amateurs de westerns. Le film est d’ailleurs de nos jours toujours considéré comme l’un des plus grands classiques du genre, et constitue souvent même une « date » dans l’esprit des cinéphiles, dans le sens où il s’agissait du tout premier (du seul ?) western à proposer au public un discours ouvertement féministe, et que le film était une œuvre tellement originale et lyrique qu’elle contribuerait largement à faire « bouger les lignes » du genre dans les années qui suivraient. Ainsi, soixante-cinq ans après, on ne pourra que s’étonner à la découverte d’À l'ombre des potences : il s’agit en effet d’un western antérieur à Johnny Guitar, puisque Nicholas Ray l’a tourné en 1955, mais il ne possède aucunement le caractère « révolutionnaire » du long-métrage mettant en scène Joan Crawford et Sterling Hayden. Au contraire, À l'ombre des potences s’impose comme le représentant d’un classicisme absolu, ne débordant jamais réellement du genre qu’il aborde, et ne possédant pas du tout la portée sociale et quasi-politique de son film précédent.
Test Blu-ray : Coffret Ray Harryhausen / Trilogie Sinbad
Sorti sur les écrans du monde entier en 1958, Le septième voyage de Sinbad fait vraiment figure de film-charnière dans la carrière de Ray...
Test Blu-ray : L’île mystérieuse
Roi des effets spéciaux et de la stop-motion des années 50 jusqu’aux années 70, Ray Harryhausen a totalement « vampirisé » les films sur lesquels il a travaillé, au point que plus de cinquante ans après la sortie au cinéma des grandes aventures de Sinbad, de Gulliver ou des adaptations de Jules Verne
Test Blu-ray : Jason et les argonautes
Plus de cinquante ans après sa sortie, l’éclat de Jason et les argonautes (1963) reste inchangé : il s’agit assurément de l'un des grands films d'aventures de tous les temps : un de ces chefs d’œuvres sur lesquels le temps semble n’avoir aucune emprise. Cela dit, quand on évoque le film, on ne retient, le plus souvent, que le nom de Ray Harryhausen, à qui l’on doit les nombreux monstres et séquences les plus impressionnantes de Jason et les argonautes. Néanmoins, on notera que cette fantaisie mythologique a été mise en scène par Don Chaffey, et que le cinéaste britannique n’est pas éternellement resté dans l’ombre du maestro des effets spéciaux : on lui doit notamment la réalisation de quelques films pour la Hammer (dont Un million d'années avant J.C., à nouveau avec Harryhausen aux effets spéciaux), ou encore de Charley le borgne (1973) ou du détestable Peter et Elliott le dragon (1977). Des films qui ont contribué à lui donner un « nom » dans le cœur des cinéphiles, contrairement à l’écrasante majorité des cinéastes ayant travaillé avec Ray Harryhausen.
Test DVD : L’île mystérieuse
Roi des effets spéciaux et de la stop-motion des années 50 jusqu’aux années 70, Ray Harryhausen a totalement « vampirisé » les films sur lesquels il a travaillé, au point que plus de cinquante ans après la sortie au cinéma des grandes aventures de Sinbad, de Gulliver ou des adaptations de Jules Verne, on ne retient aujourd’hui quasiment plus que son seul nom, qui relègue aux oubliettes les cinéastes avec qui il a travaillé au fil des années. C’est tout particulièrement vrai dans le cas de Cy Enfield, réalisateur de L’île mystérieuse (1961), dont le nom n’aura pas profondément imprimé la mémoire des cinéphiles, si ce n’est bien sûr pour cette collaboration avec Ray Harryhausen, une adaptation de Jules Verne qui s’avérera propice à toutes les exubérances visuelles.