Tag: Sidonis Calysta
Test Blu-ray : L’étreinte du destin
En 1955, avec L’étreinte du destin, George Sherman est au sommet de son Art, prenant à bras le corps cette histoire aux nombreux niveaux de lecture suivant un personnage tentant désespérément de repartir à zéro dans un endroit où personne ne veut de lui. Extrêmement fine, l’intrigue du film nous propose de découvrir des personnages à la psychologie riche...
Test Blu-ray : La belle de San Francisco
Réalisé en 1945, La belle de San Francisco était en quelque sorte un film « événement » pour la Republic Pictures, dans le sens où on célébrait cette année-là les dix ans d’existence du studio. Pour célébrer cet événement en bonne et due forme, un confortable budget de 600.000 dollars fut alloué au projet, dont la réalisation fut confiée à Joseph Kane...
L’appel des 50 : les éditeurs unis pour sauver la vidéo...
Le communiqué est tombé ce 3 juin, traduisant l'inquiétude d'un secteur économique tout entier : 50 éditeurs vidéo français indépendants (éditeurs de DVD, Blu-ray et UHD) viennent de s'unir afin de demander aux pouvoirs publics qu’une aide spécifique leur soit accordée. Sur critique-film.fr, la défense de la vidéo sur support physique est notre cheval de bataille. Vous trouverez donc ci-joint l'intégralité du communiqué, sobrement appelé « l'appel des 50 ».
Test Blu-ray : Le justicier de New York (Un justicier dans...
Dans les années 80 aux États-Unis, après l'élection de Ronald Reagan, les républicains se sentent pousser des ailes : comme pour appuyer la politique ultra-sécuritaire prônée par le gouvernement, la mode est alors aux films mettant en scène des vigilantes moustachus
Test Blu-ray : Le bagarreur
Premier film de la carrière de cinéaste de Walter Hill, Le bagarreur posait déjà les bases d’une très riche filmographie à venir, très tournée vers une certaine idée de la masculinité et des relations viriles...
Test Blu-ray : La poursuite impitoyable
La poursuite impitoyable se base sur un postulat de départ très simple : nous avons d’un côté Bobby Reeves, un taulard évadé de prison (Robert Redford), et de l’autre Barrett Calder, un shérif un rien désabusé (Marlon Brando) dont la mission est forcément de le retrouver et de l’arrêter.
Test Blu-ray : Willie Boy
Scénariste et réalisateur américain, Abraham Polonsky aura sans doute d'avantage marqué les mémoires pour avoir été victime du Maccarthysme (il fut inscrit durant de longues années sur la liste noire de Hollywood) que pour sa filmographie en tant que réalisateur, qui ne compte finalement que trois longs-métrages : L'enfer de la corruption (1948), Willie Boy (1969) et Le voleur de chevaux (1971). Entre ses deux premiers films, un creux de 21 ans l'ayant éloigné des plateaux et forcé à travailler sous pseudonyme sur des scénarios remarquables, tels que celui du Coup de l’escalier de Robert Wise.
Test DVD : Le destin est au tournant
Le destin est au tournant a contribué à révéler au monde le talent de Richard Quine et Blake Edwards, qui avaient déjà collaboré sur un certain nombre de films plus légers auparavant, mais dont les efforts conjoints dénotaient ici d'une ambition bien supérieure. L'intrigue du film, d'une simplicité trompeuse, se concentre sur un homme timide, introverti et solitaire, Eddie Shannon (Mickey Rooney), qui travaille dans un garage de Los Angeles en tant que mécanicien, un travail lié à son amour des voitures, unique domaine au cœur duquel il fait preuve d'une maîtrise – en tant que mécano autant qu'en tant que pilote. Rêvant d'une carrière dans le monde de la course, le personnage nourrit en quelque sorte son extrême solitude, qui feront de lui une proie facile pour la Femme Fatale du film, Barbara Mathews (Dianne Foster), qui complote avec deux truands, Steve et Harold, interprétés par Kevin McCarthy et Jack Kelly, afin de dévaliser une banque de Palm Springs. Bien sûr, le rôle de Barbara est de piéger Eddie afin que le trio puisse profiter de ses talents de chauffeur...
Test DVD : L’ange noir
Sorti à l'été 1946, L'ange noir est un des derniers films de Roy William Neill, disparu en décembre de la même année. Si son rayonnement auprès des cinéphiles n'est décidément plus ce qu'il était (il est en effet surtout connu pour avoir réalisé une longue série de Sherlock Holmes avec Basil Rathbone), la ressortie de L'ange noir en DVD remet un petit coup de projecteur sur sa (prolifique) carrière, tout autant qu'un petit coup de polish à sa renommée.
Test Blu-ray : La main qui venge
Le titre français de Dark city, le Film Noir mis en scène par William Dieterle en 1950, est assez étonnant : La main qui venge. Derrière ce titre aux limites de la parodie – difficile de ne pas penser à La main qui tue (1999), ou à dresser des passerelles avec des récits où des mains prennent leur « indépendance », à la façon de la chose dans La famille Addams (1991), de la main baladeuse au centre de J'ai perdu mon corps (2019), ou encore de la nouvelle de Clive Barker « Le corps politique », qui serait adaptée au cinéma par Mick Garris dans le film Quicksilver highway (1997). Or, comme vous vous en doutez, il n'y a absolument aucune dimension fantastique au cœur de La main qui venge, et le spectateur passera un bon tiers du film à se demander pourquoi diable les distributeurs français ont opté pour un titre aussi fantaisiste. S'agirait-il d'une « main » de poker dont on parle ici, les parties de cartes clandestines étant au centre de la première partie du film ?
Test DVD : Le fauve en liberté
Outre le plaisir de retrouver James Cagney dans la peau d'un gangster, le fait de voir ou de revoir Le fauve en liberté aujourd'hui – soit 70 ans après sa sortie dans les salles obscures – permettra au spectateur contemporain de constater à quel point les concepts de modernité ou même d'originalité ne sont, finalement, que des vues de l'esprit. Personne n'invente rien, tout a déjà été fait, et le cinéma n'est qu'un éternel recommencement. Le film de Gordon Douglas met donc en scène un parfait psychopathe, ouvertement manipulateur, pour qui la vie, la mort, l'amitié ou même l'amour ne sont que des mots vides de sens. Mais finalement, on comprendrait presque le comportement antisocial du personnage de Ralph Cotter (Cagney) : le monde autour de lui semble tout aussi pourri ; tous les personnages sont en effet présentés comme des salauds, des arrivistes ou des hors-la-loi. Truands, avocats, bonnes femmes, flics : tous véreux, tous dans le même panier. Alors bien sûr, Cotter lui prend le taureau par les cornes, prend de force tout ce dont il a envie (femmes, argent), et le plus vite est le mieux. Pour arriver à ses fins, il n'hésite pas à tuer tous ceux qui se mettront en travers de sa route, qu'ils soient amis ou ennemis, aucun code d'honneur ni morale ne sont de rigueur.
Test Blu-ray : Midi gare centrale
1950 fut définitivement un grand cru pour Rudolph Maté : c’est en effet cette même année qu’il réaliserait à la fois l’excellent Mort à l’arrivée (un des plus grands classiques du Film Noir) et le non moins époustouflant Midi gare centrale, qui vient tout juste de sortir en DVD sous les couleurs de Sidonis Calysta.