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Inégalités, désœuvrement, valeurs en perdition, violence sociale menant quasi-immanquablement à des explosions de brutalité aveugle… Sans concessions, les scénarios de Taylor Sheridan explorent les bas-côtés -voire même les caniveaux- du rêve américain. Après Sicario et Comancheria, il décide avec Wind river de délaisser (pour un temps) la frontière mexicaine afin de côtoyer les réserves indiennes du fin-fond du Wyoming.

Voir Denis Villeneuve, grand cinéaste contemporain pratiquant un cinéma totalement affranchi des diktats des gros studios, sachant allier somptuosité de la forme et faculté à interroger notre morale en confrontant ses personnages à des situations radicales, s’attaquer à la science fiction, avait forcément de quoi provoquer l’excitation des spectateurs en manque de spectacle intelligent. Dépeignant la fameuse arrivée sur Terre de vaisseaux extra-terrestres dont nul ne sait s’ils sont là avec des intentions pacifiques ou pour détruire l’espèce humaine, on peut dire qu’il investit un genre usé jusqu’à la corde, déjà riche d’œuvres définitives sur le sujet. On pense bien évidemment à l’ultime Rencontres du 3ème type, du moins dans un premier temps. Le Contact de Robert Zemeckis n’est également pas loin, avec cette linguiste chargée d’interpréter les paroles d’entités dont l’homme ne peut s’empêcher, fidèle à ses principes guerriers, de se méfier, et d’envisager leur anéantissement pur et simple. Mais au lieu de broder tranquillement sur des thèmes déjà maintes fois abordés par le cinéma de science fiction, Denis Villeneuve, fidèle à sa vision sans compromis du cinéma, décide d’étirer sur tout le film les ultimes minutes du chef d’œuvre de Spielberg. Ce qui peut laisser redouter un pensum verbeux et prétentieux sur le papier, se transforme, par l’intelligence hors normes du cinéaste et sa croyance infinie en le pouvoir du médium cinématographique, en œuvre d’art de grande ampleur, instantanément majeure.

Film très remarqué lors de sa présentation en compétition officielle au Festival de Cannes en 2015, Sicario de Denis Villeneuve (test bluray) a fait...

Largement vendu comme la claque cinématographique la plus puissante de l'année 2015 par la presse spécialisée et les réseaux sociaux, Sicario bénéficie en effet du savoir-faire indéniable de son réalisateur Denis Villeneuve pour secouer le spectateur. Sicario commence donc très fort, et proposera régulièrement au spectateur des scènes « choc »

À l’occasion de la sortie du film Sicario, le 8 février en blu-ray édition Steelbook, DVD et VOD, Critique-film.fr vous propose de participer à un jeu concours pour gagner des...

Depuis quelques années déjà, UGC anticipe le Festival annuel Télérama d'une semaine avec une sélection d'oeuvres marquantes, de plus ou moins grande qualité, sortis...

Quelques heures après le syndicat des chefs opérateurs, c’est celui des scénaristes qui a fait connaître hier ses nominations pour le meilleur de l’année 2015. La cérémonie des 68ème Writers Guild Awards aura lieu le 13 février à la fois à Los Angeles et à New York.

Pendant ce temps, à l’autre bout du monde, le syndicat des producteurs américains a annoncé ce jour la liste des nominations pour ses prix dans les catégories du Meilleur Film de fiction et le Meilleur Film d’animation. Les candidats pour le Meilleur Documentaire avaient été annoncés précédemment.

Au programme de cette 41ème édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville qui aura lieu du 4 au 13 septembre, des films révélés...

Le Festival International du Film de Toronto a beau exister depuis quarante ans, ce n’est que depuis le début du siècle qu’il a acquis la réputation de constituer une étape incontournable pour les films susceptibles de plaire aux critiques nord-américains et d’être inclus sur leurs listes de fin d’année, voire d’être nommés aux Oscars.

Présenté en compétition lors du 68ème Festival de Cannes, Sicario est le récit d'un combat de la loi américaine (FBI, CIA) contre les cartels...

  Le directeur de la photo britannique Roger Deakins, chef-opérateur attitré des frères Coen, a reçu le troisième prix Pierre Angénieux Excellens in Cinematography succédant...