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Test Blu-ray : Hell night

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La production, le tournage, la réputation ainsi que la pérennité de Hell night se sont construits sur la personnalité de Linda Blair. Une actrice qui, en l’espace d’un éclair, deviendrait une légende du cinéma de genre grâce à un seul et unique rôle : celui de la jeune Regan dans L’exorciste. Une renommée instantanée, acquise à la force du poignet à grands coups de crucifix dans la schneck et de « Dieu me baise, Dieu me baise ».

Test Blu-ray : Avanti !

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Si comme de nombreux cinéphiles vous trouvez les comédies de Judd Apatow trop longues, si pour vous l'essence d'une comédie réussie ne se situe pas dans la durée mais dans l'impact et dans l'immédiateté, vous pouvez passer votre chemin : Avanti !, le vingt-troisième film de la riche carrière de Billy Wilder, n'est assurément pas fait pour vous. Qu'on se le dise : ce petit chef d’œuvre de comédie douce-amère affiche en effet une durée de presque deux heures trente au compteur, ce qui malheureusement aura tendance à faire fuir les allergiques aux comédies express, à moins bien sûr qu'elles considèrent – et on les rejoindrait finalement presque sur ce point – qu'avec Avanti !, elles ont finalement « deux comédies pour le prix d'une ».

Test Blu-ray : Patrick

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Patrick mérite clairement d’être redécouvert. L’intérêt du film vient en partie de la gageure d’un scénario basé sur un personnage qui demeure immobile et muet durant tout le récit, allongé sur son lit d’hôpital...

Test Blu-ray : Le Temps du châtiment

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Cela peut paraître étonnant étant donné la maîtrise formelle déployée par le cinéaste, mais Le temps du châtiment n’est que le deuxième long-métrage de cinéma de John Frankenheimer.

Test Blu-ray : Harlequin

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Réalisé par Simon Wincer sur un scénario du très prolifique Everett De Roche (Patrick, Long weekend, Déviation mortelle, Razorback...), Harlequin s'impose dès ses premières minutes comme un film mystérieux et bizarre, ne ressemblant pour ainsi dire à aucun autre. Presque entièrement centré sur le personnage de Gregory Wolfe, incarné par Robert Powell et pensé comme une relecture contemporaine de Raspoutine, le récit met donc en avant un personnage mystique et pour tout dire assez hypnotique, utilisant la magie et l'illusion pour fasciner et, peut-être, tromper son monde. On insistera d'ailleurs sur le « peut-être », car Simon Wincer s'amuse visiblement beaucoup à « perdre » le spectateur au cœur de son film, qui baigne dans une ambiance ouvertement fantastique et fera rapidement perdre au public tous ses repères rationnels, même si le scénario prend également grand soin de garder un pied solidement ancré dans le réel et le monde impitoyable de la politique.

Test Blu-ray : American Graffiti

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La première édition Blu-ray d’American graffiti, parue en France en 2011 sous les couleurs d’Universal Pictures, ne s’était pas avérée des plus satisfaisantes, à cause d’un master trop sombre et lissé à grands coups de réducteur de bruit numérique (DNR).

Test Blu-ray : Terror train – Le monstre du train

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Révélée par le Halloween de John Carpenter en 1978, Jamie Lee Curtis avait en effet durant quelque temps suivi la voie de l’horreur, avec trois films en 1980 – Fog, Le bal de l’horreur et Le monstre du train – et deux en 1981 – Déviation mortelle et Halloween II.

Test Blu-ray + DVD : Les carrefours de la ville

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Sylvia Sidney, l'interprète de Nan, et Gary Cooper, qui joue The Kid, forment un beau couple de cinéma. Au milieu des scènes de violence, les scènes qui réunissent ce couple amoureux sont parmi les plus belles du film.

Test Blu-ray : Black Journal

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Si certaines actrices semblent éprouver des difficultés à supporter le poids des années et courent après la jeunesse éternelle à grands renforts d'injections et de modifications corporelles, d'autres au contraire ont su aborder leur vieillissement avec une certaine sérénité. Véritable sex symbol dans les années 40, Shelley Winters (1920-2006) a par exemple parfaitement su faire évoluer sa carrière en parallèle avec l'image qu'elle renvoyait d'elle-même. Ainsi, au tournant des années 70, l'actrice a su accepter l'altération naturelle de son physique et a fait le choix habile de composer avec sa carrure et ses traits de femme de 50 ans, ce qui pourra bien sûr ne pas être du goût de tout le monde, surtout en ces temps où l'on juge si aisément du physique des acteurs et surtout des actrices, dès qu'il ne rentre plus dans la « norme » imposée par les médias : on a ainsi pu récemment lire, de la part d'un journaliste sérieux et très réputé, que « son volume était à peu près du même calibre que celui de Gérard Depardieu aujourd'hui ». L'élégance à la Française... Si on est loin de faire dans le politiquement correct sur critique-film.fr, on avoue avoir été un peu surpris à la lecture de ce passage aux doux relents de « grossophobie » – qui n'a pas été écrit par Eric Zemmour mais par un critique ayant contribué aux grandes heures d'une revue culte des années 80. Ceci dit, on ne doute pas que ledit passage ne manquera pas d'être édité / censuré dans les prochains jours par le site l'ayant publié...

Test Blu-ray : Trauma

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Le nom de Dan Curtis est aujourd'hui indissociable de la série TV culte Dark shadows (1966-1971), dont, à vrai dire, le grand public connaît surtout l'adaptation cinématographique réalisée par Tim Burton en 2012.

Test Blu-ray : Les anges de la nuit

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Conçu comme une tragédie, jonglant avec des thématiques telles que la famille, la justice ou tout simplement la notion de bien et de mal, Les anges de la nuit place une série de personnages face à leur destin dans une intrigue de gangsters aux accents Shakespeariens. Les passions se déchaient, les personnages s’entrecroisent et se déchirent, mais au final, nul n’échappera à sa destinée, implacable ; dès les premières minutes du film, le spectateur sait pertinemment que cette intrigue se terminera dans le sang et les larmes – la mort plane en effet au-dessus de chacun des protagonistes du récit, attendant son heure, tel un couperet.

Test Blu-ray : Les deux sirènes

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Une petite ville typiquement américaine quelque part au fin-fonds du Massachusetts, dans l’insouciance colorée des années 60 : Les deux sirènes s’offre le cadre idéal pour une comédie de mœurs gentiment décalée et pour esquisser le portrait subtil d’une femme libre, Mrs Flax, et de ses deux filles, aussi fantasques, complexes et libres que leur mère. Deux jeunes filles qui, malgré leur jeune âge – Charlotte, 15 ans et Kate, 9 ans – savent définitivement ce qu’elles veulent et ne semblent jamais dévier de leur objectif. Leur mère Rachel quant à elle, est d’avantage dans le flou quant à son existence, mais en femme libérée, elle a surtout une idée de ce qu’elle ne veut pas. Elle est persuadée d’aller de l’avant (« move on »), mais au moindre problème qu’elle rencontre, elle prend ses filles, ses clics et ses clacs et déménage (« move out »). Un vrai vent de liberté et de nostalgie souffle sur Les deux sirènes qui, sous couvert de tranche de vie familiale, nous offre un des récits de « coming of age » les plus authentiques et les plus bouleversants qui soient.