Tag: Richard Fleischer
Test Blu-ray : Le Prince et le pauvre
Le Prince et le pauvre est une adaptation du célèbre roman de Mark Twain, réalisée par Richard Fleischer en 1977, c’est-à-dire à l’ère du « Nouvel Hollywood » et des grandes mutations du cinéma populaire américain...
Critique : Le Génie du mal
Si l'histoire de deux fils de riches qui commettent un meurtre par pur loisir pour ensuite narguer leur entourage vous dit quelque chose, vous avez probablement vu ou entendu parler de La Corde de Alfred Hitchcock. Ce thriller-ci tourné dix ans plus tard, en 1959, en est une version située plus près des éléments factuels du fait divers, qui avait choqué l'Amérique dans les années 1920.
Entretien avec Tobe Hooper (septembre 2014)
Lors de la septième édition du Festival de Strasbourg, Tobe Hooper était invité à présider le jury à l'occasion de la ressortie en salles,...
Test Blu-ray : Don Angelo est mort
Alors que l’on a célébré en décembre dernier le triste anniversaire des dix ans de sa disparition, Richard Fleischer est plus que jamais à l’honneur sur le marché du Blu-ray en France. Coïncidence ou pas, quelques mois après les sorties de Mr Majestyk (Wild Side), Terreur aveugle, L’étrangleur de Rillington Place, Les flics ne dorment pas la nuit (Carlotta Films) et de Barabbas (Sidonis Calysta), c’est aujourd’hui sous les couleurs de Movinside que l’on pourra redécouvrir Don Angelo est mort, cuvée 1973 d’un cinéaste décidément inclassable, qui en presque 50 ans de carrière, s’était semble-t-il fait un point d’honneur à naviguer entre les genres, sans jamais réellement se fixer sur un style en particulier. Il aura donc abordé le thriller, la science-fiction, le film de guerre ou même l’horreur, pour le pire et le meilleur…
Test Blu-ray : Barabbas
Tourné en 1961, Barabbas constitue la contribution de Richard Fleischer au péplum, et plus particulièrement au péplum « religieux », réinterprétant quelques passages de la Bible, très en vogue à la fin des années 50. Le film de Fleischer s’inscrit donc dans la grande tradition de films tels que Les dix commandements (Cecil B. DeMille, 1956) ou encore Ben-Hur (William Wyler, 1959). S’il a probablement un peu moins marqué les mémoires que ses deux aînés, Barabbas n’en demeure pas moins un indispensable et époustouflant spectacle, ambitieux à la fois dans sa narration et dans sa mise en scène.
Test Blu-ray : Les flics ne dorment pas la nuit
Avec cette adaptation d’un roman policier signé Joseph Wambaugh (vrai flic de Los Angeles s'étant lancé dans la littérature), Richard Fleischer révolutionne le film policier, et impose sans peine « LE » film qui servira de mètre-étalon au genre pour les années qui suivraient. Plus qu'une réussite, Les flics ne dorment pas la nuit est un véritable chef d’œuvre, dressant le portrait ultra-réaliste et sans concession d'une poignée de policiers en proie aux affres de leur métier. Habile, le cinéaste prend le temps d'installer ses personnages sur le principe de la « chronique », sans réel fil ténu au niveau de l'intrigue, si ce n'est celui qui est lié à l'évolution des policiers qu'il suit, comme un observateur discret, au fil de leurs rondes et de leur vie.
Test Blu-ray : L’étrangleur de Rillington Place
En 1968, Richard Fleischer signait avec L’étrangleur de Boston un film qui marquait le renouveau du thriller, un trip violent et hypnotique, très américain, avec lequel le cinéaste parvenait à se débarrasser des oripeaux du « Film Noir » qui avait régné sur le genre jusqu’à la fin des années 50. Refusant de surfer sur le succès de son film, le réalisateur part tourner au Royaume-Uni en 1971 10 Rillington Place, adaptation d'un sombre fait divers ayant défrayé la chronique en Angleterre à la fin des années 50. Pour sa sortie en France, le film sera renommé L'étrangleur de Rillington Place, afin de dresser une passerelle entre ces deux « étrangleurs »... Mais la comparaison s'arrête là ; il s'agit en effet de deux films radicalement différents.
Test Blu-ray : Terreur aveugle
Terreur aveugle a la particularité assez unique de mettre en scène une héroïne aveugle, aux prises avec un psycho-killer dont le spectateur ignorera tout (sauf les bottes) jusqu'à la dernière minute du film. Habile metteur en scène, Richard Fleischer plaçait donc le spectateur dans une position ambivalente. D'un côté, le spectateur est en effet pleinement conscient des dangers entourant la jeune femme, puisque lui a la possibilité de « voir » le tueur, les cadavres disséminés autour d'elle dans la demeure, ou encore les dangers qui l'entourent
Test Blu-ray : Mr Majestyk
Dans les années 70, il faisait chaud, on suait beaucoup, mais à l'époque, ce n'était pas trop un problème pour emballer les nanas, même si on avait l'air d'un vieux schnock libidineux. Regardez les mecs dans les films de Sam Peckinpah, ils emballaient sévère, malgré leur physique ingrat. Même Warren Oates.
FEFFS 2016 : rétro M for Murder
Dernières news du prochain Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg, qui se déroulera du 16 au 25 septembre 2016, un événement attendu par...
Les centenaires de l’an 2016
Alors que l’année 2015 touche à sa fin, il convient de regarder vers l’avenir. Dans une tentative de réunir à la fois le passé et le futur, voici une liste forcément subjective de huit personnalités du cinéma qui auraient eu cent ans en 2016. Encore que …
Critique : Soleil vert
Les films de science-fiction les plus inquiétants sont ceux qui gardent leur niveau d’anticipation assez accessible pour un public pas encore confronté aux voyages intergalactiques. L’incitation de faire le lien probable entre le présent amplement connu et un avenir pas si lointain s’avère alors beaucoup plus stimulante qu’un simple divertissement d’évasion.