Tag: Project Itoh
30 films inédits en salles à redécouvrir pendant le #confinement
Alors que l'on en a encore au minimum pour trois semaines de confinement, la devise est plus que jamais claire : #RestezChezVous – détendez-vous, faites l'amour, lisez, regardez des films. Pour ce qui nous concerne, regardez des films et lisez-nous, surtout. Depuis plus d'un mois maintenant, les cinémas sont fermés en France, alors c'est cinéma à la maison pour tout le monde.
Test Blu-ray : Genocidal organ [Project Itoh]
Même sans avoir eu la chance de découvrir en France les romans de Project Itoh, la découverte de ce troisième film adapté de son œuvre permettra au spectateur de se familiariser avec l’auteur et ses préoccupations, qui apparaissent clairement à travers chacune de ses histoires. Probablement très fortement marqué par les événements du 11 Septembre 2001, Itoh semblait obsédé par l’ordre géopolitique mondial, dominé par la violence et les rapports de force, et par l’idée d’un ennemi invisible, indétectable, présent et installé au cœur même de la société (ce qui, sans vouloir faire de psychologie de comptoir, était sans doute également étroitement lié avec le cancer qui rongeait l’auteur depuis plusieurs années et aurait finalement eu raison de lui en 2009). On retrouvera évidemment ces deux thématiques ainsi que son indéniable penchant pour la science-fiction dans Genocidal organ, qui les traite d’ailleurs de façon beaucoup plus « frontale » que dans ses deux autres récits. En effet, si l’approche était plus philosophique dans et d’avantage symbolique dans The empire of corpses, les choses sont ici beaucoup plus claires.
Test Blu-ray : The empire of corpses [Project Itoh]
Premier film de la « trilogie » Project Itoh à être sorti sur les écrans japonais, The empire of corpses se base sur un roman inachevé, dont la particularité est d'avoir été terminé par Toh EnJoe, collaborateur régulier d'Itoh. Si l'on ne saura jamais réellement si les directions narratives prises par Toh EnJoe sont comparables à ce qu'aurait signé le romancier, elles sont du moins fidèles à l'esprit de Project Itoh, notamment dans cette obsession très post-11 Septembre d'un ennemi « intérieur », à priori indécelable : sans trop en dévoiler sur l'intrigue des deux romans et films, dans The empire of corpses et
Test Blu-ray : Harmony [Project Itoh]
Le nom de Project Itoh ne vous dira peut-être rien, mais les amateurs de culture japonaise auront sans doute entendu parler de ce jeune auteur de science-fiction décédé en 2009 des suites d'un cancer et laissant derrière lui deux romans, Genocidal organ et Harmonie (disponible en français chez Panini Books) et les trente premières pages d'un troisième, The empire of corpses. Disparu à l'âge de seulement 34 ans, Project Itoh nous a laissé les bases prometteuses d'une œuvre qui s'annonçait aussi dense que vraiment variée, au point que beaucoup de japonais lui vouent aujourd'hui un véritable culte. De ce culte est né le projet insensé d'adapter pour le cinéma les trois récits du jeune romancier, sous la forme de films d'animation, tous mis en boîte par des studios différents pour une sortie commune à l'automne 2015. L'homogénéité graphique entre les trois films est assurée par le célèbre illustrateur / designer Redjuice, qui assurera pour la trilogie le poste de chara-designer.