Tag: Poesia sin fin
Les Prix du Syndicat Français de la Critique de Cinéma 2018
Comme l'an dernier, les membres du Syndicat de la Critique de cinéma et de télévision ont voté en majorité pour deux films présentés en...
Test Blu-ray : Poesía sin fin
Poesía sin fin commence là où La danza de la realidad se termine. On revoit d’ailleurs des images de ce final, comme si Jodorowsky voulait nous rappeler l’ambiance de son film précédent ; il faut dire que l’on replonge tout de suite dans ce temps qui semble n’appartenir à aucune époque. On y retrouve le père qui veut paraître violent, la mère qui ne parle qu’en chantant, leur fils Alejandro, le nain déguisé (cette fois-ci en Hitler) qui attire les clients dans leur boutique de tissus … Le décor n’est pas une reproduction détaillée d’une époque révolue, comme on le verrait dans un film hollywoodien. Pour des raisons que l’on devine techniques (le budget du film est assez bas), mais surtout artistiques : ce faisant, Jodorowsky nous annonce ce qui nous attend – non pas une reproduction fidèle de la réalité, mais une vision théâtrale, purement poétique, de sa jeunesse.
Bilan 2016 : TOP 10 des meilleurs films
Voilà, l’année 2016 s’achève, le temps des bilans est venu. Commençons avec nos coups de coeur d'une année une nouvelle fois riche en œuvres...
Les sorties du 5 octobre 2016
Cette semaine, c’est la fête du documentaire ! Ce genre, injustement vilipendé par les uns, fiévreusement recherché par les autres, a été plutôt discret ces derniers temps, les nouvelles frasques de Michael Moore et l’Ours d’or italien mis à part. En ce premier mercredi du mois d’octobre – attention à vos oreilles lors de l’essai traditionnel des sirènes tout à l’heure, à midi ! – les distributeurs semblent pourtant s’être donné rendez-vous pour nous présenter une sélection assez éclectique de ces tranches de vie sublimées par le prisme du cinéma.
Critique : Santa Sangre
On peut dire que Alejandro Jodorowsky fait partie de l'actualité cinéphile : l'excellent Jodorowsky's Dune, narrant son titanesque et inabouti projet d'adaptation du roman de Frank Hebert, est sorti en avril et nous avons pu découvrir à Cannes son nouveau film, Poesia sin fin (critique) dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs. Santa sangre n'est pas annoncé comme autobiographique, et n'est d'ailleurs pas écrit seulement par Jodorowsky.
Cannes 2016 : Poésie sans fin – Quinzaine
Le film commence là où La danza se termine. On revoit d’ailleurs des images de ce final, comme si Jodorowsky voulait nous rappeler l’ambiance de son film précédent ; il faut dire que l’on replonge tout de suite dans ce temps qui semble n’appartenir à aucune époque.