Tag: Pierre Richard
Test Blu-ray : Un nuage entre les dents
Véritable plongée en apnée dans un Paris aussi cauchemardesque que poétique, Un nuage entre les dents s’impose comme un ancêtre du formidable After hours (Martin Scorsese, 1985), ou même d’un Night call (Dan Gilroy, 2014).
Test Blu-ray : On aura tout vu !
On vous a déjà dit dans les colonnes de critique-film.fr tout le bien que l’on pensait du cinéma de Georges Lautner, qui représente en quelque sorte un pur « concentré » de tout l’esprit libertaire et je-m’en-foutiste des années 70, ses films s’affichant de plus pour la plupart auréolés d’une très belle maitrise formelle. Tourné en 1976, On aura tout vu est un pur produit de son époque, abordant de front deux thèmes majeurs : la compromission artistique d’un côté, et l’essor économique du cinéma porno de l’autre.
Test Blu-ray : Paris pieds nus
C’est au début des années 80 que la canadienne Fiona Gordon et le belge Dominique Abel se sont rencontrés à Paris. C’est en Belgique et par le spectacle vivant qu’a commencé leur collaboration, laquelle s’est poursuivie au cinéma avec la réalisation de 3 court-métrages. L’iceberg, leur premier long métrage, a vu le jour en 2005, suivi de Rumba en 2008 et de La fée en 2011. Paris pieds nus est donc leur 4ème long métrage et, comme diraient certains, c’est vraiment le film de la maturité, arrivant à marier poésie et comique avec un brio hors du commun.
Test Blu-ray : On peut toujours rêver
En réunissant un peu plus de 625.000 spectateurs dans les salles début 1991, On peut toujours rêver confirme la lassitude des français pour Pierre Richard, qui fut l'une des plus grandes figures du rire des années 70/80, mais dont le style et l'images commencent à pâtir d'un manque de modernité, dont font largement preuve en revanche les « nouveaux » humoristes qui sévissent à la télévision depuis la fin des années 80, les « Nuls » sur Canal + et les « Inconnus », qui sévissent depuis mars 1990 sur Antenne 2 avec leur émission culte La télé des Inconnus.
Test Blu-ray : Un chien dans un jeu de quilles
Contrairement aux grands acteurs s'étant affirmé dans des drames tout au long des années 70, et dont l'aura brille encore quarante ans plus tard (Catherine Deneuve, Gérard Depardieu...), on constate malheureusement que les stars du rire au cinéma apparaissent comme autant d’étoiles filantes dans la mémoire du spectateur. Aussi pourra-t-il paraître surprenant aujourd’hui de réaliser qu'en janvier 1983, quand Un chien dans un jeu de quilles sortait sur les écrans français, Pierre Richard était au top de sa popularité : encore auréolé de l'énorme succès rencontré par La chèvre en 1981, il tournait énormément, et pouvait à peu près tout se permettre. Le film de Bernard Guillou terminera sa course dans les salles obscures à un peu moins d'un million d'entrées, dépassé la même année par le fracassant carton des Compères, qui réunirait 4,8 millions de français hilares dans les salles.
Critique : Paris pieds nus
Il vous sera impossible de ne pas éclater de rire à intervalles réguliers, mais en plus vous serez touché par la poésie et le charme que dégage ce film ainsi que par la magnifique prestation d'Emmanuelle Riva dans un de ses derniers rôles.
Test Blu-ray : C’est pas moi c’est lui
Aussi surprenant que cela puisse paraître aujourd’hui (les stars du rire au cinéma sont autant d’étoiles filantes dans la mémoire du spectateur), quand Aldo Maccione et Pierre Richard tournaient C’est pas moi c’est lui en 1980, ils étaient tous deux au firmament de leur gloire, et attiraient à chaque nouveau film des millions de fidèles dans l’hexagone. Deux ans après Je suis timide mais je me soigne, Pierre Richard s’octroyait donc à nouveau les services de l’hilarant italien et à eux deux, ils réuniraient à nouveau 2,2 millions de spectateurs hilares dans les salles françaises. C’est bien éloigné des 7 millions que réaliserait La chèvre l’année suivante, mais les deux collaborations du duo Aldo Maccione / Pierre Richard ont néanmoins plutôt bien rempli leur contrat dans les salles obscures.
Quelques films que j’espère découvrir à Cannes 2016…
Il ne reste que quelques heures avant de découvrir la liste des films en compétition à Cannes ainsi que celles des autres sélections officielles...
La Cinémathèque Française au printemps 2016
La Cinémathèque Française a désormais un nouveau directeur général : Frédéric Bonnaud, qui succède à Serge Toubiana. La transition s’est faite sous le signe de la continuité, même si le nouveau maître des lieux n’a pas vraiment convaincu jusqu’à présent dans sa gestion d’une crise sociale autour du statut et des conditions de travail du personnel d’accueil, héritée de son prédécesseur.
Test Blu-ray : Le jumeau
Quand Pierre Richard tourne Le jumeau en 1984, il est au top de sa popularité : encore auréolé des énormes succès rencontrés par ses films en duo avec Gérard Depardieu (La chèvre et Les compères), il peut à peu près tout se permettre, et choisit d’adapter avec son complice Yves Robert un roman de Donald Westlake, mélangeant donc la comédie et une intrigue policière.
Critique : La Chèvre
La meilleure trouvaille des comédies françaises des années 1980, c’était peut-être d’associer les deux talents complémentaires de Pierre Richard et de Gérard Depardieu. Trois films peuvent en témoigner, dont La Chèvre était le premier et par ailleurs un tel succès commercial qu’il avait fini en tête du box-office annuel.
Cinémathèque Française : Saison 2015-2016
Ce soir a eu lieu la présentation de la saison 2015-2016 de la Cinémathèque Française. Après quelques mots de bienvenu de la part du réalisateur Costa-Gavras, président de la vénérable institution qui célébrera l’année prochaine ses 80 ans, son directeur général Serge Toubiana a pris la parole pour annoncer en détail les grandes thématiques de cette onzième année passée dans les murs de l’American Center à Bercy.