Tag: Palme d’or
Hommage au cinéaste Abbas Kiarostami
Le cinéma iranien existait-il avant Abbas Kiarostami ? Au risque d'être prise pour radicale, la question est plutôt légitime, son œuvre ayant permis de découvrir une cinématographie méconnue à défaut d'être inexistante. Comme vient de le déclarer La dessinatrice et réalisatrice Marjane Satrapi à l'AFP : «Sans lui, je n'aurais jamais pu faire Persepolis. En Europe, on avait vu ses films, donc on ne voyait plus les Iraniens comme un peuple de terroristes, mais comme des êtres humains. Il a ouvert la voie à toute une génération d'artistes iraniens. Nous lui sommes tous redevables». Akira Kurosawa, disparu en 1998, l'avait déjà adoubé avec enthousiasme à l'occasion d'une rencontre en septembre 1993 (compte-rendu à retrouver sur le site Cinephilia & Beyond en anglais) : «Quand Satyajit Ray est décédé, j’ai été très déprimé. Mais après avoir vu les films de Kiarostami, j’ai remercié Dieu de nous avoir donné exactement la bonne personne pour prendre sa place».
Cannes 2016 : palmarès Cinéfondation
Avant d’annoncer la Palme d’or du court-métrage lors de la soirée officielle de remise des prix du dimanche 22 mai, Naomi Kawase et son Jury avaient choisi les lauréats de la 19e édition de la Cinéfondation dès le vendredi 21 mai. La réalisatrice de La Forêt de Mogari était accompagnée de Marie-Josée Croze, Jean-Marie Larrieu, Radu Muntean et Santiago
Cannes 2016 : Baccalauréat
Cristian Mungiu, réalisateur de 4 mois, 3 semaines, 2jours, palme d'or en 2007, revient cette année au festival avec Baccalauréat. Passera-t-il son nouvel examen avec succès ?
Cannes 2016 : nos Palmes d’or préférées
La compétition de l'édition 2016 du Festival de Cannes débute demain matin à 8h30 avec Rester Vertical de Alain Guiraudie, premier film français à...
Festival de Cannes 2016 : tu l’aimes mon affiche officielle ?
Le Mépris est l'une des œuvres majeures de Jean-Luc Godard, l'un des plus grands bonheurs des cinéphiles, «une tragique histoire d'amour dans un cadre...
Quentin Tarantino a son étoile sur Hollywood Blvd
Quentin Tarantino est un cinéaste de renommée mondiale qui a su créer son propre style, autant reconnu par l’industrie du cinéma que par le...
Ben Wheatley dirigerait une nouvelle adaptation du Salaire de la peur
Le réalisateur anglais serait en négociations pour diriger un remake du classique de Henri-Georges Clouzot, Le Salaire de la peur, sorti en 1953, un...
Festival de Cannes 2015 : le palmarès complet
Le Festival de Cannes 2015 se termine ce dimanche 24 mai, après 10 jours de compétition pour les 19 films sélectionnés. La cérémonie de clôture...
Cannes 2015 : Agnès Varda, Le Bonheur d’être Palmée
La réalisatrice Agnès Varda, née le 30 mai 1928, recevra une Palme d'or honorifique lors de la soirée de clôture de la 68ème édition...
Cannes 2015 : le regard certain d’Isabella Rossellini
Après le visage éclatant d'Ingrid Bergman sur l'affiche officielle, c'est un autre membre de l'une des familles magiques du 7ème Art qui tiendra un rôle important dans cette édition 2015 du Festival de Cannes. IsaBELLA (oui, en majuscules) Rossellini «a accepté de présider le Jury Un Certain Regard»
Critique : La Parole donnée
En près de soixante-dix ans de sa longue et illustre Histoire, le festival de Cannes n’a daigné honorer qu’un seul film brésilien, voire un seul représentant du cinéma latino-américain, avec la récompense suprême de la Palme d’or ! Ce fut il y a plus d’un demi-siècle, grâce au jury présidé alors par le poète japonais Tetsuro Furukaki – eh oui, à ce moment-là, la liste des élus à ce poste prestigieux ne se résumait pas encore à une poignée de noms de réalisateurs en vogue. La Parole donnée est un film magnifique, qui porte haut les couleurs de son pays, mais qui est en même temps transcendé par des valeurs universelles, traitées sur le ton de la tragédie absurde. A partir d’un contexte typiquement brésilien, d’ailleurs si spécifique à cette culture que des explications sur les différentes croyances qui y règnent sont mises en exergue, il s’empare d’un fait divers, qui aurait aussi bien pu donner lieu à une farce survoltée de l’autre côté de l’Atlantique, en Italie par exemple, où, à l’époque, le cinéma savait parfaitement incorporer le désordre social ambiant dans un feu d’artifice de divertissement filmique.
Cannes 2015: le Président du Jury de la Cinéfondation
Le Festival l'a annoncé officiellement, le réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako désignera la Palme d'or du court-métrage et les trois lauréats de la Cinéfondation, une compétition...