Tag: Nicolas Winding Refn
Test Blu-ray 4K Ultra HD : Drive
Le film de Nicolas Winding Refn Drive s'offre cette année une édition Blu-ray 4K Ultra HD, toujours sous les couleurs de Wild Side Vidéo, qui soutient le cinéma de NWR depuis maintenant plus de dix ans.
MUBI lance sa vidéothèque
En ces temps de fermeture des salles de cinéma en France qui s'éternise, on pensait avoir fait le tour de l'offre de films en ligne. C'était sans compter sur l'ambition du site britannique MUBI, qui a lancé ce jour sa vidéothèque.
30 films inédits en salles à redécouvrir pendant le #confinement
Alors que l'on en a encore au minimum pour trois semaines de confinement, la devise est plus que jamais claire : #RestezChezVous – détendez-vous, faites l'amour, lisez, regardez des films. Pour ce qui nous concerne, regardez des films et lisez-nous, surtout. Depuis plus d'un mois maintenant, les cinémas sont fermés en France, alors c'est cinéma à la maison pour tout le monde.
Vu sur MUBI : Guilty Bystander
On est face à un sérieux dilemme par rapport à MUBI, la plateforme de vidéo par abonnement britannique qui propose chaque jour et pendant un mois un nouveau film soigneusement sélectionné. Car en ces temps de confinement mondial et d'offre spéciale d'un euro symbolique pour les trois premiers mois d'accès à son catalogue mensuel, renouvelé à un rythme journalier, le site semble être tombé victime de son succès.
Cannes 2019 : Dogs Don’t Wear Pants (Quinzaine)
Magnifique, tragique, repoussant et drôle, Dogs don't wear pants est assurément l'une de ces petites pépites cinématographiques de l'année. Les chiens ont beau ne pas porter de pantalon, Jukka-Pekka Valkeapää, lui, est culotté.
Toute la mémoire du monde 2019 : ça commence aujourd’hui
Il n'a toujours pas tout à fait l'envergure du Festival Lumière, qui réunit depuis 2009 les amoureux des films restaurés à Lyon. Néanmoins, le Festival Toute la mémoire du monde est un rendez-vous incontournable pour quiconque veut s'informer de l'actualité de la sauvegarde du patrimoine cinématographique, tout en découvrant les chefs-d'œuvre de hier et d'avant-hier dans des conditions optimales.
Test Blu-ray : Bleeder
Témoin d’une agression sauvage dans une boîte de nuit, perpétrée par Louis et des collègues à lui, Leo va peu à peu s’enfoncer dans un silence et un mal-être profond. Ce dernier est un être laconique, peu disert (une caractéristique récurrente chez les personnages de Refn), ne trouvant qu’avec difficulté les mots pour s’exprimer. Jugeant ses perspectives d’avenir bouchées, Leo déraisonne au fur et à mesure que l’histoire avance. Ainsi, son comportement oscille entre une violence exutoire, pulsionnelle et cathartique à l’égard de sa conjointe
Critique : A beautiful day
Six années séparent We need to talk about Kevin, le précédent long métrage de Lynne Ramsay, du film présent. Ce délai inhabituellement long, mais habituel chez la cinéaste écossaise, s’explique par le perfectionnisme dont elle peut faire preuve, tant dans le choix de ses sujets, que dans la façon dont elle envisage la mise en scène. N’ayant pu voir pour le moment ses deux premiers longs, Ratcatcher (1999) et Le voyage de Morvern Callar (2002), il sera difficile de se prononcer sur la qualité d’ensemble de sa filmographie, mais une chose est certaine, il est tout à fait aisé de voir, à travers ses deux derniers travaux, une personnalité forte du cinéma contemporain, du genre à provoquer des réactions extrêmes chez le spectateur, par sa radicalité formelle autant que thématique. Là où le précédent décrivait l’explosion d’une cellule familiale, par un adolescent ayant décidé, et ce dès son plus jeune âge, de littéralement pourrir la vie de sa mère campée par une exceptionnelle Tilda Swinton, jusqu’à commettre un acte irréparable, le film qui nous intéresse ici a tout l’air, sur le papier, du revenge movie mettant en scène cette fameuse figure du justicier chère à un tout un pan du cinéma américain, et popularisée par le vigilante incarné par Charles Bronson dans la série mythique tout autant que décriée des Death Wish. Mais bien évidemment, les cinéphiles connaissant un peu le travail de cette cinéaste se doutaient bien qu’elle ne ferait pas les choses comme tout le monde, en livrant un simple thriller racoleur flattant les bas instincts du spectateur. Depuis sa présentation triomphale à Cannes, l’excitation était de mise, et certains n’hésitaient pas à sortir LA référence en la matière, celle à même de convaincre les plus sceptiques, à savoir le chef d’oeuvre de Martin Scorsese, Taxi Driver. Évidemment, il s’agit presque du seul film « prestigieux » du genre, à savoir que même les plus bien pensants des critiques cinéma, exécrant la morale jugée nauséabonde de la plupart des représentants de ce sous genre, n’osent la remettre en cause idéologiquement, l’ambiguïté du personnage l’exemptant, du moins aux yeux de cette critique, de toute dérive condamnable. Mais cette comparaison un peu facile, tout comme celle à Drive, autre thriller tendance présenté avec grand bruit au festival de Cannes il y a quelques années, risque au final de nuire plus qu’autre chose au film, qui se suffit à lui-même, trouvant son propre ton, grâce à la personnalité artistique hors normes de son instigatrice. Il faut donc y aller avec un esprit vierge de toute attente, et prêt à se laisser transporter par son ambiance si particulière …
Cannes 70 : de la scène à la musique de film
70 ans, 70 textes, 70 instantanés comme autant de fragments épars, sans chronologie mais pas au hasard, pour fêter les noces de platine des...
Cannes 70 : minuit, l’heure du film
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Cannes 70 : Nicolas Winding Refn, de Copenhague à la Croisette
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Test Blu-ray : Jodorowsky’s Dune
Jodorowsky's Dune retrace le récit d’une ambition folle : plus que « simplement » adapter le monument littéraire de Frank Herbert, Alejandro Jodorowsky désirait, au milieu des années 70, signer ce qu’il désignait lui-même comme un « Film-Messie », destiné à élargir la perception du monde qu’avait la jeunesse de l’époque. Plus de quarante ans après les déboires de production qui lui vaudraient un coïtus interruptus après deux ans et demi de préparation fiévreuse (qui incluaient la préparation physique intensive de son propre fils afin d’incarner le rôle de Paul Atréides), le cinéaste revient dans le détail et avec un enthousiasme désespéré sur le mauvais karma qui entourait le film, souvent désigné avec ironie comme « le plus grand film de science-fiction n’ayant jamais vu le jour ».