Tag: Nathalie Richard
Critique : Il n’y aura plus de nuit
Il s'en passe des choses au-dessus de notre tête ! On ne le voit pas. On l'entend à peine. Mais en théorie, le savoir-faire militaire permettrait dès à présent à l'armée de nous surveiller en permanence depuis le ciel, sans qu'on ne s'en rende compte.
Critique : Jeune femme
Lauréat de la Caméra d'or attribué au Meilleur Premier Film au dernier Festival de Cannes, Jeune femme est en effet le signe prometteur d'une personnalité forte de cinéma en la personne de la réalisatrice Léonor Serraille. Il s'agit surtout d'un portrait de femme à fleur de peau, chaotique voire parfois hystérique, précaire et en même temps touchant dans son attachement indéfectible au personnage principal : une paumée de la vie, qui résiste vaillamment à la conformité, jusqu'à nous subjuguer presque complètement.
Critique : Happy end
Cela a presque quelque chose de malicieusement réconfortant de constater que Michael Haneke n'est pas parfait. Il ne l'a en fait jamais vraiment été, puisque avant son coup double des Palmes d'or cannoises pour Le Ruban blanc et Amour, on lui devait des films aussi inégaux que Code inconnu et Le Temps du loup.
Critique : Jours de France (deuxième avis)
Dans le vaste océan versatile du cinéma français, rares sont les œuvres qui se frottent au genre du « road-movie ». Peu usité en France, contrairement aux Etats-Unis, où le genre, du fait de la grandeur de son territoire, est intrinsèquement lié au pays même. Là-bas, il se confronte à l’immensité du continent américain où la moindre parcelle est investie par le pouvoir fantasmatique du cinéma. En France, la topographie des lieux se prête peut-être moins à une errance vague propice à la création d’histoires. Cela ne veut pas dire que le cinéma français est incapable d’aborder ce genre cinématographique, bien au contraire. Depuis quelques années, celui-ci est le témoin d’une forme de décentralisation de ses lieux d’intrigue. Ainsi, toute une frange de francs-tireurs se décide à sortir des limites de la capitale française et à inscrire leurs histoires au sein de lieux peu courants dans le microcosme du cinéma français. Ainsi, ce que l’on avait l’habitude de reprocher à l’égard d’une grande partie de la profession, à savoir un narcissisme entre-soi germanopratin (pour résumer rapidement la chose), est contredit par toute une flopée d’auteurs, certes différents, mais désireux d’injecter du sang neuf au sein d’une production sclérosée : Alain Guiraudie, Hubert Viel, Virgil Vernier, Antonin Peretjako… Enfin, Jérôme Reynaud, qui pour son premier long-métrage, Jours de France, fait montre d’une maîtrise particulièrement bluffante pour un coup d’essai.
Critique : Jours de France
Malgré ses défauts, il parait évident que "Jours de France" n'est pas un film qui s'oublie rapidement et facilement.
39ème Festival Films de Femmes de Créteil : c’est parti
Deux jours après la journée internationale des Droits des femmes, l'ouverture de la nouvelle édition de ce festival qui fait la part belle aux...
Brive 2015 : reprise du palmarès à Paris
Pour ceux qui n'ont pas pu faire le déplacement jusqu'en Corrèze pour découvrir la crème du moyen-métrage, le cinéma l'Archipel (17 Boulevard de Strasbourg,...
Critique : Notre-Dame-des-Hormones (court-métrage)
Au programme du nouveau film de Bertrand Mandinco à qui l’on devait l’étonnant Boro in the box : un hommage au cinéma de monstre frappadingue. Le cinéma est riche en grands moments d’actrices au bord de la crise de nerfs, ou sur le point d’être rejetées de l’Histoire, les deux chefs d’oeuvre indépassables étant Sunset Boulevard de Billy Wilder et Eve de Joseph Mankiewicz. Ici l’on pense plus à Qu’est-il arrivé à Baby Jane ? de Robert Aldrich ou Femmes Femmes de Paul Vecchiali
Compte-rendu Brive 2015 chapitre deux
Suite de mon compte-rendu sur le Festival de Brive, on est toujours le vendredi 17 avril, la journée fut bien dense... la première partie,...
Palmarès complet de Brive 2015
La 12ème édition des Rencontres Européennes du moyen métrage de Brive avec l'annonce du palmarès. Le jury de la compétition officielle était présidé par...
Critique : Jeune & Jolie
Le portrait d’une jeune fille de 17 ans en 4 saisons et 4 chansons.
Les Fraises des bois
Violette vit en pleine campagne chez ses parents, de riches propriétaires agricoles, en Picardie. Gabriel, est caissier dans un supermarché. En apparence, ces deux personnages discrets sont sans histoire. Pourtant, ils étouffent dans leur quotidien et cachent chacun de sombres secrets. De croisements incertains en rencontres fortuites, ils vont au fil des saisons essayer de se libérer de ce qui les entrave : leur parcours sera imprévisible et les solutions radicales.