Tag: Michel Galabru
Test Blu-ray : Une merveilleuse journée
Une merveilleuse journée est conçu comme un hommage vibrant et manifeste au vaudeville, divertissement très populaire au début du Vingtième Siècle.
Test Blu-ray : Moi et les hommes de 40 ans
Moi et les hommes de 40 ans est le dernier film de Jack Pinoteau. Sorti en 1965, il attirerait dans les salles un peu plus de 447.000 français. Conçu à la façon d’un film à sketches, le film enchaîne les saynètes humoristiques...
Test Blu-ray : Le Mors aux dents
Grâce à un thriller à la mécanique bien huilée, Laurent Heynemann utilise Le Mors aux dents pour dénoncer de façon détournée les magouilles liées aux accointances entre le pouvoir politique et les grands groupes industriels.
Test Blu-ray : Un linceul n’a pas de poches
Jean-Pierre Mocky a trouvé dans le bouquin d'Horace McCoy un terrain fertile, lui permettant de tirer à boulets rouges sur l’indépendance de la presse d’information, et au final, Un linceul n'a pas de poches lui permettra de flinguer tous azimuts...
Test Blu-ray : Soigne ta droite
Très librement adapté de « L'idiot » de Fiodor Dostoïevski, Soigne ta droite était décrit par Jean-Luc Godard comme une « fantaisie en 17 ou 18 tableaux pour acteurs, caméra et magnétophone ».
Test Blu-ray 4K Ultra HD : Le Gendarme de Saint-Tropez
Succès surprise de l'année 1964, Le Gendarme de Saint-Tropez a réuni 7,8 millions de français dans les salles obscures, s'imposant par là comme un classique immédiat de la comédie populaire française.
Test Blu-ray : Kamikaze
Réalisé par Didier Grousset en 1986, et quasiment invisible depuis l’avènement du DVD, Kamikaze est surtout connu des amateurs pour avoir été écrit et produit par Luc Besson avant l’immense succès du Grand Bleu.
Test Blu-ray : Les sous-doués
Avec environ 265.452 rediffusions TV en l’espace de quarante ans, Les sous-doués fait partie de la catégorie des comédies franchouillardes extrêmement populaires, et dont le succès ne s’est jamais démenti avec les années. S’il avait réuni 4 millions de français dans les salles en 1980, le film de Claude Zidi avait en effet déjà été vu, selon Médiamétrie, par 13,46 millions de français dix ans plus tard. Puisqu’il engrange un nouveau nombre d’adeptes à chacune de ses diffusions télé, on peut supposer qu’en 2020, Les sous-doués a probablement largement dépassé la barre des 20 millions. Ce qui voudrait dire que 30% des français ont déjà vu le film de Zidi. Et à ceux qui se poseraient la question de l’utilité de ressortir aujourd’hui le film en Blu-ray, on répondra que Gaumont peut donc tabler sur une partie de ces 30%, ainsi que, potentiellement, sur les 70% de français qui ne l’auraient encore jamais vu. Ça laisse de la marge, d’autant que l’éditeur joue ici sur la nostalgie autant que sur le fait qu’il s’agit d’un film qui amusera autant – voire plus – les enfants que les adultes.
Test Blu-ray : La vie dissolue de Gérard Floque
Durant les années qui ont suivi le succès des Bronzés (1978) puis des Bronzés font du ski (1979), la comédie française dans son ensemble fut dominée par l’omniprésence des membres de la troupe du Splendid, et par leurs amis, collaborateurs et autres sympathisants (Coluche, Valérie Mairesse, Dominique Lavanant, Anémone, Martin Lamotte, Roland Giraud…) qui, même s’ils ne faisaient pas « officiellement » partie de la troupe de comédiens, étaient dans l’inconscient général liés à cette bande de joyeux lurons issus du café-théâtre. Si tous les films gravitant autour de la troupe du Splendid n’ont certes pas rencontré le même succès dans les salles obscures au moment de leurs sorties en France, un certain nombre d’entre eux a acquis, au fil des années et des rediffusions TV, le statut de « film culte », adoré au-delà de toute mesure par un petit groupe d’amateurs : on pense par exemple à Elle voit des nains partout ! (1982), La vie dissolue de Gérard Floque (1987) ou encore Les secrets professionnels du Dr Apfelglück (1991).
Test Blu-ray : Claude Berri réalisateur – Intégrale 21 films
Derrière ses surnoms de « Dernier nabab », de « Parrain », de « Baron » ou de « Pacha » du cinéma français, on comprend bien que la figure de Claude Berri était plutôt quasi-systématiquement assimilée à sa casquette de producteur de films à succès (Tess, L'ours, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, Bienvenue chez les Ch'tis...). De fait, on en oublie souvent qu'il était un immense amateur d'Art moderne et contemporain, qu'il fut président de la Cinémathèque Française entre 2003 et 2007... Mais aussi qu'il a réalisé 21 films (20 si l'on considère tout comme lui Jean de Florette et Manon des sources comme un seul film en deux épisodes) entre 1967 et 2009. 21 films qui ont cumulé 47 millions d'entrées en France en l’espace d'un peu plus de quarante ans, treize d'entre eux ayant dépassé le million de spectateurs dans les salles obscures.
Intégrale Claude Berri #13 : Uranus (1990)
Quel est donc le meilleur film de Claude Berri en tant que réalisateur ? Si beaucoup lui ont reproché, tout au long de sa carrière, son inclinaison à pratiquer le cinéma de façon un poil trop académique, on a aussi tendance à penser que le déploiement manifeste d'une époustouflante maestria technique n'aurait peut-être pas été du meilleur goût dans le cas de la plupart des sujets qu'il choisissait d'aborder sur grand écran. Uranus est de ceux-ci : un film littéralement extraordinaire servi par la réserve, la simplicité et l'académisme dont fait preuve Berri à l'écran afin de dépeindre les relations croisées d'une brochette de personnages au lendemain de la guerre 39-45.
Test Blu-ray : L’invité surprise
Rien n’est plus volatile que la comédie française. Ainsi, pour une comédie qui trouve son chemin vers le cœur du public et atteint dans une certaine mesure « l’immortalité », ce sont grosso modo dix petites comédies qui rejoignent les strates obscures de la mémoire collective. Qu’il s’agisse de réalisateurs reconnus (Claude Zidi, Gérard Oury, Georges Lautner…) ou même d’acteurs très populaires, il semble que nul ne soit réellement à l’abri, à un moment ou à un autre, d’apparaître au générique d’une comédie dont le titre finira noyé dans la masse de ces films inconnus, dont la plupart des cinéphiles affirment, en toute bonne foi cela dit, n’avoir « jamais entendu parler ». Cette malédiction de la mémoire frappe tellement au hasard qu’elle s’attaque même parfois à des comédies ayant rencontré, au moment de leur sortie en salles, de confortables succès publics. Il convient donc de saluer Gaumont qui, motivé par un indispensable de mémoire, s’évertue, année après année, à ressortir de l’oubli quelques petites comédies françaises dont plus personne ne semble même se remémorer l’existence. L’invité surprise (1989) fait partie de ces exhumations inespérées réalisées par Gaumont.