Tag: Michael Youn
Test DVD : Divorce Club
Si le schéma narratif de Divorce Club est connu et ne dérogera jamais réellement aux règles et autres passages obligés établis par le genre auquel il appartient, le troisième long-métrage de Michaël Youn n’en demeure pas moins une comédie enlevée, excellemment rythmée et mise en scène avec le plus grand soin.
À voir sur Amazon Prime Video : Connectés / Embrouille confinée
Autant évacuer d’entrée de jeu l’épineuse question qui sera, à coup sûr, au centre de tous les débats concernant Connectés. Impossible en effet de ne pas évoquer les similitudes en termes de dispositif technique entre le film français et le film-concept américain Unfriended sorti en 2015.
À (re)voir sur Netflix : Lucky Luke / Dujardin au Far West
Ouest sauvage, 1844. Dans une modeste exploitation fermière, la famille Luke prend du bon temps, le petit John, 9 ans, s’amusant tranquillement, déguisé en sioux. Une bande de desperados arrive à l’horizon. L’affrontement inévitable laissera les parents sur le carreau et John orphelin, transi de froid, écrasé de douleur, avec le surnom de « Lucky Luke ».
Disponible en VOD : Lucky
La sortie de Lucky constitue une très bonne nouvelle : Olivier Van Hoofstadt ne restera pas l’homme d’un seul film (Dikkenek).
Disponible en VOD : Rendez-vous chez les Malawas
Rendez-vous chez les Malawas est le dernier film réalisé par James Huth. Les amateurs d'humour et de bonne comédie française ont croisé la route de James Huth à la fin des années 90.
Test Blu-ray : Chamboultout
Évoquant le sujet sensible de la reconstruction d’une femme et de sa famille après un accident ayant laissé le père aveugle et sans inhibition sur ses paroles, Chamboultout s’affiche d’entrée de jeu comme un film profondément tourné vers « l’humain », destiné à prodiguer une espèce de leçon de vie au spectateur, à la façon de ses films de réunions d’amis qui tournent mal et qui en disent souvent long sur la nature humaine (Les copains d’abord, Peter’s friends, Les petits mouchoirs…).
Test Blu-ray : Carbone
Pour ce film noir aux accents de tragédie familiale, Olivier Marchal, le grand spécialiste du polar en France, s’approprie un faits divers qui s’est déroulé en 2007 : une fraude gigantesque à la TVA. Le réalisateur de 36 quai des Orfèvres dirige son partenaire de Truands, Benoît Magimel, en homme ordinaire poussé par les circonstances à devenir le cerveau d’une magouille de génie. Plus de huit milliards d’euros furent détournés sur toute l’Europe dont plus d’1,5 milliard rien qu’en France. Ce qui commence comme une revanche contre l’État - mais aussi comme une réaction d’orgueil face à un beau-père méprisant - vire au grand banditisme lorsqu’un parrain local est contacté pour financer l’opération. Olivier Marchal précise que les motivations des vrais protagonistes étaient strictement d’ordre criminel et qu’il ne les cautionne pas. Il a néanmoins imaginé des personnages pour lesquels on peut éprouver de l’empathie. Il a entouré son interprète principal Benoît Magimel, qui impose sa présence massive en leader de cette association de malfaiteurs, d’une troupe d’acteurs solides. Dans un rôle secondaire, Michaël Youn s’impose aisément, non pas à renfort d’effets mais par l’extrême minimalisme de son jeu. Diplômé en économie, il maîtrise son jargon et permet au spectateur de ne pas être perdu dans les explications financières ardues. Voix de la raison, lui aussi cède à la pression de l’argent facile.
Vive la France
Muzafar et Feruz sont deux gentils bergers du Taboulistan… tout petit pays d’Asie centrale dont personne ne soupçonne l’existence. Afin de faire connaître son pays sur la scène internationale, le fils du président tabouli décide de se lancer dans le terrorisme «publicitaire» et de confier à nos deux bergers, plus naïfs que méchants, la mission de leur vie : détruire la Tour Eiffel ! Pour atteindre leur objectif, ils devront traverser le milieu le plus hostile qui soit : la France ! Une France, bien loin de l’Occident qu’on leur avait décrit : entre les nationalistes corses, les policiers zélés, les taxis malhonnêtes, les supporters violents, les employés râleurs, les serveurs pas-aimables, les administrations kafkaïennes et les erreurs médicales… rien ne leur sera épargné. Ils rencontreront heureusement Marianne, jeune et jolie journaliste qui, pensant qu’ils sont deux sans-papiers, les aidera à traverser ces épreuves et leur fera découvrir un autre visage de la France… Celui d’une terre d’accueil, magnifique et généreuse, où il fait si bon vivre. Vive la France !
Les sorties du 31 octobre
19 films arrivent sur nos écrans cette semaine, dont 3 reprises. Un peu de tout comme d'habitude. On se permettra de conseiller Une Famille respectable un film iranien qui avait profondément marqué les cinéphiles lors de ses projections à Cannes, en mai dernier.
Comme un chef
Jacky Bonnot, 32 ans, amateur de grande cuisine, au talent certain, rêve de succès et de grand restaurant. La situation financière de son couple le contraint cependant d'accepter des petits boulots de cuistot qu'il n'arrive pas à conserver. Jusqu'au jour où il croise le chemin d'Alexandre Vauclair, grand chef étoilé dont la situation confortable est mise en danger par le groupe financier propriétaire de ses restaurants...
Ces films qu’on a adoré, sans oser l’avouer…
Le ridicule ne tue pas... bah on va voir. Aujourd'hui on se lance, on se lâche et on avoue : OUI nous avons aimé ces films que le monde a détesté (et on est sûr et certain que de votre coté vous en cachez aussi un ou deux)
Fatal
Fatal est le premier long métrage de Michaël Youn sorti en 2010. Fatal Bazooka est un personnage déjà beaucoup utilisé par l'humoriste lors de l'émission culte le Morning Live diffusée sur M6 entre 2000 et 2002. Michaël Youn porte dans ce film plusieurs casquettes : réalisateur, scénariste, acteur.