Tag: Metropolitan Vidéo
Test Blu-ray : The Bye Bye Man
Ce n'est pas une découverte : les producteurs de cinéma sont de fieffés filous, à qui il ne faudrait jamais laisser la responsabilité du montage final d'une œuvre. Si cette assertion est sans doute à relativiser, la découverte de The Bye Bye Man aura de quoi remettre un peu d'huile sur le feu.
Test Blu-ray : Silence
Renoncer à l’intime / Renoncer à soi-même : c’est un des thèmes principaux de Silence, le dernier film réalisé par Martin Scorsese. Quelle est la vérité sur nous-mêmes ? Quelle est notre réalité ? Quand le miroir se casse en mille morceaux, chacun peut en prendre un bout pour s’y voir reflété et croire qu’il détient LA vérité absolue alors qu’en fait, on ne tient plus qu’au creux de la main un morceau d’un miroir disparu. Dans un de ses contes, Borges se mettait dans les chaussures d’un nazi qui allait mourir : « Je regarde mon visage dans le miroir pour savoir qui je suis, pour savoir comment je me porterai dans quelques heures, quand je ferai face à la fin. Ma chair peut-être effrayée, pas moi
Test Blu-ray : Resident Evil – Chapitre final
Resident Evil : Chapitre final est le sixième épisode de la série, et passe après deux films from outer space, avec lesquels Paul W.S. Anderson a vraiment inventé un style à part...
Test Blu-ray : The last king
Pour les peuples d'Europe du Nord, voir Hollywood s'accaparer le mythe des vikings et décliner films et séries TV sur le sujet doit s'apparenter à une espèce de viol culturel. Un peu comme si, pour nous autres français, les américains commençaient à produire une série sur Versailles... Avec Birkbeinerne, la Norvège, le Danemark et la Suède s'allient donc afin de co-produire, avec également la Hongrie et l'Irlande, « leur » film de vikings, tourné en Norvège, en prenant bien soin, histoire de rendre la politesse aux États-Unis, d'aller rechercher Kristofer Hivju, norvégien d'origine et personnage récurrent de la série Game of Thrones. Pour réaliser le film, ils vont chercher Nils Gaup, 62 ans, probablement le réalisateur norvégien le plus connu à l'extérieur des frontières de son pays, mais également celui qui a été le plus proche de connaître ces dernières années ce qu'on pourra appeler une « expérience américaine », puisqu'il a réalisé Grand Nord avec Christophe Lambert en 1996 et que son film Le passeur (Ofelas, 1987) a connu les honneurs d'un remake US avec Pathfinder – Le sang du guerrier en 2007.
Test Blu-ray : A monster calls – Quelques minutes après minuit
Trois longs-métrages, trois coups de maître : la carrière au cinéma de J.A Bayona ne cesse de nous surprendre. Après les claques de L’orphelinat et The impossible, voici donc Quelques minutes après minuit : un véritable uppercut cinématographique, chef d’œuvre absolu provoquant chez le spectateur un séisme d’émotions et preuve, s’il en fallait encore une, de la suprématie du genre fantastique quand il s’agit de toucher au plus profond de l’âme du public. Le film de J.A Bayona est LE gros coup de cœur de 2017 pour l’auteur de ces lignes ; souvenez-vous, on l’avait déjà évoqué dans les colonnes de critique-film :
Test Blu-ray : Desert gun
Ne vous laissez pas berner par son titre français fleurant bon le DTV du samedi soir : Desert gun est un putain de polar, en mode ultra-bourrin, violent et sans concession, qui aurait amplement mérité une sortie dans les salles françaises. Réalisé par Gonzalo López-Gallego, dont on se souvient avoir découvert il y a quelques années les très sympathiques Les proies (2007) et Open grave (2013) également par le biais de sorties vidéo inédites en salles, The hollow point (son titre en VO) s'avère en effet une surprise de taille. Surfant sur la mode du polar sombre et désespéré se déroulant à la frontière mexicaine (dont on a découvert deux fiers représentants en 2016 avec Desierto et Comancheria), le film du cinéaste espagnol prend le parti de la violence crue, de la représentation de villes des États-Unis où plus aucune loi ne semble ne plus avoir cours, et où les personnages se tuent les uns les autres, défouraillent en pleine rue et en toute impunité, comme dans le plus déviant des westerns spaghetti.
Test Blu-ray : Dog Eat Dog
Les anti-héros de Dog eat dog sont violents et vulgaires, ce sont des meurtriers, des psychopathes. Pourtant il va être assez plaisant de les suivre dans leur ultime coup, celui grâce auquel ils vont pouvoir se ranger.
Test Blu-ray : Joyeux bordel !
Soirées trop arrosées, virées nocturnes, mariages « out of control »... Le thème de la fête qui dérape et devient incontrôlable est au cœur de la comédie américaine depuis quelques années, en particulier depuis le succès de Very bad trip en 2009. Si les films se rattachant à ce thème comportent un certain nombre de « passages obligés » et finissent forcément un peu par tous se ressembler vaguement, Joyeux Bordel ! parvient néanmoins à tirer son épingle du jeu grâce à un élément souvent négligé dans ce genre de comédies : une batterie de personnages, tous soignés, attachants, relativement crédibles et traités sur un pied d’égalité par une narration qui leur permet d’exister au-delà de la simple « silhouette » uniquement destinée à amener un rire ou un sourire au spectateur.
Test Blu-ray : Albert Pyun – Nemesis + Mean guns
En 35 ans de carrière et plus de 50 films, Albert Pyun n’a jamais réellement connu d’égards de la part des médias, mais débarque enfin en France avec son premier Blu-ray, contenant Nemesis et Mean Guns !
Test Blu-ray : Les cerveaux
Entre 2004 et 2009, et en l’espace de trois films (Napoleon Dynamite, Super Nacho et Gentlemen broncos), Jared Hess aura su s’imposer comme un des grands noms de la comédie indépendante américaine : avec ses personnages de losers flamboyants, décrits avec une tendresse, un humour et un sens du décalage qui font mouche avec une belle régularité, Hess s’est créé un univers assez unique dans le paysage cinématographique mondial : celui d’une espèce de Wes Anderson geek et bienveillant, dont le cinéma n’entre dans aucune « case » prédéfinie.
Test Blu-ray : Tu ne tueras point
Personnalité controversée, Mel Gibson n’en demeure pas moins l’un des cinéastes contemporains en activité les plus intéressants à ce jour. Plein d’emphase, de lyrisme et de noblesse d’âme, son cinéma est cependant –et bien malheureusement– souvent jugé à l’aune des dérives de sa vie personnelle. Ainsi, les personnages peuplant ses films peuvent faire preuve d’une foi inébranlable en ce qui leur tient à cœur et, souvent, les détermine en tant qu’hommes ; mais cette foi, fut-elle justifiée par des éléments concrets du récit qu’il met en scène, apparait souvent comme une espèce de prosélytisme forcené pour une partie du public, qui semble clairement porter des œillères pour ne pas voir les immenses, monumentaux, viscéraux morceaux de cinéma que Mel Gibson nous offre avec une belle régularité depuis maintenant plus de vingt ans.
Test Blu-ray : La fille du train
Survendu sur la promesse d'un scénario « à tiroirs », retors et machiavélique, ramenant directement le spectateur au souvenir du sublime Gone Girl de David Fincher, La fille du train ne réservera finalement, dans sa narration, que peu de surprises au public. Le récit des mésaventures de Raphaelle, articulé autour d'un « trou noir » du à l'abus d'alcool (une idée plutôt dans l'air du temps l'année dernière, puisqu'elle était également une des composantes essentielles du dernier roman de Stephen King, Carnets noirs – bientôt dans vos salles de cinéma) ne propose finalement, quand on y pense, pas grand-chose de plus qu'une version alambiquée, construite à la manière d'un puzzle, des intrigues proposées par les téléfilms produits à la chaîne depuis de nombreuses années pour les networks américains, et qui font le bonheur des ménagères tous les débuts d'après-midi sur TF1.