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Test Blu-ray : L’espion qui m’a larguée

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L’espion qui m'a larguée met au centre des débats deux personnages féminins, interprétés par Mila Kunis et Kate McKinnon, les deux copines se retrouvant bien malgré elles au cœur d’une chasse à l’homme internationale, tueurs, mafias diverses et services secrets étant tous à la recherche d’une clé USB qu’elles ont en leur possession. Bien sûr, l’énergie comique déployée par Kate McKinnon s’imposera d’autant plus facilement que Mila Kunis ne force pas réellement son talent, reprenant le même genre de rôle qu’à son habitude, soit celui du « clown blanc » au tempérament diamétralement opposé à celui de sa copine, qui n’a aucun filtre social et dont les frasques et le comportement bizarre rythment le récit et son évolution. Néanmoins, si les zygomatiques du spectateur seront dominés par la performance de Kate McKinnon, Mila Kunis s’offre également d’excellentes répliques de façon assez régulière, de la même façon que les personnages secondaires (Hasan Minhaj, Sam Heughan, Gillian Anderson) ; les caméos de Kev Adams et Paul Reiser feront également leur petit effet – l’ensemble est équilibré et le quota de rires est parfaitement respecté.

Test Blu-ray : Dark tide

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Si le nom de John Stockwell réveille une vague lueur dans vos souvenirs de cinéphile, c’est à priori tout à fait normal : le jeune acteur était un des deux acteurs principaux du Christine de John Carpenter en 1983, et tenait également un rôle dans Top gun en 1987. Si les années 90 ne furent pas une période très faste pour lui en tant qu’acteur, on avait néanmoins également pu suivre les débuts de sa carrière de réalisateur au tournant des années 2000 : une activité placée sous le signe du romantisme (Crazy/Beautiful en 2001) puis de l’eau, de l’eau et encore de l’eau (Blue crush en 2002, Bleu d’enfer en 2005). En 2006, son nom secoue la petite communauté des amateurs de cinéma de genre : son excellent petit film d’horreur exotique Turistas se voit littéralement massacré au montage par des producteurs indélicats. Pire encore : le film fait le tour du monde sous le titre Paradise lost dans cette version « producteurs » censurée et complètement remontée, propageant malheureusement à l’international une image erronée de son réel talent de cinéaste.

Test Blu-ray : My own private Idaho

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En 1991, la découverte de My own private Idaho a marqué la découverte de Gus Van Sant, cinéaste qui ferait parler de lui au cœur de la sphère cinéphile tout au long des années 90-2000, avec un pic de popularité inédit en 2003.

Test Blu-ray : Sicario – La guerre des cartels

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On voyait l'arrivée de ce Sicario 2 : La guerre des cartels du plus mauvais œil. « Monumentale erreur ! » comme le dirait Jack Slater. Comme quoi, on peut parfois être très con de suivre une première impression, et à la découverte du film de Stefano Sollima, on ne pourra QUE faire notre mea culpa.

Test Blu-ray : Hérédité

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Depuis quelques années, on tombe régulièrement sur des films d’horreur montés en épingle et annoncés à grands renforts de publicité comme « le choc horrifique de l’année », « le film d’horreur de la décennie », etc, etc. Hérédité est de ceux-là.

Test Blu-ray : Invaders

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La science-fiction semble avoir le vent en poupe en ce moment en Australie. Ainsi, deux ans après Osiris - La neuvième planète, c'est aujourd'hui au tour d'Invaders, un deuxième film de SF australien, de débarquer sur nos écrans. Bien conscients qu'ils ne peuvent rivaliser, d'un strict point de vue technique et logistique, avec les grosses productions du genre mises en chantier aux États-Unis, nos voisins d'Océanie ont visiblement pris le parti de « contourner » le genre, de le prendre à revers en quelque sorte. Osiris - La neuvième planète avait fait le choix d'aborder la science-fiction par le biais du « serial », hommage brillant à la littérature et au cinéma des années 50/60. Cette année, c'est plutôt au cinéma d'invasion des années 90 que fera référence Invaders ; mais le scénariste / réalisateur Luke Sparke, grand spécialiste du film de guerre, prend quant à lui le parti de nous livrer non pas un grand spectacle à la Independence Day, mais un pur film « de soldats », se concentrant sur un petit groupe de personnages contraints de s’engager dans l’armée afin de combattre des aliens peu enclins à la discussion.

Test Blu-ray : Love addict

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Si avec un peu moins de 700.000 entrées, Love addict n'a pas explosé le box-office français à la manière de ses Nouvelles aventures d'Aladin en 2015, le film a néanmoins réalisé à lui seul plus d'entrées que les deux précédents films mettant en scène Kev Adams en tête d'affiche, à savoir Gangsterdam et Tout là-haut. Mais que la « folie » médiatique et adolescente autour du jeune acteur soit un peu retombée au fil des mois est au final une bonne chose – cela permettra probablement au public et à la critique d'apprécier ses films « à tête reposée », sans déchaîner les passions outre mesure. Le « bashing » critique autour de la sortie d'Aladin sur les sites et les réseaux sociaux avait été énorme : 34% des critiques écrites par les

Test Blu-ray : Terminal

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A l’image de Milla Jovovich ou Kate Beckinsale avant elle, Margot Robbie semble avoir assimilé qu’Hollywood est cruel avec ses actrices, et que l’usine à rêves tend à laisser de côté les femmes après quelques années d’utilisation, comme de vieux kleenex souillés. Ainsi, aujourd’hui, ce sont Jennifer Lawrence et Teresa Palmer qui ont le vent en poupe, reléguant les révélations d’hier (Amber Heard, Jessica Biel…) au vestiaire. De ce fait, Margot Robbie a donc décidé de prendre le taureau par les cornes en produisant elle-même les projets qui lui tiennent à cœur, plutôt que d’attendre patiemment que le téléphone sonne et qu'une opportunité se présente.

Test Blu-ray : Gringo

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Croisant une foule de personnages au cœur d'une intrigue complexe dont la particularité est de se dérouler d'une façon absolument limpide pour le spectateur, Gringo jongle avec une intrigue à effet « boule de neige » et d'excellentes idées de mise en scène.

Test Blu-ray : Trahison d’état

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On sait bien ce que vous vous dites à la découverte de ce Trahison d'état. Avec son affiche et son titre semblant tous deux aussi formatés qu'interchangeables avec des tas d'autres, on tient là un pur « DTV » sans aucun intérêt. Vous vous trompez concernant le film, qui s'avère un attachant thriller politique – on va d'ailleurs évoquer un peu plus bas ses qualités. Concernant son titre en revanche, on avoue qu'on vous rejoint un peu. De la même façon que les comédies américaines furent pendant un temps systématiquement renommées en France en American machin, en bidule Movie ou, un peu plus tard, en Very bad truc (étrange d'ailleurs qu'aucun éditeur n'ait tenté un American very bad movie !), les thrillers politiques ont quant à eux droit au champs lexical du mensonge, de la trahison et bien-sûr de l'état. Du côté des « trahisons » en tous genres, on avait déjà Trahison (2008), Le prix de la trahison (2008), Trahison au sommet (2006), Ultime trahison (2013), Double trahison (2014) ou encore tout simplement Trahisons (2016). Et du côté de l'état, on pense notamment à Secrets d'état (2004), Raisons d'état (2006), Coups d'état (2006), Mensonges d'état (2008), Une affaire d'état (2009), Crime d'état (2013), Examen d'état (2014) ou Secret d'état (2014). Bon, alors voilà, Trahison d'état, ce n'était pas encore utilisé, on dit banco pour celui-là.

Test Blu-ray : Évasion 2

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Si le concept d’Évasion 2 est grosso merdo le même que dans le premier film (tout est dans le titre), on notera une volonté assez nette de la part des auteurs du film de plonger un peu plus loin dans l’aspect « science-fiction » que pouvait avoir le premier film.

Test Blu-ray : Espen, le gardien de la prophétie

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Qu’on se le dise : Espen, le gardien de la prophétie est un grand film d’aventures européen, une œuvre ambitieuse et formellement très réussie. Cela pourra certes surprendre le public français, dans le sens où le film norvégien est nanti d’un budget qui pourrait paraître un brin dérisoire dans l’hexagone. En effet, 5,8 millions d’euros, ça représente environ deux fois moins de budget que Les Tuche 3, trois fois moins que Les nouvelles aventures d’Aladin, ou encore quasiment cinq fois moins que La Ch’tite famille… A budget équivalent, chez nous, on tourne des films tels que Brillantissime ou Mme Mills, une voisine si parfaite. Où va l’argent, me demanderez-vous ? On n’en sait rien, et on ne va pas vous la jouer populisme à deux balles, mais ce dont on est sûr en revanche, c’est que chaque centime d’Espen, le gardien de la prophétie semble avoir été utilisé à bon escient, afin de livrer au spectateur un grand spectacle familial humble et spectaculaire.